Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1922-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 janvier 1922 01 janvier 1922
Description : 1922/01/01 (A6,N49)-1922/01/31. 1922/01/01 (A6,N49)-1922/01/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6422130t
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
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- SOMMAIRE
Pages- ÉTUDES ET MÉMOIRES:
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- .......... Page(s) .......... 29
8 ÉTUDES ET MÉMOIRES
se prêtent à la pénétration ; la moindre effraction tégumen-
taire suffit à créer une voie pour le passage du cryptocoque.
L'abondance des mouches, dans certaines régions, le rôle
qu'elles sont capables de jouer dans nombre de maladies,
notamment dans les régions tropicales, leur prédilection pour
les plaies ont fait penser que ces insectes pouvaient être les
vecteurs du parasite de la lymphangite épizootique. Il n'est
pas douteux qu'une mouche dont la trompe et les pattes trans-
portent le pus et ses éléments nocifs peut créer la maladie lors-
qu'elle ira se déposer sur un autre cheval au niveau d'une plaie
encore non infectée. C'est un mode possible de la propagation,
mais, à coup sûr, c'est un mode exceptionnel, les autres fac-
teurs interviennent plus sûrement et plus régulièrement et ce
sont eux que doivent viser les mesures sanitaires.
Les animaux lympliangiteux doivent être isolés aussitôt
que possible et aussi longtemps que dure la maladie. L'isole-
ment sera prolongé un mois après la cicatrisation des lésions.
Les emplacements occupés par les malades seront nettoyés et
désinfectés : la désinfection portera sur le sol, les murs, les
mangeoires et les râteliers.
Tout ce qui a été en contact avec les animaux atteints sera
l'objet des mêmes soins : harnais, brancards, instruments de
pansage. Les personnes qui pansent les animaux malades ne se
consacreront, si possible, qu'à cette occupation, leurs mains,
leurs sabots devront être désinfectés et laissés dans les lieux
infectés. Les fumiers seront enfouis et brûlés.
A la faveur de l'observation aussi étroite que possible de ses
prescriptions associées à l'emploi des méthodes les plus judi-
cieuses du traitement, on peut espérer arriver en quelques mois
à libérer un effectif de la lymphangite épizootique.
Il n'est pas sans intérêt de noter que la lymphangite épizoo-
tique du cheval est transmissible à l'homme. On possède au
moins une relation authentique relative à un vétérinaire qui
s'est inoculé en soignant des chevaux malades ; l'affection n'a
pas été grave, elle a facilement cédé à un traitement arsenical.
La transmission à l'homme doit être exceptionnelle, elle méri-
tait pourtant d'être mentionnée.
se prêtent à la pénétration ; la moindre effraction tégumen-
taire suffit à créer une voie pour le passage du cryptocoque.
L'abondance des mouches, dans certaines régions, le rôle
qu'elles sont capables de jouer dans nombre de maladies,
notamment dans les régions tropicales, leur prédilection pour
les plaies ont fait penser que ces insectes pouvaient être les
vecteurs du parasite de la lymphangite épizootique. Il n'est
pas douteux qu'une mouche dont la trompe et les pattes trans-
portent le pus et ses éléments nocifs peut créer la maladie lors-
qu'elle ira se déposer sur un autre cheval au niveau d'une plaie
encore non infectée. C'est un mode possible de la propagation,
mais, à coup sûr, c'est un mode exceptionnel, les autres fac-
teurs interviennent plus sûrement et plus régulièrement et ce
sont eux que doivent viser les mesures sanitaires.
Les animaux lympliangiteux doivent être isolés aussitôt
que possible et aussi longtemps que dure la maladie. L'isole-
ment sera prolongé un mois après la cicatrisation des lésions.
Les emplacements occupés par les malades seront nettoyés et
désinfectés : la désinfection portera sur le sol, les murs, les
mangeoires et les râteliers.
Tout ce qui a été en contact avec les animaux atteints sera
l'objet des mêmes soins : harnais, brancards, instruments de
pansage. Les personnes qui pansent les animaux malades ne se
consacreront, si possible, qu'à cette occupation, leurs mains,
leurs sabots devront être désinfectés et laissés dans les lieux
infectés. Les fumiers seront enfouis et brûlés.
A la faveur de l'observation aussi étroite que possible de ses
prescriptions associées à l'emploi des méthodes les plus judi-
cieuses du traitement, on peut espérer arriver en quelques mois
à libérer un effectif de la lymphangite épizootique.
Il n'est pas sans intérêt de noter que la lymphangite épizoo-
tique du cheval est transmissible à l'homme. On possède au
moins une relation authentique relative à un vétérinaire qui
s'est inoculé en soignant des chevaux malades ; l'affection n'a
pas été grave, elle a facilement cédé à un traitement arsenical.
La transmission à l'homme doit être exceptionnelle, elle méri-
tait pourtant d'être mentionnée.
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