Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1922-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 10290 Nombre total de vues : 10290
Description : 01 janvier 1922 01 janvier 1922
Description : 1922/01/01 (A6,N49)-1922/01/31. 1922/01/01 (A6,N49)-1922/01/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6422130t
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
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- SOMMAIRE
Pages- ÉTUDES ET MÉMOIRES:
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LA LYMPHANGITE ÉPIZOOTIQUE à
sent pas indifféremment en tous les points du corps. On les
voit surtout aux membres antérieurs, moins souvent aux mem-
bres postérieurs, sur le tronc, à l'encolure, à la tête, aux testi-
cules., mais elles peuvent se développer partout.
La maladie est chronique, elle dure toujours plusieurs
semaines ; il arrive que les altérations se multiplient, s'éten-
dent, se généralisent et que l'on soit dans l'obligation de
sacri fier les animaux si le traitement est institué trop tard.
L'agent de la lymphangite épizootique est un parasite
microscopique, assez analogue aux levures ; on lui donne le
nom de cryptocoque. Les méthodes du laboratoire permettent
de le voir, de le colorer et de le cultiver. C'est surtout en ces
dernières années qu'aussi bien à l'Institut Pasteur d'Algérie
qu'à l'Ecole d'Alfort l'étude du cryptocoque a été poursuivie
avec des résultats heureux.
Il a été possible, notamment, de reproduire expérimenta-
lement la maladie. Les recherches réalisées dans ce sens ont
montré qu'un délai d'au moins quatre semaines s'écoule entre
le moment de l'inoculation et le moment où les premières mani-
festations consécutives font leur apparition. La connaissance
de ce délai est très importante pour résoudre les litiges qui
s'élèvent lors de la vente ds chevaux lymphangiteux sur la
question de savoir si la maladie est antérieure à la vente ou non.
Il est facile de reconnaître la lymphangite épizootique dans
les pays où sévit la maladie. Il faut savoir que la morve, si
redoutable, peut prêter à confusion avec la lymphangite épi-
zootique. La différenciation de ces deux maladies ne peut être
faite que par le vétérinaire, qui doit mettre en œuvre les res-
sources que lui offre la clinique, les propriétés révélatrices de la
maladie et les procédés expérimentaux que le laboratoire met
à sa disposition.
D'autres affections exotiques ressemblent à la lymphangite
épizootique comme le bursattee ou leeches de l'Inde, la sporo-
trichose, bien décrite à Madagascar, qui viennent compliquer,
parfois, le diagnostic de la maladie.
Le pronostic de l'affection est grave en raison de sa fré-
sent pas indifféremment en tous les points du corps. On les
voit surtout aux membres antérieurs, moins souvent aux mem-
bres postérieurs, sur le tronc, à l'encolure, à la tête, aux testi-
cules., mais elles peuvent se développer partout.
La maladie est chronique, elle dure toujours plusieurs
semaines ; il arrive que les altérations se multiplient, s'éten-
dent, se généralisent et que l'on soit dans l'obligation de
sacri fier les animaux si le traitement est institué trop tard.
L'agent de la lymphangite épizootique est un parasite
microscopique, assez analogue aux levures ; on lui donne le
nom de cryptocoque. Les méthodes du laboratoire permettent
de le voir, de le colorer et de le cultiver. C'est surtout en ces
dernières années qu'aussi bien à l'Institut Pasteur d'Algérie
qu'à l'Ecole d'Alfort l'étude du cryptocoque a été poursuivie
avec des résultats heureux.
Il a été possible, notamment, de reproduire expérimenta-
lement la maladie. Les recherches réalisées dans ce sens ont
montré qu'un délai d'au moins quatre semaines s'écoule entre
le moment de l'inoculation et le moment où les premières mani-
festations consécutives font leur apparition. La connaissance
de ce délai est très importante pour résoudre les litiges qui
s'élèvent lors de la vente ds chevaux lymphangiteux sur la
question de savoir si la maladie est antérieure à la vente ou non.
Il est facile de reconnaître la lymphangite épizootique dans
les pays où sévit la maladie. Il faut savoir que la morve, si
redoutable, peut prêter à confusion avec la lymphangite épi-
zootique. La différenciation de ces deux maladies ne peut être
faite que par le vétérinaire, qui doit mettre en œuvre les res-
sources que lui offre la clinique, les propriétés révélatrices de la
maladie et les procédés expérimentaux que le laboratoire met
à sa disposition.
D'autres affections exotiques ressemblent à la lymphangite
épizootique comme le bursattee ou leeches de l'Inde, la sporo-
trichose, bien décrite à Madagascar, qui viennent compliquer,
parfois, le diagnostic de la maladie.
Le pronostic de l'affection est grave en raison de sa fré-
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