Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1922-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 janvier 1922 01 janvier 1922
Description : 1922/01/01 (A6,N49)-1922/01/31. 1922/01/01 (A6,N49)-1922/01/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6422130t
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
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- SOMMAIRE
Pages- ÉTUDES ET MÉMOIRES:
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- .......... Page(s) .......... 29
LA LYMPHANGITE ÉPIZOOTIQUE 3
La maladie sévit en Tunisie, elle est très commune au Maroc.
Au Sénégal, les indigènes l'appellent « borkodie », syphilis
du cheval ; elle est fréquente dans le Haut-Sénégal, le Niger
et la Haute-Volta (vétérinaire Wilbert).
Toute la Guinée paie son tribut à la maladie et tout parti-
culièrement la Haute-Guinée. On trouve la maladie à Tougué,
Touba et à Labé.
En Afrique, la lymphangite épizootique existe encore dans
ce qui était le Sud-Ouest allemand, en Egypte, dans l'Etat
libre d'Orange. L'Afrique du Sud a été infectée lors de la
guerre du Transvaal par des chevaux importés de l'Inde ; à la
fin de la campagne, avec le retour des troupes, la maladie
s'établit en Angleterre.
L'aire géographique de la lymphangite épizootique est beau-
coup plus étendue et l'existence de la maladie est signalée au
Japon, en Chine, dans l'Inde, aux Philippines et aussi dans
certaines contrées de la Pensylvanie. Le Nord de la Russie,
la Finlande sont aussi infectées.
La guerre mondiale avec ses grands mouvements de troupes
a installé, sans doute avec les chevaux de l'Afrique du Nord,
la lymphangite épizootique parmi les unités métropolitaines du
front. La contagiosité facile de l'affection a créé, à un moment
donné, une situation grave qui a cédé à une prophylaxie efficace
dès la fin des opérations. Actuellement, dans la métropole, la
lymphangite épizootique ne saurait plus être considérée
comme une maladie redoutable.
La lymphangite épizootique est une maladie chronique
caractérisée par l'inflammation suppurative des lymphatiques
sous-cutanés et des ganglions voisins. Il n'est peut-être pas
inutile de rappeler ici qu'il existe dans l'organisme un système
lymphatique dont les organes essentiels sont des vaisseaux
(appelés lymphatiques tout simplement) et des ganglions. Les
lymphatiques accompagnent les veines et les artères, les gan-
glions collectent la lymphe de ces vaisseaux, la filtrent avant
qu'elle ne se déverse dans les vaisseaux les plus importants.
Ce sont les éléments de ce système organique qui constituent
La maladie sévit en Tunisie, elle est très commune au Maroc.
Au Sénégal, les indigènes l'appellent « borkodie », syphilis
du cheval ; elle est fréquente dans le Haut-Sénégal, le Niger
et la Haute-Volta (vétérinaire Wilbert).
Toute la Guinée paie son tribut à la maladie et tout parti-
culièrement la Haute-Guinée. On trouve la maladie à Tougué,
Touba et à Labé.
En Afrique, la lymphangite épizootique existe encore dans
ce qui était le Sud-Ouest allemand, en Egypte, dans l'Etat
libre d'Orange. L'Afrique du Sud a été infectée lors de la
guerre du Transvaal par des chevaux importés de l'Inde ; à la
fin de la campagne, avec le retour des troupes, la maladie
s'établit en Angleterre.
L'aire géographique de la lymphangite épizootique est beau-
coup plus étendue et l'existence de la maladie est signalée au
Japon, en Chine, dans l'Inde, aux Philippines et aussi dans
certaines contrées de la Pensylvanie. Le Nord de la Russie,
la Finlande sont aussi infectées.
La guerre mondiale avec ses grands mouvements de troupes
a installé, sans doute avec les chevaux de l'Afrique du Nord,
la lymphangite épizootique parmi les unités métropolitaines du
front. La contagiosité facile de l'affection a créé, à un moment
donné, une situation grave qui a cédé à une prophylaxie efficace
dès la fin des opérations. Actuellement, dans la métropole, la
lymphangite épizootique ne saurait plus être considérée
comme une maladie redoutable.
La lymphangite épizootique est une maladie chronique
caractérisée par l'inflammation suppurative des lymphatiques
sous-cutanés et des ganglions voisins. Il n'est peut-être pas
inutile de rappeler ici qu'il existe dans l'organisme un système
lymphatique dont les organes essentiels sont des vaisseaux
(appelés lymphatiques tout simplement) et des ganglions. Les
lymphatiques accompagnent les veines et les artères, les gan-
glions collectent la lymphe de ces vaisseaux, la filtrent avant
qu'elle ne se déverse dans les vaisseaux les plus importants.
Ce sont les éléments de ce système organique qui constituent
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