1314 BULLETIN DE L'AGENCE GÉNÉRALE DES COLONIES
ment être chargés directement de Bissao, Boulam soit pour
l'Angleterre, soit pour l'Allemagne, soit pour le Portugal.
Les dispositions douanières (paiement des droits en or avec
consignation partielle sur Lisbonne) tendent à canaliser sur le
Portugal les produits de sa Colonie.
*
* *
Les points de chargement des arachides restent les mêmes et
conservent la même importance respective.
Rufisque vient au premier rang avec plus de 100.000 tonnes
d'arachides embarquées. Cependant les moyens et l'outillage
n'ont pas été améliorés. Les opérations s'effectuent en rade par
chalands et cotres.
Foundiougne et Kaolak, ports en rivière, sont très fréquentés;
les bateaux viennent y prendre une partie de leur chargement
(700 ou 800 tonnes au plus pour leur permettre de franchir les
passes) qu'ils complètent ensuite à Rufisque ou à Dakar. Les
chargements s'y font assez rapidement les bateaux accostant à
des appontements.
M'Bour et Joal sont des rades foraines qui permettent le char-
gement, au moyen des cotres, de la récolte de la région avoisi-
nante, récolte qui peut varier de 15 à 25.000 tonnes.
A Dakar on n'effectuait jadis que peu de chargements d'ara-
chides. On a commencé pendant la guerre et c'est le service du
ravitaillement qui a fait acheminer sur Dakar les arachides
achetées par lui. Depuis ce courant s'est maintenu et tend à
progresser. En attendant que des terres-pleins spéciaux et autres
aménagements soient installés, l'administration du port s'efforce
de faciliter le stokage des arachides à proximité des quais. Les
opérations d'embarquement sont plus rapides qu'à Rufisque, et
l'on peut prévoir que les chargements de l'espèce prendront
d'année en année plus d'importance à Dakar.
Dans nos escales desservies par la Gambie ou ses affluents, on
expédie environ 2.000 tonnes qui transitent par la colonie
anglaise voisine.
La Casamance produit de 15 à 20.000 tonnes d'arachides qui
sont prisespar les longs courriers à Ziguinchor, ainsi que les
amandes de palme (2.000 à 3.000 tonnes annuellement).
Saint-Louis en rivière, n'est plus accessible aux navires de
haute mer. L'embouchure du Sénégal s'ensable de plus en plus
ment être chargés directement de Bissao, Boulam soit pour
l'Angleterre, soit pour l'Allemagne, soit pour le Portugal.
Les dispositions douanières (paiement des droits en or avec
consignation partielle sur Lisbonne) tendent à canaliser sur le
Portugal les produits de sa Colonie.
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Les points de chargement des arachides restent les mêmes et
conservent la même importance respective.
Rufisque vient au premier rang avec plus de 100.000 tonnes
d'arachides embarquées. Cependant les moyens et l'outillage
n'ont pas été améliorés. Les opérations s'effectuent en rade par
chalands et cotres.
Foundiougne et Kaolak, ports en rivière, sont très fréquentés;
les bateaux viennent y prendre une partie de leur chargement
(700 ou 800 tonnes au plus pour leur permettre de franchir les
passes) qu'ils complètent ensuite à Rufisque ou à Dakar. Les
chargements s'y font assez rapidement les bateaux accostant à
des appontements.
M'Bour et Joal sont des rades foraines qui permettent le char-
gement, au moyen des cotres, de la récolte de la région avoisi-
nante, récolte qui peut varier de 15 à 25.000 tonnes.
A Dakar on n'effectuait jadis que peu de chargements d'ara-
chides. On a commencé pendant la guerre et c'est le service du
ravitaillement qui a fait acheminer sur Dakar les arachides
achetées par lui. Depuis ce courant s'est maintenu et tend à
progresser. En attendant que des terres-pleins spéciaux et autres
aménagements soient installés, l'administration du port s'efforce
de faciliter le stokage des arachides à proximité des quais. Les
opérations d'embarquement sont plus rapides qu'à Rufisque, et
l'on peut prévoir que les chargements de l'espèce prendront
d'année en année plus d'importance à Dakar.
Dans nos escales desservies par la Gambie ou ses affluents, on
expédie environ 2.000 tonnes qui transitent par la colonie
anglaise voisine.
La Casamance produit de 15 à 20.000 tonnes d'arachides qui
sont prisespar les longs courriers à Ziguinchor, ainsi que les
amandes de palme (2.000 à 3.000 tonnes annuellement).
Saint-Louis en rivière, n'est plus accessible aux navires de
haute mer. L'embouchure du Sénégal s'ensable de plus en plus
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