COMMERCE ET INDUSTRIE 1305
Le déficit signalé pour l'année examinée fait ressortir une
moins-value de 4 millions, en raison du fléchissement des cours.
Le prix moyen, au port d'embarquement, de 2 francs en 1921 est
tombé à 1 fr. 20 le kilo, en 1922.
Caoutchouc.
Récolté en Casamance seulement le caoutchouc donnait lieu,
avant 1912, à un trafic qui depuis s'est ralenti. Il s'agit d'un
article qui n'a pas bénéficié de la hausse générale enregistrée
depuis 1919 et, d'autre part, il est de plus en plus évincé du
marché par les caoutchouc de plantation.
*
* *
La presque totalité des valeurs reprises au tableau des expor-
tations sous la rubrique «marchandises non dénommées » con-
siste en articles réexportés.
En premier lieu on doit signaler la houille. Les navires
faisant escale à Dakar s'y sont approvisionnés en charbon pour
une valeur de 22.982.152 francs contre 54.135.600francs soit
une diminution de 31.153.448 francs, due à la baisse considérable
qui a atteint les houilles en 1922 et qui a été signalée déjà
plus haut.
Une cause tout à fait accidentelle a contribué, en outre, au
ecul des valeurs des réexportations pour l'année sous revue.
Il y avait eu, en 1921, transbordement dans le port de Dakar
à destination de Bathurst (Gambie) du chargement complet
d'un navire américain constitué en grande partie par du pétrole.
Le cas ne s'est pas reproduit cette année. De ce fait les réexpor-
tations sur la Gambie sont tombées de 7 millions à 2.250.000 fr.
Par ailleurs la Gambie, de même que la Guinée portugaise,
échappent de plus en plus au rayon d'action du port de Dakar
et les rades de ces colonies sont fréquentées par les navires
étrangers (anglais, américains, allemands) qui y déchargent
directement les envois d'Europe ou d'Amérique au lieu de le
faire à Dakar d'où la réexpédition n'était assurée que très irré.
gulièrement et avec de longs retards. De même les produits du
cru de la Guinée portugaise, peaux, amandes de palme, cire et
caoutchouc qui étaient acheminés sur Dakar par petits vapeurs
côtiers pour être transbordés sur les longs courriers sont chargés
Le déficit signalé pour l'année examinée fait ressortir une
moins-value de 4 millions, en raison du fléchissement des cours.
Le prix moyen, au port d'embarquement, de 2 francs en 1921 est
tombé à 1 fr. 20 le kilo, en 1922.
Caoutchouc.
Récolté en Casamance seulement le caoutchouc donnait lieu,
avant 1912, à un trafic qui depuis s'est ralenti. Il s'agit d'un
article qui n'a pas bénéficié de la hausse générale enregistrée
depuis 1919 et, d'autre part, il est de plus en plus évincé du
marché par les caoutchouc de plantation.
*
* *
La presque totalité des valeurs reprises au tableau des expor-
tations sous la rubrique «marchandises non dénommées » con-
siste en articles réexportés.
En premier lieu on doit signaler la houille. Les navires
faisant escale à Dakar s'y sont approvisionnés en charbon pour
une valeur de 22.982.152 francs contre 54.135.600francs soit
une diminution de 31.153.448 francs, due à la baisse considérable
qui a atteint les houilles en 1922 et qui a été signalée déjà
plus haut.
Une cause tout à fait accidentelle a contribué, en outre, au
ecul des valeurs des réexportations pour l'année sous revue.
Il y avait eu, en 1921, transbordement dans le port de Dakar
à destination de Bathurst (Gambie) du chargement complet
d'un navire américain constitué en grande partie par du pétrole.
Le cas ne s'est pas reproduit cette année. De ce fait les réexpor-
tations sur la Gambie sont tombées de 7 millions à 2.250.000 fr.
Par ailleurs la Gambie, de même que la Guinée portugaise,
échappent de plus en plus au rayon d'action du port de Dakar
et les rades de ces colonies sont fréquentées par les navires
étrangers (anglais, américains, allemands) qui y déchargent
directement les envois d'Europe ou d'Amérique au lieu de le
faire à Dakar d'où la réexpédition n'était assurée que très irré.
gulièrement et avec de longs retards. De même les produits du
cru de la Guinée portugaise, peaux, amandes de palme, cire et
caoutchouc qui étaient acheminés sur Dakar par petits vapeurs
côtiers pour être transbordés sur les longs courriers sont chargés
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
- Auteurs similaires Agence économique des territoires africains sous mandat Agence économique des territoires africains sous mandat /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Agence économique des territoires africains sous mandat" or dc.contributor adj "Agence économique des territoires africains sous mandat")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 87/190
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k64220967/f87.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k64220967/f87.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k64220967/f87.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k64220967
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k64220967