1288 BULLETIN DE L'AGENCE GÉNÉRALE DES COLONIES
tiles, sont remises progressivement en culture, et, dans la zone
du Lamentin, deux dragues travaillent à l'assèchement de vastes
étendues de terres alluviales qui constitueront d'inépuisables
champs de cannes à sucre.
Rhum.
Avant la guerre, la moyenne des exportations annuelles de
rhum était de 15 millions de litres à 55° ; le chiffre le plus élevé
a été atteint, en 1919, avec 33.109.158 litres, également à 55°. En
1922, les exportations n'ont été que de 25.694. 545 litres, mais, la
majeure partie de ces rhums titraient 70°, de telle sorte que,
ramené à 55°, le litrage aurait été d'environ 30 millions de litres.
La production de 1922 a été obtenue, uniquement, avec des
matières alcooligènes du cru ; on ne relève, comme importation
de mélasse, que 560 kilos, reçus de la Guadeloupe. Aucune
manœuvre frauduleuse ne peut être imputée à la Colonie.
Le contingentement contraindra les usines à donner leur plein
rendement en sucre, mais, en leur permettant d'exporter la tota-
lité des rhums obtenus avec leurs mélasses résiduaires épuisées.
Quant aux distilleries agricoles, quelques unes seulement pour-
ront exporter leur production normale, les autres devront fermer
ou modifier leur exploitation.
Cacao.
La récolte du cacao a été excellente, 611.213 kilos, contre
465.718 kilos, en 1921; mais, les cours sont relativement peu
rémunérateurs et il serait à souhaiter qu'une protection plus effi-
cace soit accordée à ce produit.
La fabrique de chocolat de la Colonie a pu augmenter ses
exportations. Elle trouverait un débouché important dans les
Antilles anglaises et aux États-Unis si elle pouvait réduire son
revient en utilisant, pour cette destination, des cacaos provenant
d'admission temporaire. Mais, cette facultê lui a été refusée
jusqu'ici et le conseil général s'est montré défavorable à ce proj et.
Conserves ïcïananas.
1
L'exportation des conserves d'ananas reste stationnaire. Le
produit colonial n'arrive que difficilement à soutenir la concur.
rence étrangère, contre laquelle il n'est que peu ou pas protégé.
tiles, sont remises progressivement en culture, et, dans la zone
du Lamentin, deux dragues travaillent à l'assèchement de vastes
étendues de terres alluviales qui constitueront d'inépuisables
champs de cannes à sucre.
Rhum.
Avant la guerre, la moyenne des exportations annuelles de
rhum était de 15 millions de litres à 55° ; le chiffre le plus élevé
a été atteint, en 1919, avec 33.109.158 litres, également à 55°. En
1922, les exportations n'ont été que de 25.694. 545 litres, mais, la
majeure partie de ces rhums titraient 70°, de telle sorte que,
ramené à 55°, le litrage aurait été d'environ 30 millions de litres.
La production de 1922 a été obtenue, uniquement, avec des
matières alcooligènes du cru ; on ne relève, comme importation
de mélasse, que 560 kilos, reçus de la Guadeloupe. Aucune
manœuvre frauduleuse ne peut être imputée à la Colonie.
Le contingentement contraindra les usines à donner leur plein
rendement en sucre, mais, en leur permettant d'exporter la tota-
lité des rhums obtenus avec leurs mélasses résiduaires épuisées.
Quant aux distilleries agricoles, quelques unes seulement pour-
ront exporter leur production normale, les autres devront fermer
ou modifier leur exploitation.
Cacao.
La récolte du cacao a été excellente, 611.213 kilos, contre
465.718 kilos, en 1921; mais, les cours sont relativement peu
rémunérateurs et il serait à souhaiter qu'une protection plus effi-
cace soit accordée à ce produit.
La fabrique de chocolat de la Colonie a pu augmenter ses
exportations. Elle trouverait un débouché important dans les
Antilles anglaises et aux États-Unis si elle pouvait réduire son
revient en utilisant, pour cette destination, des cacaos provenant
d'admission temporaire. Mais, cette facultê lui a été refusée
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Conserves ïcïananas.
1
L'exportation des conserves d'ananas reste stationnaire. Le
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