1264 BULLETIN DE L'AGENCE GÉNÉRALE DES COLONIES
et d'agriculture coloniale, indique que cet Ischnaemum qui enva-
hit, aujourd'hui, les rizières de cette vallée, n'existait pas à Mada-
gascar avant 1914.
Comme beaucoup d'espèces du même genre, l'Ischnaemum
rugosum est une bonne plante fourragère.
L'hydraulique agricole au Niger.
En exécution des instructions qui leur avaient été données,
les commandants de cercle ont élaboré des projets destinés à
développer l'hydraulique agricole dans la mesure où la nature du
terrain et les ressources en eau s'y prêtent. 1
Dans les vallées des Dallol Bosso et Fogha (Niamey) de la
Madjia (Madoua) de la Komadougou et de la Diffa (NGuigmi) des
barrages construits aux endroits les plus resserrés permettront
de retenir les eaux qui s'écoulent actuellement sans profit.
Dans les régions des mares ou des koris, telles que Ouallam
et Sargan (Niamey), Madarounfa (Maradi), Magaria, des digues
mettront les terrains de culture avoisinants à l'abri des inon-
dations souvent trop persistantes et contribueront à alimenter
l'irrigation en retenant plus longtemps les eaux de pluies.
En zone saharienne (Kaouar-Aïr), enfin, la seule amélioration
réalisable est le forage de puits dans les oasis, où les cultures
peuvent être étendues, sur les pistes caravanières et dans les
zones de pâturages. ,
L'état des cultures au Kouang-Tchéou-Wan.
Le premier semestre 1923 a été particulièrement pluvieux et
les récoltes promettaient d'être abondantes. En dehors des pla-
teaux arides balayés par le vent qui donnent au Territoire un
aspect nu et désolé, les terres exploitées pourraient être mieux
cultivées ; la faute en est au paysan chinois, qui s'obstine à
refuser d'adopter un outillage perfectionné et des procédés de
culture modernes.
La culture du riz ne suffit pas aux besoins de la population et
l'on est obligé de faire venir du riz de la province limitrophe du
Kouang-Toun et du Tonkin.
et d'agriculture coloniale, indique que cet Ischnaemum qui enva-
hit, aujourd'hui, les rizières de cette vallée, n'existait pas à Mada-
gascar avant 1914.
Comme beaucoup d'espèces du même genre, l'Ischnaemum
rugosum est une bonne plante fourragère.
L'hydraulique agricole au Niger.
En exécution des instructions qui leur avaient été données,
les commandants de cercle ont élaboré des projets destinés à
développer l'hydraulique agricole dans la mesure où la nature du
terrain et les ressources en eau s'y prêtent. 1
Dans les vallées des Dallol Bosso et Fogha (Niamey) de la
Madjia (Madoua) de la Komadougou et de la Diffa (NGuigmi) des
barrages construits aux endroits les plus resserrés permettront
de retenir les eaux qui s'écoulent actuellement sans profit.
Dans les régions des mares ou des koris, telles que Ouallam
et Sargan (Niamey), Madarounfa (Maradi), Magaria, des digues
mettront les terrains de culture avoisinants à l'abri des inon-
dations souvent trop persistantes et contribueront à alimenter
l'irrigation en retenant plus longtemps les eaux de pluies.
En zone saharienne (Kaouar-Aïr), enfin, la seule amélioration
réalisable est le forage de puits dans les oasis, où les cultures
peuvent être étendues, sur les pistes caravanières et dans les
zones de pâturages. ,
L'état des cultures au Kouang-Tchéou-Wan.
Le premier semestre 1923 a été particulièrement pluvieux et
les récoltes promettaient d'être abondantes. En dehors des pla-
teaux arides balayés par le vent qui donnent au Territoire un
aspect nu et désolé, les terres exploitées pourraient être mieux
cultivées ; la faute en est au paysan chinois, qui s'obstine à
refuser d'adopter un outillage perfectionné et des procédés de
culture modernes.
La culture du riz ne suffit pas aux besoins de la population et
l'on est obligé de faire venir du riz de la province limitrophe du
Kouang-Toun et du Tonkin.
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