1250 BULLETIN DE L'AGENCE GÉNÉRALE DES COLONIES
Les baies arrivent à maturité vers le début de novembre, et
commencent à rougir vers la fin de ce mois, à l'entrée de la
saison sèche.
Les indigènes récoltent les baies quand elles sont très rouges
et s'en servent couramment comme épice. Les Lindas utilisent
les racines comme aphrodisiaque.
Le Djiou se rencontre le long de presque tous les cours d'eau de
la subdivision d'Ippy, en particulier dans les galeries forestières.
Il paraît assez abondant, M. GUILBAUD ayant vu, en certains
endroits, des pieds tous les 10 ou 20 mètres, dans la proportion
de un pied femelle pour 3 pieds mâles.
Des échantillons botaniques incomplets n'ont pas permis la
détermination de cette plante qui doit être une espèce voisine de
Piper guineense SCHUM. et TaoNN. ou de P. Clusii (MIQ.) 0. DG.
Les poivres, soumis à l'analyse, ont été préparés sur place, de
la manière suivante :
1° Après fermentation, les baies ont été débarrassées de la
pulpe par frottement ; certains grains sont restés ronds et blancs,
d'autres sont plus ou moins noirs et ridés.
2° Les baies ont été mises à macérer pendant une huitaine
de jours dans de l'eau de chaux; la pulpe se détache alors
très facilement et les grains obtenus sont bien ronds et blancs.
3° Les baies vertes ont été mises à sécher au soleil, pendant
plusieurs jours, donnant ainsi des grains noirs, mais se ridant
très peu (échantillons N° 3 et N° 4).
A priori, ce poivre de Djiou diffère de celui du commerce ;
sa saveur est moins piquante et plus aromatique ; il fournit une
poudre assez fine, de couleur jaune et d'un goût agréable et
relevé dans les aliments.
Les poivres doivent la saveur et le parfum, qui les font
rechercher comme condiment, à la chavicine et à la pipérine.
La chavicine est un pipéride de l'acide chavicique et la pipé-
rine, un pipéride de l'acide pipérique, de formule C11H902-C0
N-C5H10. Elle dérive, en somme, de la pipéridine ou hexahy-
dropyridine, dont elle a le groupement C5H10-NH et de l'acide
- pipérique C11 H902 -COOH (benzène dans lequel deux hydrogènes
voisins sont remplacés par le groupe 0-CH2-0 et le troisième par
la chaîne CH = CH-CH = CH-CO OH).
Les baies arrivent à maturité vers le début de novembre, et
commencent à rougir vers la fin de ce mois, à l'entrée de la
saison sèche.
Les indigènes récoltent les baies quand elles sont très rouges
et s'en servent couramment comme épice. Les Lindas utilisent
les racines comme aphrodisiaque.
Le Djiou se rencontre le long de presque tous les cours d'eau de
la subdivision d'Ippy, en particulier dans les galeries forestières.
Il paraît assez abondant, M. GUILBAUD ayant vu, en certains
endroits, des pieds tous les 10 ou 20 mètres, dans la proportion
de un pied femelle pour 3 pieds mâles.
Des échantillons botaniques incomplets n'ont pas permis la
détermination de cette plante qui doit être une espèce voisine de
Piper guineense SCHUM. et TaoNN. ou de P. Clusii (MIQ.) 0. DG.
Les poivres, soumis à l'analyse, ont été préparés sur place, de
la manière suivante :
1° Après fermentation, les baies ont été débarrassées de la
pulpe par frottement ; certains grains sont restés ronds et blancs,
d'autres sont plus ou moins noirs et ridés.
2° Les baies ont été mises à macérer pendant une huitaine
de jours dans de l'eau de chaux; la pulpe se détache alors
très facilement et les grains obtenus sont bien ronds et blancs.
3° Les baies vertes ont été mises à sécher au soleil, pendant
plusieurs jours, donnant ainsi des grains noirs, mais se ridant
très peu (échantillons N° 3 et N° 4).
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sa saveur est moins piquante et plus aromatique ; il fournit une
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Les poivres doivent la saveur et le parfum, qui les font
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La chavicine est un pipéride de l'acide chavicique et la pipé-
rine, un pipéride de l'acide pipérique, de formule C11H902-C0
N-C5H10. Elle dérive, en somme, de la pipéridine ou hexahy-
dropyridine, dont elle a le groupement C5H10-NH et de l'acide
- pipérique C11 H902 -COOH (benzène dans lequel deux hydrogènes
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