TOURISME — TRANSPORTS
TRAVAUX PUBLICS
A ANGKOR
Danses d'autrefois et d'aujourd'hui.
Ce n'est pas aux lecteurs de cette Revue qu'il est nécessaire
de vanter les ruines grandioses d'Angkor. Beaucoup les ont vues,
serties dans la forêt vierge qui leur fait un cadre incomparable.
Et une réalisation récente, dont on a pas assez loué la réussite
artistique, en a fait connaître quelque chose à ceux qui ont bien
voulu faire le voyage de Marseille. Il ne faut cependant pas se
lasser de redire l'enchantement réservé à qui vient à Angkor
pour la première fois. D'ordinaire, ces pélerinages aux lieux
trop célébrés réservent quelque déception. Il n'en est point ici:
quoi qu'on ait Imaginé, la réalité est plus grande et plus forte.
Ces architectures splendides, au milieu de la forêt gigantesque
qui a épousé la pierre et fait partie désormais des temples gran-
dioses qu'elle encadre, enthousiasment les plus froids. C'est bien
là une des merveilles du monde, et le mystère de l'essor puis de
la disparition do la civilisation qui édifia tant d'œuvres impéris-
sables, ajoute au charme un peu angoissant dont on est étreint.
Les habitations particulières, construites en bois, n'ont laissé
d'autres traces que les débris, jonchant le sol, des tuiles dont
elles étaient couvertes. Et le peuple qui fit tout cela, semble
n'avoir su élever que des temples ou des palais.
D'autres interrogations inquiètent le visiteur. De ces temples
élevés à des époques différentes, aucun n'est fini. Sur la même
paroi de galerie, aux faces d'un pilier, les sculptures présentent
divers degrés d'achèvement. L'une est terminée et délicatement
polie ; l'autre fortement ébauchée montre encore la marque du
ciseau qui la creusa ; et tout auprès, seul le contour extérieur
du dessin a été tracé. On a la sensation que l'artiste vient de
s'éloigner, mais qu'il va revenir achever son travail, qu'une
cause à jamais ignorée lui a fait abandonner à l'improviste.
TRAVAUX PUBLICS
A ANGKOR
Danses d'autrefois et d'aujourd'hui.
Ce n'est pas aux lecteurs de cette Revue qu'il est nécessaire
de vanter les ruines grandioses d'Angkor. Beaucoup les ont vues,
serties dans la forêt vierge qui leur fait un cadre incomparable.
Et une réalisation récente, dont on a pas assez loué la réussite
artistique, en a fait connaître quelque chose à ceux qui ont bien
voulu faire le voyage de Marseille. Il ne faut cependant pas se
lasser de redire l'enchantement réservé à qui vient à Angkor
pour la première fois. D'ordinaire, ces pélerinages aux lieux
trop célébrés réservent quelque déception. Il n'en est point ici:
quoi qu'on ait Imaginé, la réalité est plus grande et plus forte.
Ces architectures splendides, au milieu de la forêt gigantesque
qui a épousé la pierre et fait partie désormais des temples gran-
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là une des merveilles du monde, et le mystère de l'essor puis de
la disparition do la civilisation qui édifia tant d'œuvres impéris-
sables, ajoute au charme un peu angoissant dont on est étreint.
Les habitations particulières, construites en bois, n'ont laissé
d'autres traces que les débris, jonchant le sol, des tuiles dont
elles étaient couvertes. Et le peuple qui fit tout cela, semble
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élevés à des époques différentes, aucun n'est fini. Sur la même
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polie ; l'autre fortement ébauchée montre encore la marque du
ciseau qui la creusa ; et tout auprès, seul le contour extérieur
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