COMMERCE ET INDUSTRIE 1319
Le bureau de Saint-Louis dont le rendement était stationnaire
marque cette année une progression sans précédent du simple au
double.
L'activité reprendrait tant au chef-lieu que dans les divers
escales échelonnées sur le fleuve et des maisons nouvelles auraient
ouvert des comptoirs. Des marchandises destinées au Soudan
ont été dédouanées à Saint-Louis au lieu d'être acheminées en
transit de douane sur leur destination.
Dakar et Rufisque marquent une avance proportionnellement
plus importante dans le second port.
Kaolack n'a été ouvert qu'en 1922, précédemment il liquidait
simplement la taxe de consommation snr les sels sortant des
salins de cette localité.
Ziguinchor reçoit de plus en plus ses marchandises après
dédouanement à Dakar ou à Rufisque.
Conclusions.
La caractéristique de 1922 a été un assainissement de la situa-
tion de 1921, par l'écoulement des stocks de tissus importés en
grande quantité en 1920 et qui n'avaient pu être livrées entière-
ment à la consommation.
Dès le mois de mars 1922, le commerce constatait uneamélio.
ration, et après les inventaires qui se font en grande partie en
avril, la nécessité de se réapprovisionner.
A ce même moment d'ailleurs il y avait une détente des
changes et spécialement de la livre sterling, aussi, sans hésitation
des commandes étaient passées.
Pour les tissus, en effet, les anglais demeurent les fournisseurs
qui savent le mieux adapter leur fabrication au goût de la clien-
tèle et d'après les échantillons qui leur sont soumis. En outre, ils
savent qu'une des conditions de marché à laquelle les commer-
çants du Sénégal tiennent le plus est le crédit à 6 mois. Le
commerce qui engage des sommes importantes en novembre,
décembre et janvier s'efforce de réaliser par une expédition
rapide des arachides, afin d'obtenir l'argent nécessaire au paie-
ment des marchandises d'importation. Il ne veut pas faire simul-
tanément l'avance des achats d'articles d'importation et celle de
l'achat de la récolte. Ce crédit de six mois est accordé régulière-
ment pas les Anglais qui réussissent à conserver une grosse
clientèle..
Le bureau de Saint-Louis dont le rendement était stationnaire
marque cette année une progression sans précédent du simple au
double.
L'activité reprendrait tant au chef-lieu que dans les divers
escales échelonnées sur le fleuve et des maisons nouvelles auraient
ouvert des comptoirs. Des marchandises destinées au Soudan
ont été dédouanées à Saint-Louis au lieu d'être acheminées en
transit de douane sur leur destination.
Dakar et Rufisque marquent une avance proportionnellement
plus importante dans le second port.
Kaolack n'a été ouvert qu'en 1922, précédemment il liquidait
simplement la taxe de consommation snr les sels sortant des
salins de cette localité.
Ziguinchor reçoit de plus en plus ses marchandises après
dédouanement à Dakar ou à Rufisque.
Conclusions.
La caractéristique de 1922 a été un assainissement de la situa-
tion de 1921, par l'écoulement des stocks de tissus importés en
grande quantité en 1920 et qui n'avaient pu être livrées entière-
ment à la consommation.
Dès le mois de mars 1922, le commerce constatait uneamélio.
ration, et après les inventaires qui se font en grande partie en
avril, la nécessité de se réapprovisionner.
A ce même moment d'ailleurs il y avait une détente des
changes et spécialement de la livre sterling, aussi, sans hésitation
des commandes étaient passées.
Pour les tissus, en effet, les anglais demeurent les fournisseurs
qui savent le mieux adapter leur fabrication au goût de la clien-
tèle et d'après les échantillons qui leur sont soumis. En outre, ils
savent qu'une des conditions de marché à laquelle les commer-
çants du Sénégal tiennent le plus est le crédit à 6 mois. Le
commerce qui engage des sommes importantes en novembre,
décembre et janvier s'efforce de réaliser par une expédition
rapide des arachides, afin d'obtenir l'argent nécessaire au paie-
ment des marchandises d'importation. Il ne veut pas faire simul-
tanément l'avance des achats d'articles d'importation et celle de
l'achat de la récolte. Ce crédit de six mois est accordé régulière-
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