Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1923-06-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23647 Nombre total de vues : 23647
Description : 01 juin 1923 01 juin 1923
Description : 1923/06/01 (A16,N186)-1923/07/31 (A16,N187). 1923/06/01 (A16,N186)-1923/07/31 (A16,N187).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6153530m
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/12/2010
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- SOMMAIRE 16e Année. - N° 186-187. Juin-Juillet 1923.
- TRAVAUX DU SERVICE D'ETUDES DES PRODUCTIONS COLONIALES: le professeur F. HEIM.
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INPÔRMATIONS 7*39
tîn concurrent redoutable, te Japon, a créé pour ses besoins
un marché de trocas à Sydney. Le Japon possède également chez
lui un trocas indigène, et ce pays, tant pour des raisons de prix
de main-d'oeuvre que par la proximité de la matière première,
avait réussi à supplanter l'industrie française du bouton sur ses
marchés d'exportation pendant la guerre. -
Au lendemain de l'armisticei la situation du marché de ces
matières premières était devenue critique pour l'industrie fran-
çaise La spéculation, l'instabilité et l'ascension des changes, et
enfin la crise du fret avaient raréfié ces matières et les avaient'
porté à _des cours qui devenaient prohibitifs.
Une des plus importantes maisons françaises de l'industrie du
bouton, la. maison Guéranlt et Lemarinier, à l'aris, développait à
cette même époque un vaste programme d'après-guerre. En lutte
avec le Japon pour reprendre ses marchés d'exportation, elle
créait en même temps dés succursales à Londres, à. Bruxelles.
Elle se rendit rapidement compte que la situation du marché euro-
péen de ses matières premières ne lui permettrait pas de lutter
avantageusement et elle prit, l'initiative hardie d'aller créer sur
les lieux même de[pêehe des comptoirs d'achats qui la libéreraient
de la spéculation et, en partie» des fluctations du change.
A côté de ces comptoirs d'achats, une usine de dégrossissage
devait permettre de traiter sur place les matières et de n'expédier
que le bouton brut qui serait terminé dans ses usines de France,
à Andeville et àCrillon (Oise),
C'était là une solution à la crise du fret si aiguë au lendemain
de l'armistice, car les déchets, représentant environ les trois
quarts du tonnage de la matière première, n'étaient plus trans-
portés .
En mai 1920. la maison Guérault et Lemarinier ouvrait son
usine en Nouvelle-Calédonie, à Nouméa, terre f rançaise> au coeur
même de sa matière première. En moins de deux mois, une main-
d'oeuvre indigène composée de Loyalticns et de Javanais était
dressée et permettait déjà un bénéfice appréëiable sur la même,
main-d'oeuvre européenne de découpage. Cette usine installée
d'abord à titre d'essai donna toute satisfaction dès le début et fut
rapidement développée. Elle est actuellement en pleine prospérité
et donne les meilleurs résultats.
L'usine de Nouméa traite pour l'instant des trocas calédo-
niens, australiens et des Fidji, ainsi que les burgaus des Nou-
velles-Hébrides et de» nacres blanches d'Australie. Un nouveau
tîn concurrent redoutable, te Japon, a créé pour ses besoins
un marché de trocas à Sydney. Le Japon possède également chez
lui un trocas indigène, et ce pays, tant pour des raisons de prix
de main-d'oeuvre que par la proximité de la matière première,
avait réussi à supplanter l'industrie française du bouton sur ses
marchés d'exportation pendant la guerre. -
Au lendemain de l'armisticei la situation du marché de ces
matières premières était devenue critique pour l'industrie fran-
çaise La spéculation, l'instabilité et l'ascension des changes, et
enfin la crise du fret avaient raréfié ces matières et les avaient'
porté à _des cours qui devenaient prohibitifs.
Une des plus importantes maisons françaises de l'industrie du
bouton, la. maison Guéranlt et Lemarinier, à l'aris, développait à
cette même époque un vaste programme d'après-guerre. En lutte
avec le Japon pour reprendre ses marchés d'exportation, elle
créait en même temps dés succursales à Londres, à. Bruxelles.
Elle se rendit rapidement compte que la situation du marché euro-
péen de ses matières premières ne lui permettrait pas de lutter
avantageusement et elle prit, l'initiative hardie d'aller créer sur
les lieux même de[pêehe des comptoirs d'achats qui la libéreraient
de la spéculation et, en partie» des fluctations du change.
A côté de ces comptoirs d'achats, une usine de dégrossissage
devait permettre de traiter sur place les matières et de n'expédier
que le bouton brut qui serait terminé dans ses usines de France,
à Andeville et àCrillon (Oise),
C'était là une solution à la crise du fret si aiguë au lendemain
de l'armistice, car les déchets, représentant environ les trois
quarts du tonnage de la matière première, n'étaient plus trans-
portés .
En mai 1920. la maison Guérault et Lemarinier ouvrait son
usine en Nouvelle-Calédonie, à Nouméa, terre f rançaise> au coeur
même de sa matière première. En moins de deux mois, une main-
d'oeuvre indigène composée de Loyalticns et de Javanais était
dressée et permettait déjà un bénéfice appréëiable sur la même,
main-d'oeuvre européenne de découpage. Cette usine installée
d'abord à titre d'essai donna toute satisfaction dès le début et fut
rapidement développée. Elle est actuellement en pleine prospérité
et donne les meilleurs résultats.
L'usine de Nouméa traite pour l'instant des trocas calédo-
niens, australiens et des Fidji, ainsi que les burgaus des Nou-
velles-Hébrides et de» nacres blanches d'Australie. Un nouveau
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