INFORMATIONS 863
Afrique occidentale française.
LE BUDGET DE 1923
Le budget local et les budgets annexes de l'A. 0. F. sont
arrêtés aux chiffres suivants pour 1923 ; budget général,
72.142.000 ; budget du chemin de fer Thiès-Kayes, 8.445.000 :
chemin de fer Kayes au Niger et Kayes-Ambidedi, 6.920.000 ;
chemin de fer de Conakri-Niger, 5.549.535 ; chemin de fer Côte
d'Ivoire, 3.455 837 ; port de Dakar, 3.345.000, budget spécial
des fonds de l'emprunt de 157.051.663 francs.
LE CACAO DE LA CÔTE D'IVOIRE
D'après une note de l'administration de la Côte d'Ivoire, la
production du cacao est en progression très rapide.
Dans la région de l'Indénie, on l'évalue à un millier de tonnes
pour la campagne actuelle. Les indigènes s'adonnent de plus en
plus à cette culture en raison des hauts prix qui leur ont été
offerts pour le commerce l'an dernier.
Dans les régions, autrefois désertiques, qui s'étendent entre
Akoupé et le Comoé, les noirs ont créé de vastes plantations, qui
dans cinq ou six ans produiront un fort tonnage de cacao. Dans
quelques années, la région comprise entre Abengourou, Assi-
kagso et Bondoukou fournira aussi une production considérable.
Autour d'Agboville, des plantations se créent de tous côtés :
en trois ans, le commerce local a presque quadruplé ses achats
aux noirs. A Dimbokro, les cultures de cacao s'étendent consi-
.dérablement : les prévisions, au sujet de la production sont très
intéressantes, pour un avenir rapproché. Dans le Sahoua, prévi-
sions identiques : les cultures progressent avec une rapidité
inespérée.
Même situation dans toutes les parties de la Colonie où la
culture du cacaoyer est possible. Pi le mouvement continue, c'est
à pas de géant que la production du cacao va progresser.
Une question difficile à résoudre est celle des moyens d'éva-
cuation : l'administration se préoccupe d'étendre rapidement le
réseau routier de la région ; les indigènes eux-mêmes construisent
des routes à leurs frais et par leurs propres moyens. Mais il faut
doter le plus tôt possible, la Colonie de moyens de transport par
automobiles.
Afrique occidentale française.
LE BUDGET DE 1923
Le budget local et les budgets annexes de l'A. 0. F. sont
arrêtés aux chiffres suivants pour 1923 ; budget général,
72.142.000 ; budget du chemin de fer Thiès-Kayes, 8.445.000 :
chemin de fer Kayes au Niger et Kayes-Ambidedi, 6.920.000 ;
chemin de fer de Conakri-Niger, 5.549.535 ; chemin de fer Côte
d'Ivoire, 3.455 837 ; port de Dakar, 3.345.000, budget spécial
des fonds de l'emprunt de 157.051.663 francs.
LE CACAO DE LA CÔTE D'IVOIRE
D'après une note de l'administration de la Côte d'Ivoire, la
production du cacao est en progression très rapide.
Dans la région de l'Indénie, on l'évalue à un millier de tonnes
pour la campagne actuelle. Les indigènes s'adonnent de plus en
plus à cette culture en raison des hauts prix qui leur ont été
offerts pour le commerce l'an dernier.
Dans les régions, autrefois désertiques, qui s'étendent entre
Akoupé et le Comoé, les noirs ont créé de vastes plantations, qui
dans cinq ou six ans produiront un fort tonnage de cacao. Dans
quelques années, la région comprise entre Abengourou, Assi-
kagso et Bondoukou fournira aussi une production considérable.
Autour d'Agboville, des plantations se créent de tous côtés :
en trois ans, le commerce local a presque quadruplé ses achats
aux noirs. A Dimbokro, les cultures de cacao s'étendent consi-
.dérablement : les prévisions, au sujet de la production sont très
intéressantes, pour un avenir rapproché. Dans le Sahoua, prévi-
sions identiques : les cultures progressent avec une rapidité
inespérée.
Même situation dans toutes les parties de la Colonie où la
culture du cacaoyer est possible. Pi le mouvement continue, c'est
à pas de géant que la production du cacao va progresser.
Une question difficile à résoudre est celle des moyens d'éva-
cuation : l'administration se préoccupe d'étendre rapidement le
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