Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1923
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23647 Nombre total de vues : 23647
Description : 1923 1923
Description : 1923 (N186)- (N187). 1923 (N186)- (N187).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6422092k
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/11/2012
TOURISME ET TRANSPORTS 755
l'avant soulevé, sous la puissante impulsion d'une hélice aérienne,
sont particulièrement avantageux sur les cours d'eau peu pro-
fonds. Aussi ce mode de navigation commence-t-il à faire l'objet
d'intéressantes applications ; le gouvernement français en a décidé
l'emploi dans plusieurs de nos Colonies, et les visiteurs du salon
de l'Aéronautique ont eu l'occasion d'y voir le modèle d'hydro-
glisseur destiné au service particulier des gouverneurs.
De nombreux modèles de ce type, avec ou sans carrosserie
fermée, ont accompli des raids importants. En Indochine, le capi-
taine GUYOMAR a parcouru le trajet de Saïgon à Angkor, en
16 heures 47 minutes, et effectué sans difficulté le voyage, en
pleine mer, de Haïphong à Monçay, dont la distance est de
480 kilomètres. Le parcours de Pnomh-Penh à Khône, à travers
des rapides réputés très dangereux, est difficile à entreprendre par
les moyens ordinaires, c'est-à-dire en chaloupe à vapeur ou en
pirogue, et demande habituellement 7 jours environ : or, sur un
hydroglisseur, le capitaine GUYOMAR, accompagné du colonel IBOS,
ne mit que 9 heures 13 minutes, pour arriver à Khône. En mai
1920, le lieutenant GUERTEAU parvint à remonter le fleuve Rouge,
jusqu'à la frontière de Chine. A la suite de ces explorations très
remarquées à travers les fleuves d'Indochine, difficilement navi
gables, des félicitations officielles furent adressées aux pilotes et
aux constructeurs.
En Chine, plusieurs hydroglisseurs sillonnent le Yang-Tsé et
remontent à travers ses fameux lapides, jusqu'à Tchong-King.
Le capitaine ROQUES, attaché des services aériens à Pékin, en fut
plusieurs fois le pilote.
Si de l'Asie, nous passons à l'Afrique, nous voyons des hydro-
glisseurs utilisés à la Côte d'Ivoire, au Dahomey et sur le Niger,
où le capitaine ODIC, accompagné de M. HIRSCH, accomplit le vo-
yage de Koulikono-Kabara (Tombouctou), en 17 heures 40. Le
retour s'acheva en 15 heures 40, soit pour les 1.800 kilomètres
ainsi parcourus, une vitesse moyenne de 57 kilomètres et démina
l'heure. M. DEVILLARD, qui, depuis, a organisé un service d'hydro-
glisseurs sur le lac de Genève, à Evian, avait accompli, au Daho-
mey, le parcours de Porto-Novo à Lagos, soit 96 kilomètres en
1 heure 40, alors que les services réguliers mettaient 11 heures.
Sur le Congo, M. de KERSAUSON a effectué un voyage très remar-
quable de 1.500 kilomètres, sur un bateau glisseur.
En Mésopotamie, 20 bateaux dè ce genre avaient été mis en
service pendant la guerre. Ils ont navigué, ou plutôt glissé, sur
l'avant soulevé, sous la puissante impulsion d'une hélice aérienne,
sont particulièrement avantageux sur les cours d'eau peu pro-
fonds. Aussi ce mode de navigation commence-t-il à faire l'objet
d'intéressantes applications ; le gouvernement français en a décidé
l'emploi dans plusieurs de nos Colonies, et les visiteurs du salon
de l'Aéronautique ont eu l'occasion d'y voir le modèle d'hydro-
glisseur destiné au service particulier des gouverneurs.
De nombreux modèles de ce type, avec ou sans carrosserie
fermée, ont accompli des raids importants. En Indochine, le capi-
taine GUYOMAR a parcouru le trajet de Saïgon à Angkor, en
16 heures 47 minutes, et effectué sans difficulté le voyage, en
pleine mer, de Haïphong à Monçay, dont la distance est de
480 kilomètres. Le parcours de Pnomh-Penh à Khône, à travers
des rapides réputés très dangereux, est difficile à entreprendre par
les moyens ordinaires, c'est-à-dire en chaloupe à vapeur ou en
pirogue, et demande habituellement 7 jours environ : or, sur un
hydroglisseur, le capitaine GUYOMAR, accompagné du colonel IBOS,
ne mit que 9 heures 13 minutes, pour arriver à Khône. En mai
1920, le lieutenant GUERTEAU parvint à remonter le fleuve Rouge,
jusqu'à la frontière de Chine. A la suite de ces explorations très
remarquées à travers les fleuves d'Indochine, difficilement navi
gables, des félicitations officielles furent adressées aux pilotes et
aux constructeurs.
En Chine, plusieurs hydroglisseurs sillonnent le Yang-Tsé et
remontent à travers ses fameux lapides, jusqu'à Tchong-King.
Le capitaine ROQUES, attaché des services aériens à Pékin, en fut
plusieurs fois le pilote.
Si de l'Asie, nous passons à l'Afrique, nous voyons des hydro-
glisseurs utilisés à la Côte d'Ivoire, au Dahomey et sur le Niger,
où le capitaine ODIC, accompagné de M. HIRSCH, accomplit le vo-
yage de Koulikono-Kabara (Tombouctou), en 17 heures 40. Le
retour s'acheva en 15 heures 40, soit pour les 1.800 kilomètres
ainsi parcourus, une vitesse moyenne de 57 kilomètres et démina
l'heure. M. DEVILLARD, qui, depuis, a organisé un service d'hydro-
glisseurs sur le lac de Genève, à Evian, avait accompli, au Daho-
mey, le parcours de Porto-Novo à Lagos, soit 96 kilomètres en
1 heure 40, alors que les services réguliers mettaient 11 heures.
Sur le Congo, M. de KERSAUSON a effectué un voyage très remar-
quable de 1.500 kilomètres, sur un bateau glisseur.
En Mésopotamie, 20 bateaux dè ce genre avaient été mis en
service pendant la guerre. Ils ont navigué, ou plutôt glissé, sur
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
- Auteurs similaires Indochine française Indochine française /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Indochine française" or dc.contributor adj "Indochine française")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 66/139
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6422092k/f66.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6422092k/f66.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6422092k/f66.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6422092k
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6422092k