740 BULLETIN DE L'AGENCE GÉNÉRALE DES COLONIES
programme en voie de réalisation permettra bientôt à cette affaire
des opérations directes avec Tahiti pour la nacre noire et l'avenir
le plus brillant semble ouvert à cette entreprise qui s'est placée
en toute première ligne pour la question des matières premières.
Société d'études océaniennes.
La Société des études océaniennes fondée à Tahiti, en 1917, a re-
pris, depuis août 1921, ses travaux momentanément interrompus.
La société a élargi le champ de son activité et s'occupe de
toutes les questions se rattachant à la Polynésie. Bien que douée
de moyens locaux encore réduits, la Société des études océaniennes
est appelée, tant par les solides relations qu'elle a nouées parmi
les institutions et les personnalités scientifiques des deux conti-
nents que par sa position au centre du Pacifique, au cœur même
de son domaine d'études, à contribuer largement à la sauvegarde
et à la conservation des monuments et des vestiges de la civili-
sation maorie, à la connaissance d'une humanité disparue ou en
voie de disparition. Mais cet effort de restitution et de conserva-
tion scientifique, artistique et historique ne limitera pas l'activité
d'un groupement décidé à s'employer énergiquement à la mise en
valeur de notre Domaine océanien.
Toute collaboration éclairée, toute participation effective à
cette œuvre sera accueillie avec empressement.
Les Iles Kerguelen, Saint-Paul et Amsterdam.
Il existait dans le pavillon de la Réunion, à l'Exposition colo-
niale de Marseille, un petit stand qui, malgré sa modestie, méritait
une attention toute spéciale.
Installé par la Compagnie générale des Iles Kerguelen, Saint-
Paul et Amsterdam, il fit sortir de l'oubli ces Colonies françaises
et montra qu'elles sont déjà, très sérieusement exploitées et ont
une belle perspective d'avenir.
Les îles Kerguelen, situées dans l'océan Indien, entre
l'Afrique et l'Australie, au sud de la Réunion, ont été découvertes,
en 1772, par le chevalier de Kerguelen. Bien que françaises, elles
avaient été abandonnées pendant plus d'un siècle, lorsqu'en 1893,
le Gouvernement français, ému d'apprendre que certaines nations
programme en voie de réalisation permettra bientôt à cette affaire
des opérations directes avec Tahiti pour la nacre noire et l'avenir
le plus brillant semble ouvert à cette entreprise qui s'est placée
en toute première ligne pour la question des matières premières.
Société d'études océaniennes.
La Société des études océaniennes fondée à Tahiti, en 1917, a re-
pris, depuis août 1921, ses travaux momentanément interrompus.
La société a élargi le champ de son activité et s'occupe de
toutes les questions se rattachant à la Polynésie. Bien que douée
de moyens locaux encore réduits, la Société des études océaniennes
est appelée, tant par les solides relations qu'elle a nouées parmi
les institutions et les personnalités scientifiques des deux conti-
nents que par sa position au centre du Pacifique, au cœur même
de son domaine d'études, à contribuer largement à la sauvegarde
et à la conservation des monuments et des vestiges de la civili-
sation maorie, à la connaissance d'une humanité disparue ou en
voie de disparition. Mais cet effort de restitution et de conserva-
tion scientifique, artistique et historique ne limitera pas l'activité
d'un groupement décidé à s'employer énergiquement à la mise en
valeur de notre Domaine océanien.
Toute collaboration éclairée, toute participation effective à
cette œuvre sera accueillie avec empressement.
Les Iles Kerguelen, Saint-Paul et Amsterdam.
Il existait dans le pavillon de la Réunion, à l'Exposition colo-
niale de Marseille, un petit stand qui, malgré sa modestie, méritait
une attention toute spéciale.
Installé par la Compagnie générale des Iles Kerguelen, Saint-
Paul et Amsterdam, il fit sortir de l'oubli ces Colonies françaises
et montra qu'elles sont déjà, très sérieusement exploitées et ont
une belle perspective d'avenir.
Les îles Kerguelen, situées dans l'océan Indien, entre
l'Afrique et l'Australie, au sud de la Réunion, ont été découvertes,
en 1772, par le chevalier de Kerguelen. Bien que françaises, elles
avaient été abandonnées pendant plus d'un siècle, lorsqu'en 1893,
le Gouvernement français, ému d'apprendre que certaines nations
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