RENSEIGNEMENTS ÉCONOMIQUES 833
Les moteurs à huile supportent très bien le nouveau combustible
végétal: la consommation est d'environ 340 grammes par cheval
et par heure; il n'y a pas d'encrassement ni de difficultés du
giclage. Le rendement thermique est d'environ 20 p. 100 et celui
mécanique de 80 p. 100.
On peut donc, comme le signalait M. LEPLAE, conserver les
meilleurs espoirs de l'emploi de l'huile de palme dans les moteurs
et les tracteurs des colonies tropicales et poursuivre activement
la mise au point des moteurs destinés à la consommer.
(La Nature.)
Les prochains développements de l'industrie de la soie
en Indochine.
Tributaire depuis longtemps de l'étranger, particulièrement de
la Chine et du Japon, l'industrie française de la soie est menacée
d'être privée de produits chinois, que les Japonais et les Améri-
cains essaient de monopoliser. L'Indochine fournit bien déjà à
l'industrie métropolitaine une certaine quantité de grèges, de
déchets et de bourres de soie, mais ces envois (111 tonnes dans
la meilleure année ) apparaissent comme bien minimes au regard
des quelque 10.000 tonnes de produits étrangers qu'absorbent
annuellement les fabriques françaises. Or, notre grande colonie
d Extrême-Orient se trouve dans des conditions exceptionnelle-
ment favorables pour la production de la soie: cette industrie y
est pratiquée depuis un temps immémorial, et si l'on se décide
a l'organiser scientifiquement et industriellement, elle pourra
Avaliser avec celles de la Chine et du Japon.
Après une étude approfondie de la question, il est apparu
que l'organisation de la sériciculture en Indochine devait, non
Plus être laissée aux initiatives locales, mais faire l'objet d'un
vaste programme d'ensemble dont la réalisation serait accomplie
en collaboration étroite par le gouvernement de l'Union indochi-
noise et les techniciens du Groupement lyonnais.
En février 1920, un groupement des principaux industriels
de la soie s'est constitué à Lyon en vue d'étudier les possibilités
d'utilisation des produits soyeux de notre grande colonie d'Asie
Pour la création d'une vaste industrie pouvant alimenter notre
Marché national d'une partie des soies grèges qu'il achète actu-
ellement au Japon ou en Chine, pour une somme qui a représenté
en 1920 un décaissement d'un milliard de francs.
Les moteurs à huile supportent très bien le nouveau combustible
végétal: la consommation est d'environ 340 grammes par cheval
et par heure; il n'y a pas d'encrassement ni de difficultés du
giclage. Le rendement thermique est d'environ 20 p. 100 et celui
mécanique de 80 p. 100.
On peut donc, comme le signalait M. LEPLAE, conserver les
meilleurs espoirs de l'emploi de l'huile de palme dans les moteurs
et les tracteurs des colonies tropicales et poursuivre activement
la mise au point des moteurs destinés à la consommer.
(La Nature.)
Les prochains développements de l'industrie de la soie
en Indochine.
Tributaire depuis longtemps de l'étranger, particulièrement de
la Chine et du Japon, l'industrie française de la soie est menacée
d'être privée de produits chinois, que les Japonais et les Améri-
cains essaient de monopoliser. L'Indochine fournit bien déjà à
l'industrie métropolitaine une certaine quantité de grèges, de
déchets et de bourres de soie, mais ces envois (111 tonnes dans
la meilleure année ) apparaissent comme bien minimes au regard
des quelque 10.000 tonnes de produits étrangers qu'absorbent
annuellement les fabriques françaises. Or, notre grande colonie
d Extrême-Orient se trouve dans des conditions exceptionnelle-
ment favorables pour la production de la soie: cette industrie y
est pratiquée depuis un temps immémorial, et si l'on se décide
a l'organiser scientifiquement et industriellement, elle pourra
Avaliser avec celles de la Chine et du Japon.
Après une étude approfondie de la question, il est apparu
que l'organisation de la sériciculture en Indochine devait, non
Plus être laissée aux initiatives locales, mais faire l'objet d'un
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noise et les techniciens du Groupement lyonnais.
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de la soie s'est constitué à Lyon en vue d'étudier les possibilités
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Pour la création d'une vaste industrie pouvant alimenter notre
Marché national d'une partie des soies grèges qu'il achète actu-
ellement au Japon ou en Chine, pour une somme qui a représenté
en 1920 un décaissement d'un milliard de francs.
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