Titre : L'Agriculture pratique des pays chauds : bulletin du Jardin colonial et des jardins d'essai des colonies françaises
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : France. Inspection générale de l'agriculture coloniale. Auteur du texte
Éditeur : A. Challamel (Paris)
Éditeur : Société d'éditions géographiques, maritimes et colonialesSociété d'éditions géographiques, maritimes et coloniales (Paris)
Date d'édition : 1912-06-01
Contributeur : Perrier, Edmond (1844-1921). Directeur de publication
Contributeur : Wery, Georges Eugène (1861-1936). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34427633b
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 14345 Nombre total de vues : 14345
Description : 01 juin 1912 01 juin 1912
Description : 1912/06/01 (A12,N111)-1912/06/30. 1912/06/01 (A12,N111)-1912/06/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6419792w
Source : CIRAD, 2012-231834
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
L'INDUSTRIE DES FIBKES D'ALOÈS 517
A Port-Louis, le prix moyen de vente fut, durant 1909, de 277
roupies environ la tonne. L'année suivante, le prix moyen de vente
atteignit approximativement 300 roupies, variant de 375 roupies
pour la qualité supérieure à 150 roupies pour la qualité inférieure.
Le prix de revient d'une tonne de fibre d'aloès peut être évalué
à 188 roupies. On voit par là la part de bénéfice laissée à l'indus-
triel.
Le « fourcroya gigantea » s.e plaît sur un sol sec et chaud, et à
Maurice 20.000 arpents de terre sont plantés en aloès. On peut dire
qu'après l'industrie de la canne à sucre, c'est le produit agricole le
plus important de la colonie. Il existe à Maurice 34 filatures d'aloès ;
toutes sont de peu d'importance, deux seulement peuvent fabriquer
deux tonnes de fibres par jour. Ces filatures sont actionnées soit
par la force hydraulique, soit par la vapeur. On voudrait étendre
davantage la culture de cette plante et compter moins sur les champs
à l'état sauvage. Les quelques plantations de a sisal » qu'on a faites
autour des filatures ont été satisfaisantes. Beaucoup de terrains qui
sont incultes par leur aridité conviendraient admirablement à la
culture du « fourcroya gigantea » et du « sisal ». On étendrait ainsi
la production des fibres, car cette industrie semble appelée à un
grand développement.
Cependant, le besoin de meilleures méthodes de manufacture et
de machines perfectionnées se fait sentir de plus en plus à Maurice.
Actuellement, on cherche un moyen plus efficace de décortication.,
Pour cela, il faudrait une machine portative, afin d'éviter les frais
très élevés de transport des feuilles qui contiennent une forte part
de déchet tout à fait inutilisable.
A part une petite quantité de fibres d'aloès qui est dirigée sur
notre port de Marseille, la presque totalité est envoyée sur le mar-
ché anglais. Il était question, il y a quelque temps, de pourparlers
entre des producteurs de Maurice et une grosse maison de Marseille
qui" devait passer un contrat ferme et acheter la production de plu-
sieurs filatures de la colonie.
Les droits de douane qui frappent les fibres d'aloès, ou « chanvre
de Maurioe » à leur sortie de l'île, sont d'une roupie, par tonne de
1000 kilogs.
André MAGNAN DE BELLEVUE,
Chancelier du Consulat de France.
A Port-Louis, le prix moyen de vente fut, durant 1909, de 277
roupies environ la tonne. L'année suivante, le prix moyen de vente
atteignit approximativement 300 roupies, variant de 375 roupies
pour la qualité supérieure à 150 roupies pour la qualité inférieure.
Le prix de revient d'une tonne de fibre d'aloès peut être évalué
à 188 roupies. On voit par là la part de bénéfice laissée à l'indus-
triel.
Le « fourcroya gigantea » s.e plaît sur un sol sec et chaud, et à
Maurice 20.000 arpents de terre sont plantés en aloès. On peut dire
qu'après l'industrie de la canne à sucre, c'est le produit agricole le
plus important de la colonie. Il existe à Maurice 34 filatures d'aloès ;
toutes sont de peu d'importance, deux seulement peuvent fabriquer
deux tonnes de fibres par jour. Ces filatures sont actionnées soit
par la force hydraulique, soit par la vapeur. On voudrait étendre
davantage la culture de cette plante et compter moins sur les champs
à l'état sauvage. Les quelques plantations de a sisal » qu'on a faites
autour des filatures ont été satisfaisantes. Beaucoup de terrains qui
sont incultes par leur aridité conviendraient admirablement à la
culture du « fourcroya gigantea » et du « sisal ». On étendrait ainsi
la production des fibres, car cette industrie semble appelée à un
grand développement.
Cependant, le besoin de meilleures méthodes de manufacture et
de machines perfectionnées se fait sentir de plus en plus à Maurice.
Actuellement, on cherche un moyen plus efficace de décortication.,
Pour cela, il faudrait une machine portative, afin d'éviter les frais
très élevés de transport des feuilles qui contiennent une forte part
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sieurs filatures de la colonie.
Les droits de douane qui frappent les fibres d'aloès, ou « chanvre
de Maurioe » à leur sortie de l'île, sont d'une roupie, par tonne de
1000 kilogs.
André MAGNAN DE BELLEVUE,
Chancelier du Consulat de France.
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