Presse et revues
88 pages
Titre : L'Agriculture pratique des pays chauds : bulletin du Jardin colonial et des jardins d'essai des colonies françaises
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : France. Inspection générale de l'agriculture coloniale. Auteur du texte
Éditeur : A. Challamel (Paris)
Éditeur : Société d'éditions géographiques, maritimes et colonialesSociété d'éditions géographiques, maritimes et coloniales (Paris)
Date d'édition : 1912-05-01
Contributeur : Perrier, Edmond (1844-1921). Directeur de publication
Contributeur : Wery, Georges Eugène (1861-1936). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34427633b
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 14345 Nombre total de vues : 14345
Description : 01 mai 1912 01 mai 1912
Description : 1912/05/01 (A12,N110)-1912/05/31. 1912/05/01 (A12,N110)-1912/05/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6419791g
Source : CIRAD, 2012-231834
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
LES PLANTATIONS D'ORANGERS
EN GUYANE NÉERLANDAISE
D'après M. Guermonprez, Vice Consul de France à Rotterdam,
la culture de l'oranger prend, dans la Guyane néerlandaise, une
importance qui mérite, peut-être, d'attirer l'attention de nos plan-
teurs de la Guyane française.
L'établissement d'une plantation, permettant d'espérer des béné-
fices suffisants et s'étendant, par suite, sur une surface de 120 hec-
tares nécessite un capital d'environ 420.000 francs, sans compter
les frais de construction des maisons d'habitation, magasins, etc.
Ce capital peut d'ailleurs être modifié suivant les occasions d'acqui -
sition d'anciennes plantations qui peuvent se produire.
Dès la septième année, les recettes surpassent les frais. Les
arbres produisent, en moyenne, 300 fruits par an, bien que ce
chiffre puisse s'élever jusqu'à 600 et même 1000.
Les fruits, déduction faite des frais de cueillette, d'emballage,
d'expédition, etc., laissent un bénéfice d'environ 0 fr. 05 la pièce.
Ce rendement peut d'ailleurs être augmenté si les oranges récol-
tées proviennent de variétés estimées ; celles-ci peuvent donner un
bénéfice atteignant 0 fr. 15 par fruit.
Les arbres portent des fruits dès la troisième année ; dès la cin-
quième, ils en donnent 50 et, dès la sixième, 150. A dix ans, ils
donnent de 3 à 600 fruits. Les plus vieux vont jusqu'à 1000.
On plante d'ordinaire 200 arbres par hectare.
La culture des orangers a été commencée en 1910 et a donné
lieu, cette année, à un développement assez sérieux. Quatre grandes
plantations sont, actuellement, en activité.
Quel que puisse être l'intérêt que présente une semblable plan-
tation, pour la Guyane française, il semble, pour les raisons con-
nues de tous, et dont la principale est la pénurie de main-d'œuvre,
que pendant longtemps encore, notre colonie du centre Amérique
ne pourra mettre à profit l'expérience spéciale acquise en Guyane
néerlandaise.
RÉCOLTE DE COTON EN ÉGYPTE
D'après les informations fournies par le Consul de France à
Alexandrie, la récolte de coton, pour la campagne 1911, peut être
définitivement fixée à 290.000 tonnes, malgré les conditions assez
défavorables du climat du début du mois de novembre. Ces cir-
constances ont été compensées, il est vrai, par des conditions
meilleures pour le resté dû mois.
EN GUYANE NÉERLANDAISE
D'après M. Guermonprez, Vice Consul de France à Rotterdam,
la culture de l'oranger prend, dans la Guyane néerlandaise, une
importance qui mérite, peut-être, d'attirer l'attention de nos plan-
teurs de la Guyane française.
L'établissement d'une plantation, permettant d'espérer des béné-
fices suffisants et s'étendant, par suite, sur une surface de 120 hec-
tares nécessite un capital d'environ 420.000 francs, sans compter
les frais de construction des maisons d'habitation, magasins, etc.
Ce capital peut d'ailleurs être modifié suivant les occasions d'acqui -
sition d'anciennes plantations qui peuvent se produire.
Dès la septième année, les recettes surpassent les frais. Les
arbres produisent, en moyenne, 300 fruits par an, bien que ce
chiffre puisse s'élever jusqu'à 600 et même 1000.
Les fruits, déduction faite des frais de cueillette, d'emballage,
d'expédition, etc., laissent un bénéfice d'environ 0 fr. 05 la pièce.
Ce rendement peut d'ailleurs être augmenté si les oranges récol-
tées proviennent de variétés estimées ; celles-ci peuvent donner un
bénéfice atteignant 0 fr. 15 par fruit.
Les arbres portent des fruits dès la troisième année ; dès la cin-
quième, ils en donnent 50 et, dès la sixième, 150. A dix ans, ils
donnent de 3 à 600 fruits. Les plus vieux vont jusqu'à 1000.
On plante d'ordinaire 200 arbres par hectare.
La culture des orangers a été commencée en 1910 et a donné
lieu, cette année, à un développement assez sérieux. Quatre grandes
plantations sont, actuellement, en activité.
Quel que puisse être l'intérêt que présente une semblable plan-
tation, pour la Guyane française, il semble, pour les raisons con-
nues de tous, et dont la principale est la pénurie de main-d'œuvre,
que pendant longtemps encore, notre colonie du centre Amérique
ne pourra mettre à profit l'expérience spéciale acquise en Guyane
néerlandaise.
RÉCOLTE DE COTON EN ÉGYPTE
D'après les informations fournies par le Consul de France à
Alexandrie, la récolte de coton, pour la campagne 1911, peut être
définitivement fixée à 290.000 tonnes, malgré les conditions assez
défavorables du climat du début du mois de novembre. Ces cir-
constances ont été compensées, il est vrai, par des conditions
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