Titre : L'Agriculture pratique des pays chauds : bulletin du Jardin colonial et des jardins d'essai des colonies françaises
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : France. Inspection générale de l'agriculture coloniale. Auteur du texte
Éditeur : A. Challamel (Paris)
Éditeur : Société d'éditions géographiques, maritimes et colonialesSociété d'éditions géographiques, maritimes et coloniales (Paris)
Date d'édition : 1912-05-01
Contributeur : Perrier, Edmond (1844-1921). Directeur de publication
Contributeur : Wery, Georges Eugène (1861-1936). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34427633b
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 14345 Nombre total de vues : 14345
Description : 01 mai 1912 01 mai 1912
Description : 1912/05/01 (A12,N110)-1912/05/31. 1912/05/01 (A12,N110)-1912/05/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6419791g
Source : CIRAD, 2012-231834
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
422 ÉTUDES ET MÉMOIRES
Cette fibre portait alors le nom commercial de Coton-soie de
Mudar.
Elle avait été employée à Londres, par MM. Thresher et Glennie
pour l'usage cité plus haut et pour de nombreux autres.
A Bornéo, d'après Brandis, on la tisserait. Balfour dit que l'on
fait avec ce textile, un fil doux rappelant le coton.
Ces nombreux usages avaient déjà retenu l'attention de certaines
personnes parmi lesquelles le Docteur Alexandre Hunter, qui en
avait parlé en janvier 1862, à une réunion de la Société Agricole
et Horticole de Madras 1.
é Bien avant, en 1856, Major Hollings avait exposé des tapis de
ce poil, confectionnés dans les prisons de Shahpur (Penjab).
Les expériences tentées par les manufacturiers anglais étaient
assez satisfaisantes, et l'on pensait à ce moment constituer des cul-
tures de ce textile.
A une période plus proche, vers 1903, on a vu la possibilité de
cultiver la plante moitié pour la fibre de la tige, et moitié pour
les aigrettes soyeuses et le caoutchouc 2. *
Dans. l'Inde, un autre emploi est à signaler - on attribue aux
aigrettes la propriété d'arrêter les hémorragies, et de modifier
salutairement les plaies de mauvaise nature.
Enfin, à l'égal des fibres de la tige, on a pensé à utiliser ces poils
pour la fabrication du papier; l'emploi en serait en effet facile,
mais : 1° le rendement par plante en est trop faible, et 20 la quan-
tité spontanée actuellement existante, n'alimenterait pas la fabrica-
tion pendant de longs jours, à moins que l'on en arrive à envisager
une culture, auquel cas la production ne semblerait pas rémunéra-
trice, étant donné le trop faible rendement des Calotropis. -
De l'emploi du latex comme caoutchouc ou comme gutta.
Nous avons vu, plus haut, que la plante renferme un latex
s'écoulant dès qu'on lui fait une blessure.
En effet, les laticifères sont extrêmement ramifiés, existant déjà
chez l'embryon, ils croissent proportionnellement à l'âge de la
1. Extrait d'une lettre de G. Lawson (Annals of the Bolanical Society of Canada,
op. cit.).
2. Extrait de : A Valuable Fibre plant (The Indian Textile Journal, op. cit.).
Cette fibre portait alors le nom commercial de Coton-soie de
Mudar.
Elle avait été employée à Londres, par MM. Thresher et Glennie
pour l'usage cité plus haut et pour de nombreux autres.
A Bornéo, d'après Brandis, on la tisserait. Balfour dit que l'on
fait avec ce textile, un fil doux rappelant le coton.
Ces nombreux usages avaient déjà retenu l'attention de certaines
personnes parmi lesquelles le Docteur Alexandre Hunter, qui en
avait parlé en janvier 1862, à une réunion de la Société Agricole
et Horticole de Madras 1.
é Bien avant, en 1856, Major Hollings avait exposé des tapis de
ce poil, confectionnés dans les prisons de Shahpur (Penjab).
Les expériences tentées par les manufacturiers anglais étaient
assez satisfaisantes, et l'on pensait à ce moment constituer des cul-
tures de ce textile.
A une période plus proche, vers 1903, on a vu la possibilité de
cultiver la plante moitié pour la fibre de la tige, et moitié pour
les aigrettes soyeuses et le caoutchouc 2. *
Dans. l'Inde, un autre emploi est à signaler - on attribue aux
aigrettes la propriété d'arrêter les hémorragies, et de modifier
salutairement les plaies de mauvaise nature.
Enfin, à l'égal des fibres de la tige, on a pensé à utiliser ces poils
pour la fabrication du papier; l'emploi en serait en effet facile,
mais : 1° le rendement par plante en est trop faible, et 20 la quan-
tité spontanée actuellement existante, n'alimenterait pas la fabrica-
tion pendant de longs jours, à moins que l'on en arrive à envisager
une culture, auquel cas la production ne semblerait pas rémunéra-
trice, étant donné le trop faible rendement des Calotropis. -
De l'emploi du latex comme caoutchouc ou comme gutta.
Nous avons vu, plus haut, que la plante renferme un latex
s'écoulant dès qu'on lui fait une blessure.
En effet, les laticifères sont extrêmement ramifiés, existant déjà
chez l'embryon, ils croissent proportionnellement à l'âge de la
1. Extrait d'une lettre de G. Lawson (Annals of the Bolanical Society of Canada,
op. cit.).
2. Extrait de : A Valuable Fibre plant (The Indian Textile Journal, op. cit.).
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