Titre : L'Agriculture pratique des pays chauds : bulletin du Jardin colonial et des jardins d'essai des colonies françaises
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : France. Inspection générale de l'agriculture coloniale. Auteur du texte
Éditeur : A. Challamel (Paris)
Éditeur : Société d'éditions géographiques, maritimes et colonialesSociété d'éditions géographiques, maritimes et coloniales (Paris)
Date d'édition : 1912-05-01
Contributeur : Perrier, Edmond (1844-1921). Directeur de publication
Contributeur : Wery, Georges Eugène (1861-1936). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34427633b
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 14345 Nombre total de vues : 14345
Description : 01 mai 1912 01 mai 1912
Description : 1912/05/01 (A12,N110)-1912/05/31. 1912/05/01 (A12,N110)-1912/05/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6419791g
Source : CIRAD, 2012-231834
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
MANIOC 359
semis de maïs est fait sans que le sol subisse aucune préparation.
Mais souvent les pluies de cette saison étant peu abondantes, la
deuxième récolte est médiocre (elle a lieu de décembre à janvier).
C'est alors que le terrain est préparé en billons ou en buttes, pour
recevoir les boutures de manioc que l'on met en terre en avril ou
mai. Cette plante occupe le sol un an, 18 mois, 2 ans et quelque-
fois 3 ans. La première récolte terminée, on refend les billons et les
buttes pour en refaire de nouveaux et replanter à nouveau du
manioc. Après ces cultures successives, le terrain est presque com-
plètement épuisé, les indigènes y font alors une culture d'ara-
chides.
Cette succession n'est pas de règle absolue, la deuxième culture
de maïs est souvent remplacée par un semis de haricots du pays ;
de même la première de manioc par de l'igname ou de la patate ;
ce qui amène à la combinaison suivante : 1° maïs, 2° maïs ou hari-
cot du pays, 3° manioc ou igname ou patate, 4° manioc, 5° arachide.
Le sol reste ensuite en jachère pendant 5 à 6 ans.
Cet assolement n'est suivi, comme il a été dit, que dans les
endroits où la culture du manioc est très répandue, c'est-à-dire aux
environs des grands centres indigènes. Dans les autres régions du
Bas- Dahomey , l'indigène procède différemment. Le terrain débroussé
et préparé, est dès les premières pluies planté de quelques lignes de
manioc séparées par une distance de 20 à 30 mètres. Cette planta-
tion terminée on sème dans les espaces inoccupés, du maïs qui est
récolté de juillet à août. Aussitôt après on fait un deuxième semis
de maïs, ou quelquefois de haricot du pays. Quand le manioc est
jugé bon à récolter on en coupe les tiges et on replante une nouvelle
rangée entre les anciennes lignes de plantation.
Les nouvelles surfaces laissées libres sont plantées en igname ou
en patate ; après ces diverses récoltes, on termine presque toujours
par un semis d'arachides.
En résumé, dans ce dernier cas, il y a continuellement du manioc
dans les champs, mais cette plante n'occupe toujours qu'une très
faible surface. -
La plantation du manioc se fait généralement au début de la
grande saison des pluies. Il arrive cependant que les indigènes
plantent en septembre ou octobre, au début de la petite saison.
Le manioc ne semble pas, sur la côte, trop souffrir du manque
d'humidité; par contre, il souffre beaucoup de l'excès d'eau, surtout
semis de maïs est fait sans que le sol subisse aucune préparation.
Mais souvent les pluies de cette saison étant peu abondantes, la
deuxième récolte est médiocre (elle a lieu de décembre à janvier).
C'est alors que le terrain est préparé en billons ou en buttes, pour
recevoir les boutures de manioc que l'on met en terre en avril ou
mai. Cette plante occupe le sol un an, 18 mois, 2 ans et quelque-
fois 3 ans. La première récolte terminée, on refend les billons et les
buttes pour en refaire de nouveaux et replanter à nouveau du
manioc. Après ces cultures successives, le terrain est presque com-
plètement épuisé, les indigènes y font alors une culture d'ara-
chides.
Cette succession n'est pas de règle absolue, la deuxième culture
de maïs est souvent remplacée par un semis de haricots du pays ;
de même la première de manioc par de l'igname ou de la patate ;
ce qui amène à la combinaison suivante : 1° maïs, 2° maïs ou hari-
cot du pays, 3° manioc ou igname ou patate, 4° manioc, 5° arachide.
Le sol reste ensuite en jachère pendant 5 à 6 ans.
Cet assolement n'est suivi, comme il a été dit, que dans les
endroits où la culture du manioc est très répandue, c'est-à-dire aux
environs des grands centres indigènes. Dans les autres régions du
Bas- Dahomey , l'indigène procède différemment. Le terrain débroussé
et préparé, est dès les premières pluies planté de quelques lignes de
manioc séparées par une distance de 20 à 30 mètres. Cette planta-
tion terminée on sème dans les espaces inoccupés, du maïs qui est
récolté de juillet à août. Aussitôt après on fait un deuxième semis
de maïs, ou quelquefois de haricot du pays. Quand le manioc est
jugé bon à récolter on en coupe les tiges et on replante une nouvelle
rangée entre les anciennes lignes de plantation.
Les nouvelles surfaces laissées libres sont plantées en igname ou
en patate ; après ces diverses récoltes, on termine presque toujours
par un semis d'arachides.
En résumé, dans ce dernier cas, il y a continuellement du manioc
dans les champs, mais cette plante n'occupe toujours qu'une très
faible surface. -
La plantation du manioc se fait généralement au début de la
grande saison des pluies. Il arrive cependant que les indigènes
plantent en septembre ou octobre, au début de la petite saison.
Le manioc ne semble pas, sur la côte, trop souffrir du manque
d'humidité; par contre, il souffre beaucoup de l'excès d'eau, surtout
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
- Auteurs similaires Jardin d'agronomie tropicale Jardin d'agronomie tropicale /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Jardin d'agronomie tropicale" or dc.contributor adj "Jardin d'agronomie tropicale")France France /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "France" or dc.contributor adj "France") Perrier Edmond Perrier Edmond /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Perrier Edmond" or dc.contributor adj "Perrier Edmond")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 7/88
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6419791g/f7.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6419791g/f7.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6419791g/f7.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6419791g
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6419791g
Facebook
Twitter