Titre : L'Agriculture pratique des pays chauds : bulletin du Jardin colonial et des jardins d'essai des colonies françaises
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : France. Inspection générale de l'agriculture coloniale. Auteur du texte
Éditeur : A. Challamel (Paris)
Éditeur : Société d'éditions géographiques, maritimes et colonialesSociété d'éditions géographiques, maritimes et coloniales (Paris)
Date d'édition : 1912-05-01
Contributeur : Perrier, Edmond (1844-1921). Directeur de publication
Contributeur : Wery, Georges Eugène (1861-1936). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34427633b
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 14345 Nombre total de vues : 14345
Description : 01 mai 1912 01 mai 1912
Description : 1912/05/01 (A12,N110)-1912/05/31. 1912/05/01 (A12,N110)-1912/05/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6419791g
Source : CIRAD, 2012-231834
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
414 ÉTUDES ET MÉMOIRES
que ces essences n'ont pas répondu du tout à leurs fonctions, du
fait qu'en saison sèche, à l'époque où le cacaoyer a le plus besoin
d'ombre, ils perdent régulièrement leurs feuilles et qu'ils ne forment
réellement un couvert que pendant la saison des pluies, alors que la
plantation développe un feuillage dense.
Au Gabon où on avait autrefois fondé de grands espoirs sur le
parassolier (Musanga Smithi), on semble avoir renoncé à peu près
totalement à l'ombrage.
J.-H. Hart, dans son livre, indique qu'après avoir été partisan de
la plantation non ombragée, il a complètement changé d'opinion et
qu'il a vu des plantations entières, détruites par la suppression des
arbres d'ombrage et des coupe-vents. Ce fait s'explique parfaitement
et s'observerait en Afrique dans les mêmes conditions. Une planta-
tion doit être dans tous les cas abritée du soleil et des vents.
Elle l'est du soleil dans un cas, par elle-même, si les cacaoyers
sont serrés, dans l'autre en partie par elle et en partie par les arbres
d'ombre.
Le milieu forestier ainsi reconstitué, n'est rompu dans un cas
comme dans l'autre, qu'au détriment de la plantation.
Si, cependant, le planteur voulait rester fidèle à la tradition, il
devrait, à notre avis, utiliser les essences d'ombre en usage aux
Antilles et à Java. Parmi les Erythrines, l'E. ombrosa sur les
coteaux et l'E. velutina dans les plaines où l'ombrage doit être
plus dense. Parmi les nombreuses essences proposées ces dernières
années nous n'en connaissons pas, à part les élœis que l'on doit
toujours conserver, qui puissent remplir utilement ce rôle sans gêner
plus ou moins la plantation.
L'Hevéa fournit un couvert trop dense et perd d'ailleurs ses
feuilles en saison sèche, dès que le climat devient tropical. Le
Funtumia en formation normale possède une cime petite et arrondie;
laissé à lui-même dès le jeune âge, il forme une charpente très irré-
gulière et une série de petites cimes touffues.
Comme brise-vente nous conseillerons en première ligne le Man-
guier, puis les Filaos.
Choix de la variété. Rendements observés.
La presque totalité du cacao africain est produit par la variété
Amelonado, qui se caractérise par la forme de son fruit, la forme et la
que ces essences n'ont pas répondu du tout à leurs fonctions, du
fait qu'en saison sèche, à l'époque où le cacaoyer a le plus besoin
d'ombre, ils perdent régulièrement leurs feuilles et qu'ils ne forment
réellement un couvert que pendant la saison des pluies, alors que la
plantation développe un feuillage dense.
Au Gabon où on avait autrefois fondé de grands espoirs sur le
parassolier (Musanga Smithi), on semble avoir renoncé à peu près
totalement à l'ombrage.
J.-H. Hart, dans son livre, indique qu'après avoir été partisan de
la plantation non ombragée, il a complètement changé d'opinion et
qu'il a vu des plantations entières, détruites par la suppression des
arbres d'ombrage et des coupe-vents. Ce fait s'explique parfaitement
et s'observerait en Afrique dans les mêmes conditions. Une planta-
tion doit être dans tous les cas abritée du soleil et des vents.
Elle l'est du soleil dans un cas, par elle-même, si les cacaoyers
sont serrés, dans l'autre en partie par elle et en partie par les arbres
d'ombre.
Le milieu forestier ainsi reconstitué, n'est rompu dans un cas
comme dans l'autre, qu'au détriment de la plantation.
Si, cependant, le planteur voulait rester fidèle à la tradition, il
devrait, à notre avis, utiliser les essences d'ombre en usage aux
Antilles et à Java. Parmi les Erythrines, l'E. ombrosa sur les
coteaux et l'E. velutina dans les plaines où l'ombrage doit être
plus dense. Parmi les nombreuses essences proposées ces dernières
années nous n'en connaissons pas, à part les élœis que l'on doit
toujours conserver, qui puissent remplir utilement ce rôle sans gêner
plus ou moins la plantation.
L'Hevéa fournit un couvert trop dense et perd d'ailleurs ses
feuilles en saison sèche, dès que le climat devient tropical. Le
Funtumia en formation normale possède une cime petite et arrondie;
laissé à lui-même dès le jeune âge, il forme une charpente très irré-
gulière et une série de petites cimes touffues.
Comme brise-vente nous conseillerons en première ligne le Man-
guier, puis les Filaos.
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La presque totalité du cacao africain est produit par la variété
Amelonado, qui se caractérise par la forme de son fruit, la forme et la
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