Presse et revues
88 pages
Titre : L'Agriculture pratique des pays chauds : bulletin du Jardin colonial et des jardins d'essai des colonies françaises
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : France. Inspection générale de l'agriculture coloniale. Auteur du texte
Éditeur : A. Challamel (Paris)
Éditeur : Société d'éditions géographiques, maritimes et colonialesSociété d'éditions géographiques, maritimes et coloniales (Paris)
Date d'édition : 1912-05-01
Contributeur : Perrier, Edmond (1844-1921). Directeur de publication
Contributeur : Wery, Georges Eugène (1861-1936). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34427633b
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 14345 Nombre total de vues : 14345
Description : 01 mai 1912 01 mai 1912
Description : 1912/05/01 (A12,N110)-1912/05/31. 1912/05/01 (A12,N110)-1912/05/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6419791g
Source : CIRAD, 2012-231834
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
402 ÉTUDES ET MÉMOIRES
contre de prospères, abritées dans de petits vallons aux pentes-
rocailleuses, rocheuses même mais où les rocs fracturés en tous
sens n'opposent aucun obstacle à l'écoulement rapide des eaux. Nous
en avons vu fréquemment formant des bandes étroites le long de
petits ruisseaux à eau vive, qui certainement sont submergées à
chaque forte pluie et se comportent fort bien. Il semble vraiment
que le cacaoyer ait trouvé là son terrain d'élection, à voir comment
il prospère partout où le place la fantaisie de l'indigène.
Ces sols ont une teneur moyenne ou même médiocre en éléments
fertilisants, mais ils sont dans tous les cas absolument sains et
perméables.
Le sol de la cacaoyère du Jardin d'essai d'Aburi en est un exemple
topique. Cet emplacement est peut-être un des plus pauvres de la
Colonie, certainement de toutes les cacaoyères que nous avons
observées ; il permet cependant, grâce aux soins éclairés du cura-
teur, d'obtenir des rendements remarquables de trois à cinq kilos
de fèves préparées par arbre.
Le tableau d'analyses ci-après indique la composition de quelques
sols types de cacaoyères.
Len° 1 est un sol silico-argileux rouge, de plateau, portant une
cacaoyère âgée de dix-huit ans.
Le n° 2 est un sol silico-humifère, brun, de coteau, portant une
cacaoyère âgée de quatre ans.
Le n° 3 est un sol siliceux, sous-sol argileux provenant de la
décomposition sur place de schistes.
Les nos 4 et 5 ont été prélevés en Côte d'Ivoire dans le bassin du
Comoé sur un plateau dans une plantation abandonnée, mais où les
cacaoyers avaient pris un beau développement.
Le n° 6 a été prélevé sur le plateau d'Abidjean dans la concession
de la Compagnie française.
Donc, en définitive, l'analyse du sol et du sous-sol ne peut donner
au planteur des indications sûres que sur son degré de fertilité et
éventuellement, la nécessité de l'usage d'engrais, mais elle est
totalement insuffisante. L'analyse physique est de beaucoup la plus
importante, combinée avec les indications de fertilité que fournit la
nature de la végétation, elle pourrait amplement suffire.
En principe il faut rej eter tous les sols argileux.
Ces terrains à sous-sol d'argile ne pourront être acceptés que
s'ils sont en pente forte et si le sol, épais d'au moins 58 à 60 cm.,
contre de prospères, abritées dans de petits vallons aux pentes-
rocailleuses, rocheuses même mais où les rocs fracturés en tous
sens n'opposent aucun obstacle à l'écoulement rapide des eaux. Nous
en avons vu fréquemment formant des bandes étroites le long de
petits ruisseaux à eau vive, qui certainement sont submergées à
chaque forte pluie et se comportent fort bien. Il semble vraiment
que le cacaoyer ait trouvé là son terrain d'élection, à voir comment
il prospère partout où le place la fantaisie de l'indigène.
Ces sols ont une teneur moyenne ou même médiocre en éléments
fertilisants, mais ils sont dans tous les cas absolument sains et
perméables.
Le sol de la cacaoyère du Jardin d'essai d'Aburi en est un exemple
topique. Cet emplacement est peut-être un des plus pauvres de la
Colonie, certainement de toutes les cacaoyères que nous avons
observées ; il permet cependant, grâce aux soins éclairés du cura-
teur, d'obtenir des rendements remarquables de trois à cinq kilos
de fèves préparées par arbre.
Le tableau d'analyses ci-après indique la composition de quelques
sols types de cacaoyères.
Len° 1 est un sol silico-argileux rouge, de plateau, portant une
cacaoyère âgée de dix-huit ans.
Le n° 2 est un sol silico-humifère, brun, de coteau, portant une
cacaoyère âgée de quatre ans.
Le n° 3 est un sol siliceux, sous-sol argileux provenant de la
décomposition sur place de schistes.
Les nos 4 et 5 ont été prélevés en Côte d'Ivoire dans le bassin du
Comoé sur un plateau dans une plantation abandonnée, mais où les
cacaoyers avaient pris un beau développement.
Le n° 6 a été prélevé sur le plateau d'Abidjean dans la concession
de la Compagnie française.
Donc, en définitive, l'analyse du sol et du sous-sol ne peut donner
au planteur des indications sûres que sur son degré de fertilité et
éventuellement, la nécessité de l'usage d'engrais, mais elle est
totalement insuffisante. L'analyse physique est de beaucoup la plus
importante, combinée avec les indications de fertilité que fournit la
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Ces terrains à sous-sol d'argile ne pourront être acceptés que
s'ils sont en pente forte et si le sol, épais d'au moins 58 à 60 cm.,
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