Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
LE CACAO AFRICAIN 397
A deux kilomètres de là, dans le même bassin, mais sur des col- lines peu élevées, une dépendance de la première plantation fut créée, à N'kaye, où les cacaoyers donnent des résultats satisfaisants.
L'analyse du sol de ces plantations, effectuée par M. Ammann, fait ressortir pour les deux, que la teneur en argile-humus est peu élevée, mais que l'argile se présente sous sa forme colloïdale. Cette parti- cularité se présente fréquemment pour ces sols de nature alluvion- naire que l'on rencontre dans la vallée proprement dite de tous les - fleuves africains dans leur bassin cotier. Ils possèdent apparemment toutes les qualités requises pour la culture: profondeur, homogénéité, richesse en humus ; ils portent toujours de la haute forêt. -
Cependant la ténuité des éléments qui, les composent, leur richesse en argile colloïdale et en humus, font que dès les premières pluies, leur teneur en eau devient considérable tant à cause du pouvoir rétentif de leurs éléments, que de leur situation en plaine qui amène la stagnation des eaux de pluies et de la nappe aquifère qui descend des collines avoisinantes.
En raison sèche, si le couvert de la plantation n'est pas complet, ces terrains se crevassent.
Par contre, situés à flanc de coteau, et libérés à cause de la pente de l'excès d'eau, qui dans le premier cas les rendait impropres à cer- taines cultures, ils deviennent des sols de premier ordre.
Sols et sous-sols des cacaoy ères d'Achouka et N'kaye (Congo français).
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
Facebook
Twitter