Titre : L'Agriculture pratique des pays chauds : bulletin du Jardin colonial et des jardins d'essai des colonies françaises
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : France. Inspection générale de l'agriculture coloniale. Auteur du texte
Éditeur : A. Challamel (Paris)
Éditeur : Société d'éditions géographiques, maritimes et colonialesSociété d'éditions géographiques, maritimes et coloniales (Paris)
Date d'édition : 1912-05-01
Contributeur : Perrier, Edmond (1844-1921). Directeur de publication
Contributeur : Wery, Georges Eugène (1861-1936). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34427633b
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 14345 Nombre total de vues : 14345
Description : 01 mai 1912 01 mai 1912
Description : 1912/05/01 (A12,N110)-1912/05/31. 1912/05/01 (A12,N110)-1912/05/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6419791g
Source : CIRAD, 2012-231834
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
380 ÉTUDES ET MÉMOIRES
rapports. A Constantinople, le laboratoire de la maison Taranto est
le plus ancien et son installation ne laisse rien à désirer : étuves,
cristalliseurs, appareils à faire le vide, tout est aménagé en vue
d'assurer la précision la plus parfaite dans les expertises, et du reste
les fils de M. Nissim Taranto sont tous deux des chimistes distingués
dont l'instruction s'est faite dans les meilleurs laboratoires d'Eu-
rope. Leur expérience ne saurait être mise en doute. Signalons, tou-
jours à Constantinople, le laboratoire plus récent de la Mson
Gulbenkian.
Echantillonnage. Voyons donc comment s'effectuentles échan-
tillonnages, puis l'essai et le titrage des opiums chez les négociants
exportateurs du produit.
Prenons un lot provenant de tel endroit, de Gueïvé par exemple.
Toutes les caisses sont ouvertes et les pains des diiférentes qualités,
jetés de droite et de gauche, sont mêlés ensemble. On prend alors
une ou deux caisses du mélange (caisses moyennes) et sur chacun
des pains ainsi mis à part on prélève un petit morceau d'opium
du volume d'une noisette. L'opium recueilli est alors pétri au cou-
teau dans un mortier, puis introduit dans des boîtes rondes, en fer-
blanc, d'une contenance de t)0 à 80 grammes, qui serviront d'échan-
tillons de référence pour le lot d'opium examiné. C'est également
cet opium qui sera utilisé pour établir le titrage en morphine.
[A suivre.) D' MILLANT.
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rapports. A Constantinople, le laboratoire de la maison Taranto est
le plus ancien et son installation ne laisse rien à désirer : étuves,
cristalliseurs, appareils à faire le vide, tout est aménagé en vue
d'assurer la précision la plus parfaite dans les expertises, et du reste
les fils de M. Nissim Taranto sont tous deux des chimistes distingués
dont l'instruction s'est faite dans les meilleurs laboratoires d'Eu-
rope. Leur expérience ne saurait être mise en doute. Signalons, tou-
jours à Constantinople, le laboratoire plus récent de la Mson
Gulbenkian.
Echantillonnage. Voyons donc comment s'effectuentles échan-
tillonnages, puis l'essai et le titrage des opiums chez les négociants
exportateurs du produit.
Prenons un lot provenant de tel endroit, de Gueïvé par exemple.
Toutes les caisses sont ouvertes et les pains des diiférentes qualités,
jetés de droite et de gauche, sont mêlés ensemble. On prend alors
une ou deux caisses du mélange (caisses moyennes) et sur chacun
des pains ainsi mis à part on prélève un petit morceau d'opium
du volume d'une noisette. L'opium recueilli est alors pétri au cou-
teau dans un mortier, puis introduit dans des boîtes rondes, en fer-
blanc, d'une contenance de t)0 à 80 grammes, qui serviront d'échan-
tillons de référence pour le lot d'opium examiné. C'est également
cet opium qui sera utilisé pour établir le titrage en morphine.
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