Titre : L'Agriculture pratique des pays chauds : bulletin du Jardin colonial et des jardins d'essai des colonies françaises
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : France. Inspection générale de l'agriculture coloniale. Auteur du texte
Éditeur : A. Challamel (Paris)
Éditeur : Société d'éditions géographiques, maritimes et colonialesSociété d'éditions géographiques, maritimes et coloniales (Paris)
Date d'édition : 1912-05-01
Contributeur : Perrier, Edmond (1844-1921). Directeur de publication
Contributeur : Wery, Georges Eugène (1861-1936). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34427633b
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 14345 Nombre total de vues : 14345
Description : 01 mai 1912 01 mai 1912
Description : 1912/05/01 (A12,N110)-1912/05/31. 1912/05/01 (A12,N110)-1912/05/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6419791g
Source : CIRAD, 2012-231834
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
MANIOC 365
En se réservant une marge de 50 p. 100 pour les frais de trans-
port et d'opérations, le commerce pourrait encore payer cette
récolte 290 et 440 francs sur place.
Aucune culture vivrière indigène ne laisserait au noir un revenu
brut aussi élevé; aussi n'est-il pas douteux que cette production
tout aussi bien que celle du maïs qui a fait ses preuves et que celle
de l'igname dont nous parlerons plus loin, se développera nécessai-
rement le jour où l'on offrira un débouché certain au cultivateur.
Le manioc s'exporte généralement sous forme de rondelles gros-
sièrement découpées et desséchées au soleil.
Les-essais d'exportation, sous cette forme, que nous avons tentés
ces dernières années, ont donné au point de vue de la conservation,
des résultats contradictoires, du fait de la dessiccation plus ou moins
parfaite des rondelles. Il faudra en outre substituer au découpage
à la main un découpage mécanique. Un essai a été tenté à Porto-
Novo avec un modèle semblable à un hache-paille constitué en prin-
cipe par un disque vertical, portant dans lé sens radial six couteaux
à lames très tranchantes, et alimenté par une trémie latérale. Le
fonctionnement de cet appareil pour être satisfaisant nécessiterait
une modification radicale de la trémie qui est mal agencée. Les
racines, au lieu de se présenter perpendiculairement au disque, se
disposent tangentiellement, de sorte que ce ne sont - plus des ron-
delles, mais des lames de toutes dimensions plus ou moins déchi-
quetées qui en sortent.
Ce résultat pourrait être obtenu en renversant l'équilibre de
l'appareil, le disque étant placé horizontalement, et la trémie ver-
ticale, étroite et pourvue de cannelures destinées à maintenir les
racines verticales.
Le marché anglais accepte très volontiers les racines coupées
en quatre dans le sens de la longueur et séchées. Cette préparation
plus expéditive mérite de retenir l'attention lorsque la saison sèche
est suffisamment marquée pour qu'il n'y ait pas à craindre de pour-
riture.
Le. manioc est employé en glucoserie et pour la fabrication de
l'alcool. Son rendement est assez élevé, il atteint généralement 42 à
44 de la matière mise en œuvre (avec une humidité de 12 °/0).
La fabrication de l'alcool en partant du manioc ne laisse pas de
résidus solides pouvant servir à l'alimentation du bétail ; les racines
sont en presque totalité saccharifiables. Dans le cas de racines de
En se réservant une marge de 50 p. 100 pour les frais de trans-
port et d'opérations, le commerce pourrait encore payer cette
récolte 290 et 440 francs sur place.
Aucune culture vivrière indigène ne laisserait au noir un revenu
brut aussi élevé; aussi n'est-il pas douteux que cette production
tout aussi bien que celle du maïs qui a fait ses preuves et que celle
de l'igname dont nous parlerons plus loin, se développera nécessai-
rement le jour où l'on offrira un débouché certain au cultivateur.
Le manioc s'exporte généralement sous forme de rondelles gros-
sièrement découpées et desséchées au soleil.
Les-essais d'exportation, sous cette forme, que nous avons tentés
ces dernières années, ont donné au point de vue de la conservation,
des résultats contradictoires, du fait de la dessiccation plus ou moins
parfaite des rondelles. Il faudra en outre substituer au découpage
à la main un découpage mécanique. Un essai a été tenté à Porto-
Novo avec un modèle semblable à un hache-paille constitué en prin-
cipe par un disque vertical, portant dans lé sens radial six couteaux
à lames très tranchantes, et alimenté par une trémie latérale. Le
fonctionnement de cet appareil pour être satisfaisant nécessiterait
une modification radicale de la trémie qui est mal agencée. Les
racines, au lieu de se présenter perpendiculairement au disque, se
disposent tangentiellement, de sorte que ce ne sont - plus des ron-
delles, mais des lames de toutes dimensions plus ou moins déchi-
quetées qui en sortent.
Ce résultat pourrait être obtenu en renversant l'équilibre de
l'appareil, le disque étant placé horizontalement, et la trémie ver-
ticale, étroite et pourvue de cannelures destinées à maintenir les
racines verticales.
Le marché anglais accepte très volontiers les racines coupées
en quatre dans le sens de la longueur et séchées. Cette préparation
plus expéditive mérite de retenir l'attention lorsque la saison sèche
est suffisamment marquée pour qu'il n'y ait pas à craindre de pour-
riture.
Le. manioc est employé en glucoserie et pour la fabrication de
l'alcool. Son rendement est assez élevé, il atteint généralement 42 à
44 de la matière mise en œuvre (avec une humidité de 12 °/0).
La fabrication de l'alcool en partant du manioc ne laisse pas de
résidus solides pouvant servir à l'alimentation du bétail ; les racines
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