Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
200 ÉTUDES ET MÉMOIRES
La moyenne générale de la vente, réalisa 84 fr. 55 par quintal.
Après déduction des différentes charges, manutention, fret, assu- rance, commission, il resta dû aux fermiers 70 fr, 30 par quintal.
A la même époque le prix payé sur place par les négociants locaux était de 62 fr. 50, ce qui revient à dire que le bénéfice net prélevé par le commerce local était de près de 13 °/0 du prix d'achat.
Un fermier vendant à cette date au commerce local n'aurait donc obtenu pour sa part brute que 74 0 du prix de vente en Europe, au lieu de 81 ° 0 par vente directe.
Cette proportion de 84 0 semble élevée ; en réalité il faut en déduire les frais de transport dans l'intérieur qui sont parfois fort élevés et qui, au tarif de 1 fr. 85 par charge de 60 livres anglaises (27 kilogr.) diminuent cette part de 4,5 ° 0 par jour de portage.
M. Tudhope, Directeur de l'agriculture, cite le cas de cacaos por- tés pendant sept à huit jours et dont le transport coûte quelque- fois plus de la moité du prix de vente sur place.
Les prix payés sur les principaux marchés pour la saison 19011 (décembre, janvier) ainsi que la part nette revenant au producteur d'après un prix de vente moyen, en Angleterre, de 62 fr. 50 le quintal anglais, sont indiqués au tableau ci-dessous :
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Aymensahet Dodowah (Marchés centraux à demi-journée d'Accra). 33.60 .">3 Adosso (Marché situé à une journée de marche des premiers).,. 30.40 t') 'J Kankang-Kokurantumi (Marchés situés le premier à 5, le second à 4 jours de marche des premiers). 23.35 37,5 Coomassie. (Tête de la voie ferrée de l'Ashanti) 42 "/„
La part nette du fermier, décroît donc proportionnellement avec la distance à la côte; il y a lieu d'ailleurs de déduire encore de la
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