Titre : L'Agriculture pratique des pays chauds : bulletin du Jardin colonial et des jardins d'essai des colonies françaises
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : France. Inspection générale de l'agriculture coloniale. Auteur du texte
Éditeur : A. Challamel (Paris)
Éditeur : Société d'éditions géographiques, maritimes et colonialesSociété d'éditions géographiques, maritimes et coloniales (Paris)
Date d'édition : 1912-03-01
Contributeur : Perrier, Edmond (1844-1921). Directeur de publication
Contributeur : Wery, Georges Eugène (1861-1936). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34427633b
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 14345 Nombre total de vues : 14345
Description : 01 mars 1912 01 mars 1912
Description : 1912/03/01 (A12,N108)-1912/03/31. 1912/03/01 (A12,N108)-1912/03/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6419789d
Source : CIRAD, 2012-231834
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
198 ÉTUDES ET MÉMOIRES
IV. - Commerce.
Les pratiques commerciales usitées pour le cacao, sont exacte-
met celles en usage pour tous les' produits africains. On achète les
fèves comme on achète le caoutchouc, les amandes de palme, etc.,
etc. Même système d'achat, mêmes conséquences.
Dans l'intérieur, ce sont des traitants indigènes qui pourchassent
là marchandise, achetant directement au fermier ou coxant lesarri-
vages sur les petits marchés. Ils reçoivent des maisons qui les
emploient, un salaire fixe et une commission proportionnelle à la
quantité achetée. Leur seule préoccupation revient donc à en acheter
le- plus possible ; le cacao apporté est-il bien ou mal lavé, sec ou
encore humide, ce sont là des considérations sans valeur.
Le fermier n'a par suite aucun scrupule de présenter une denrée
mal préparée, aussi évite-t-il avec soin de la faire sécher convena-
blement puisqu'elle lui est achetée au poids.
Il convient d'ajouter qu'il est de pratique assez courante de tru-
quer les pesées au détriment du vendeur et naturellement au béné-
fice personnel du traitant.
A la côte, sur les grands marchés, les commis indigènes chargés
de l'achat sont peut-être plus attentifs à la qualité de la marchan-
dise, ils font assez fréquemment des réfactions sensibles sur le prix
des lots mal venus et en refusent même.
Aussi pour qui a étudié de près ces pratiques commerciales, il ne
fait pas de doute que les négociants locaux qui traitent le cacao, ont la
plus grande part de responsabilité dans la mauvaise réputation du
produit de cette colonie. Ils sont directement cause, en refusant
d'établir des prix correspondant à différents types de préparation,
du travail particulièrement défectueux que l'indigène fait subir à la
fève.
Ce n'est que tout récemment (fin 1909) que, sur les grands mar-
chés de Dodovoah, Aymensah, Akuse et Coomasie, ils ont con-
senti à faire une différence assez sensible de prix entre le cacao fer-
menté et celui qui ne l'est pas.
Sur les marchés de l'intérieur la situation est restée la même,
nous avons en cours de route reçu maintes fois les doléances de
fermiers tout disposés à suivre les conseils des agents de l'agricul-
ture, qui en étaient empêchés par l'impossibilité d'obtenir un meil-
leur prix pour des cacaos bien préparés.
IV. - Commerce.
Les pratiques commerciales usitées pour le cacao, sont exacte-
met celles en usage pour tous les' produits africains. On achète les
fèves comme on achète le caoutchouc, les amandes de palme, etc.,
etc. Même système d'achat, mêmes conséquences.
Dans l'intérieur, ce sont des traitants indigènes qui pourchassent
là marchandise, achetant directement au fermier ou coxant lesarri-
vages sur les petits marchés. Ils reçoivent des maisons qui les
emploient, un salaire fixe et une commission proportionnelle à la
quantité achetée. Leur seule préoccupation revient donc à en acheter
le- plus possible ; le cacao apporté est-il bien ou mal lavé, sec ou
encore humide, ce sont là des considérations sans valeur.
Le fermier n'a par suite aucun scrupule de présenter une denrée
mal préparée, aussi évite-t-il avec soin de la faire sécher convena-
blement puisqu'elle lui est achetée au poids.
Il convient d'ajouter qu'il est de pratique assez courante de tru-
quer les pesées au détriment du vendeur et naturellement au béné-
fice personnel du traitant.
A la côte, sur les grands marchés, les commis indigènes chargés
de l'achat sont peut-être plus attentifs à la qualité de la marchan-
dise, ils font assez fréquemment des réfactions sensibles sur le prix
des lots mal venus et en refusent même.
Aussi pour qui a étudié de près ces pratiques commerciales, il ne
fait pas de doute que les négociants locaux qui traitent le cacao, ont la
plus grande part de responsabilité dans la mauvaise réputation du
produit de cette colonie. Ils sont directement cause, en refusant
d'établir des prix correspondant à différents types de préparation,
du travail particulièrement défectueux que l'indigène fait subir à la
fève.
Ce n'est que tout récemment (fin 1909) que, sur les grands mar-
chés de Dodovoah, Aymensah, Akuse et Coomasie, ils ont con-
senti à faire une différence assez sensible de prix entre le cacao fer-
menté et celui qui ne l'est pas.
Sur les marchés de l'intérieur la situation est restée la même,
nous avons en cours de route reçu maintes fois les doléances de
fermiers tout disposés à suivre les conseils des agents de l'agricul-
ture, qui en étaient empêchés par l'impossibilité d'obtenir un meil-
leur prix pour des cacaos bien préparés.
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