Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
LE PALÉTUVIER AU MOZAMBIQUE
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grandes difficultés sur plusieurs points, parce qu'elle est facilitée par les cours d'eau.
L'Allemagne (Hambourg) et les États-Unis d'Amérique importent la presque totalité des écorces.
La dernière récolte a donné 11.023 tonnes de ce produit, d'une valeur de 429.118 fr.
Le cours actuel est de : 10 reis (0 fr. 05) le kilo à Ibo, Quelimane et Chinde, 6 reis à Mozambique, - 7 reis à Inhambane et Beira.
Les principales exportations se sont faites par Inhambane (1.437 tonnes), Chinde (2.485 tonnes), Beira (2.855 tonnes) et Mozam- bique (4.019 tonnes).
Il y a, sur la. côte d'lnhaniliane, depuis la pointe de Linga-Linga, jusqu'à Bazaruto, beaucoup de palétuviers qui restent inexploités; les concessionnaires ont dû surseoir à l'exploitation, les moyens de transport jusqu'au port d'Inhambane leur faisant défaut. Lorsque ces concessionnaires auront trouvé les avances nécessaires pour l'achat de chalands et remorqueurs, la région pourra fournir la plus grande quantité d'écorce de palétuviers du Mozambique, si l'on pense que, dans la seule baie de « Pomene », il y aurait 50.000 tonnes d'écorces à enlever.
L'exploitation dans la région de Chinde, Quelimane et Angoche est également appelée à prendre une forte extension.
(Le prix moyen du fret de l'écorce de palétuviers pour l'Europe est de 37 fr. 30 la tonne ou m3.) La coupe des palétuviers est prohibée dans le district de Louren- ço-Marquès pendant un certain nombre d'années. Les autorités se sont, en effet, émues de la disparition rapide de ces arbres. Je crois, d'ailleurs, que le Gouvernement Général étudie une proposition semblable pour ce qui concerne diverses parties des autres districts placés sous son administration directe, c'est-à-dire Inhambane, Quelimane (Chinde) et Mozambique.
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