Titre : L'Agriculture pratique des pays chauds : bulletin du Jardin colonial et des jardins d'essai des colonies françaises
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : France. Inspection générale de l'agriculture coloniale. Auteur du texte
Éditeur : A. Challamel (Paris)
Éditeur : Société d'éditions géographiques, maritimes et colonialesSociété d'éditions géographiques, maritimes et coloniales (Paris)
Date d'édition : 1908-05-01
Contributeur : Perrier, Edmond (1844-1921). Directeur de publication
Contributeur : Wery, Georges Eugène (1861-1936). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34427633b
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 14345 Nombre total de vues : 14345
Description : 01 mai 1908 01 mai 1908
Description : 1908/05/01 (A8,N62)-1908/05/31. 1908/05/01 (A8,N62)-1908/05/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64197791
Source : CIRAD, 2012-231834
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 02/09/2013
436 NOTES
La laine est longue (0 m 15 à 0m 25), en mèches pointues et
vrillées. Le brin est parfois fin et onctueux.
Le mouton du Macina est exploité à la fois pour la viande, le
lait et la laine.
Le prix d'un mouton varie de 1 à 6 francs suivant la région et
l'état de la bête. Dans certains centres d'élevage il serait possible
de réunir des troupeaux importants au prix moyen de 2 fr. par tête.
Les bêtes sont tondues deux fois par an : en fin septembre-
octobre, au commencement de la saison sèche, quand elles sont
rentrées du Sahel, et vers la fin de la saison froide, en février. Ces
deux tontes fournissent approximativement 1 kilo de laine. La
première tonte donne un produit moins propre, car la toison se
salit davantage pendant l'hivernage que pendant la saison sèche.
Les Foulbés utilisent une partie de la laine de leurs troupeaux
pour la confection de couvertures blanches dites « Kassas » parfois
ornées de dessins assez habilement brodés en noir, rouge et jaune,
de sortes de tentures tissées en fils de différentes couleurs, dési-
gnées sous le nom d'Arkilé, qui remplacent le moustiquaire, de
vêtements d'homme et de pagnes. Ils en emploient aussi une
certaine quantité pour rembourrer leurs selles.
La laine est filée par les femmes, dans la maison du producteur
généralement. Le fil est porté soit au marché, soit directement
chez le tisserand qui le tisse à forfait. Le tissage revient à plus de
la moitié du prix de l'étoffe tissée.
Le mouton du Macina est exploité aussi pour le lait et la viande.
Le lait de brebis forme la base de l'alimentation des bergers quand
ils font paître leurs troupeaux loin de leurs villages. Il est employé
concurremment avec les laits de vache et de chèvre pour la prépa-
ration du beurre.
Quant à la viande elle est moins estimée que celle du mouton
sans laine. Celui-ci est préféré aussi pour l'engraissement. Les
mâles destinés à l'engraissement sont généralement castrés de 1 à
2 ans, par écrasement des cordons, pris entre deux baguettes, à
petits coups donnés avec un bâton.
Enfin; la peau est utilisée par les cordonniers indigènes. Pour
faciliter l'épilage, les cordonniers emploient la feuille pilée d'une
Asclépiadée nommée Lequel Sakèhé par les habitants de ces régions.
Le tannage est obtenu au moyen des gousses de l'Acacia arabica de
La laine est longue (0 m 15 à 0m 25), en mèches pointues et
vrillées. Le brin est parfois fin et onctueux.
Le mouton du Macina est exploité à la fois pour la viande, le
lait et la laine.
Le prix d'un mouton varie de 1 à 6 francs suivant la région et
l'état de la bête. Dans certains centres d'élevage il serait possible
de réunir des troupeaux importants au prix moyen de 2 fr. par tête.
Les bêtes sont tondues deux fois par an : en fin septembre-
octobre, au commencement de la saison sèche, quand elles sont
rentrées du Sahel, et vers la fin de la saison froide, en février. Ces
deux tontes fournissent approximativement 1 kilo de laine. La
première tonte donne un produit moins propre, car la toison se
salit davantage pendant l'hivernage que pendant la saison sèche.
Les Foulbés utilisent une partie de la laine de leurs troupeaux
pour la confection de couvertures blanches dites « Kassas » parfois
ornées de dessins assez habilement brodés en noir, rouge et jaune,
de sortes de tentures tissées en fils de différentes couleurs, dési-
gnées sous le nom d'Arkilé, qui remplacent le moustiquaire, de
vêtements d'homme et de pagnes. Ils en emploient aussi une
certaine quantité pour rembourrer leurs selles.
La laine est filée par les femmes, dans la maison du producteur
généralement. Le fil est porté soit au marché, soit directement
chez le tisserand qui le tisse à forfait. Le tissage revient à plus de
la moitié du prix de l'étoffe tissée.
Le mouton du Macina est exploité aussi pour le lait et la viande.
Le lait de brebis forme la base de l'alimentation des bergers quand
ils font paître leurs troupeaux loin de leurs villages. Il est employé
concurremment avec les laits de vache et de chèvre pour la prépa-
ration du beurre.
Quant à la viande elle est moins estimée que celle du mouton
sans laine. Celui-ci est préféré aussi pour l'engraissement. Les
mâles destinés à l'engraissement sont généralement castrés de 1 à
2 ans, par écrasement des cordons, pris entre deux baguettes, à
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Enfin; la peau est utilisée par les cordonniers indigènes. Pour
faciliter l'épilage, les cordonniers emploient la feuille pilée d'une
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Le tannage est obtenu au moyen des gousses de l'Acacia arabica de
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