Titre : L'Agriculture pratique des pays chauds : bulletin du Jardin colonial et des jardins d'essai des colonies françaises
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : France. Inspection générale de l'agriculture coloniale. Auteur du texte
Éditeur : A. Challamel (Paris)
Éditeur : Société d'éditions géographiques, maritimes et colonialesSociété d'éditions géographiques, maritimes et coloniales (Paris)
Date d'édition : 1908-05-01
Contributeur : Perrier, Edmond (1844-1921). Directeur de publication
Contributeur : Wery, Georges Eugène (1861-1936). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34427633b
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 14345 Nombre total de vues : 14345
Description : 01 mai 1908 01 mai 1908
Description : 1908/05/01 (A8,N62)-1908/05/31. 1908/05/01 (A8,N62)-1908/05/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64197791
Source : CIRAD, 2012-231834
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 02/09/2013
434 NOTÊS
dans le Macina, en amont de ce lac, en décembre seulement en
aval dans l'Issa-Ber.
A l'époque de l'étiage les plaines abandonnées par les eaux
constituent de vastes prairies peuplées de nombreux troupeaux de
zébus, de moutons et de chèvres. Les plus beaux pâturages sont
ceux où le riz sauvage pousse en court gazon à la faveur des pluies,
attendant l'inondation pour s'élancer.
Souvent la savane est haute et formée de graminées diverses
dont certaines ont une réelle valeur comme plantes fourragères. ,
De place en place elle est coupée de bas-fonds dans lesquels
l'eau séjourne et où s'épanouissent de splendides nénuphars ; autour
de ces bas-fonds, dans les terres marécageuses, se rencontrent de
nombreuses plantes qui rappellent les herbes et les fleurs des plaines
humides de France. Le bourgou, graminée aquatique précieuse par
les qualités nutritives que lui donne une assez grande richesse en
sucre, végète encore dans les chenaux pendant qu'il s'affaisse et se
dessèche sur les rives découvertes par la décrue.
Les villes et les villages sont installés soit sur des tertres argi-
leux alluviens, soit sur des dunes de sable d'origine éolienne, soit
encore, mais beaucoup plus rarement, sur des masses rocheuses.
Ces éminences portent aussi les parcs à bétail, les différentes
cultures d'hivernage et la végétation ligneuse qui parfois est assez
dense.
Quand l'inondation se produit la végétation aquatique qui som-
meillait dans les plaines asséchées repart vigoureusement, défiant
la crue.
L'élevage est souvent pratiqué par les Foulbés : on trouve bien
dans le nord de cette région des pasteurs touaregs, mais ceux-ci
se contentent généralement de venir périodiquement faire paître
leur bétail à la limite de la zone inondée et ne sont guère installés
à l'intérieur.
Les Foulbés de la région du lac Débo sont sédentaires, leurs
principaux villages sont en effet établis sur des emplacements
fixes, mais ils envoient leurs troupeaux dans les pays voisins quand
l'utilité -s'en fait sentir. Pour n'être pas décimés par la maladie les
moutons du Macina doivent changer constamment de pâturages.
Ils quittent la zone d'inondation en juin-juillet, au commencement
des pluies, et transhument vers des régions plus sèches. A cette
époque du reste les plaines basses situées en amont du Débo sont
dans le Macina, en amont de ce lac, en décembre seulement en
aval dans l'Issa-Ber.
A l'époque de l'étiage les plaines abandonnées par les eaux
constituent de vastes prairies peuplées de nombreux troupeaux de
zébus, de moutons et de chèvres. Les plus beaux pâturages sont
ceux où le riz sauvage pousse en court gazon à la faveur des pluies,
attendant l'inondation pour s'élancer.
Souvent la savane est haute et formée de graminées diverses
dont certaines ont une réelle valeur comme plantes fourragères. ,
De place en place elle est coupée de bas-fonds dans lesquels
l'eau séjourne et où s'épanouissent de splendides nénuphars ; autour
de ces bas-fonds, dans les terres marécageuses, se rencontrent de
nombreuses plantes qui rappellent les herbes et les fleurs des plaines
humides de France. Le bourgou, graminée aquatique précieuse par
les qualités nutritives que lui donne une assez grande richesse en
sucre, végète encore dans les chenaux pendant qu'il s'affaisse et se
dessèche sur les rives découvertes par la décrue.
Les villes et les villages sont installés soit sur des tertres argi-
leux alluviens, soit sur des dunes de sable d'origine éolienne, soit
encore, mais beaucoup plus rarement, sur des masses rocheuses.
Ces éminences portent aussi les parcs à bétail, les différentes
cultures d'hivernage et la végétation ligneuse qui parfois est assez
dense.
Quand l'inondation se produit la végétation aquatique qui som-
meillait dans les plaines asséchées repart vigoureusement, défiant
la crue.
L'élevage est souvent pratiqué par les Foulbés : on trouve bien
dans le nord de cette région des pasteurs touaregs, mais ceux-ci
se contentent généralement de venir périodiquement faire paître
leur bétail à la limite de la zone inondée et ne sont guère installés
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Les Foulbés de la région du lac Débo sont sédentaires, leurs
principaux villages sont en effet établis sur des emplacements
fixes, mais ils envoient leurs troupeaux dans les pays voisins quand
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moutons du Macina doivent changer constamment de pâturages.
Ils quittent la zone d'inondation en juin-juillet, au commencement
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