Titre : L'Agriculture pratique des pays chauds : bulletin du Jardin colonial et des jardins d'essai des colonies françaises
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : France. Inspection générale de l'agriculture coloniale. Auteur du texte
Éditeur : A. Challamel (Paris)
Éditeur : Société d'éditions géographiques, maritimes et colonialesSociété d'éditions géographiques, maritimes et coloniales (Paris)
Date d'édition : 1908-05-01
Contributeur : Perrier, Edmond (1844-1921). Directeur de publication
Contributeur : Wery, Georges Eugène (1861-1936). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34427633b
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 14345 Nombre total de vues : 14345
Description : 01 mai 1908 01 mai 1908
Description : 1908/05/01 (A8,N62)-1908/05/31. 1908/05/01 (A8,N62)-1908/05/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64197791
Source : CIRAD, 2012-231834
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 02/09/2013
LES FORÊTS DE LA COTE D'IVOIRE 357
Gold-Coast, dès 1895, franchit la frontière anglaise et s'étendit
sur l lndénié et le Bondoukou : un grand marché de caoutchouc se
créa à Aboisso, point terminus des caravanes de ces provinces :
un autre naquit à Tiassalé, où s'arrêtent les caravanes du Baoulé.
Un troisième fait actuellement son apparition à Soubré sur la
Sassandra.
Aujourd'hui seulement, on commence à récolter le caoutchouc
dans les districts les plus profonds de la forêt. Cette production
compense l'épuisement des lianes de la savane, dans la zone sou-
danienne et, sans cet apport de la forêt de la Côte d'Ivoire, exploi-
tation qui durera encore de nombreuses années, la production en
caoutchouc de l'Afrique Occidentale serait déjà en régression.
Jusqu'à ces derniers temps, on avait cru à tort que le caoutchouc
de la forêt avait la même origine que celui du Soudan, c'est-à-dire
la liane gohine, on constata ensuite l'existence d'un arbre à caout-
chouc, le Funtumia elastica. Les investigations auxquelles nous
venons de nous livrer montrent que les essences productrices sont
beaucoup plus nombreuses qu'on ne le pensait, et donnent des
sortes de caoutchouc différentes les unes des autres, ce qui explique
la grande variété de caoutchouc commercial exporté par la Côte
d'Ivoire, caoutchouc que l'administration sera impuissante à uni-
fier.
De même en ce qui concerne les colas de la Côte d'Ivoire, ali-
mentant une branche importante du commerce soudanais, nos
connaissances sont restées longtemps rudimentaires.
Dans ce genre encore, il y a multiplicité d'espèces donnant des
produits de qualités très différentes et la sorte la plus prisée est
fournie par un arbre spécial à l'intérieur de la forêt.
Quelques autres produits de la forêt, les fibres de piassava, la
gomme Copal, ont donné lieu parfois à de faibles exportations. Des
cultures telles que celle du café et du cacao que la forêt pourrait
produire en grande quantité, ont été l'objet de soins de certains
colons, mais jamais d'une façon rationnelle.
Les produits végétaux, que nous venons d'énumérer sont les
seuls qui jusqu'à présent ont donné lieu à un commerce, mais il en
existe d'autres également utilisables et c'est précisément le rôle
d'une mission scientifique à signaler, en quelque sorte en avant-
garde, les ressources naturèlles qui doivent fixer l'attention de
l'administration et du commerce dans les pays où s'étend notre
action.
Gold-Coast, dès 1895, franchit la frontière anglaise et s'étendit
sur l lndénié et le Bondoukou : un grand marché de caoutchouc se
créa à Aboisso, point terminus des caravanes de ces provinces :
un autre naquit à Tiassalé, où s'arrêtent les caravanes du Baoulé.
Un troisième fait actuellement son apparition à Soubré sur la
Sassandra.
Aujourd'hui seulement, on commence à récolter le caoutchouc
dans les districts les plus profonds de la forêt. Cette production
compense l'épuisement des lianes de la savane, dans la zone sou-
danienne et, sans cet apport de la forêt de la Côte d'Ivoire, exploi-
tation qui durera encore de nombreuses années, la production en
caoutchouc de l'Afrique Occidentale serait déjà en régression.
Jusqu'à ces derniers temps, on avait cru à tort que le caoutchouc
de la forêt avait la même origine que celui du Soudan, c'est-à-dire
la liane gohine, on constata ensuite l'existence d'un arbre à caout-
chouc, le Funtumia elastica. Les investigations auxquelles nous
venons de nous livrer montrent que les essences productrices sont
beaucoup plus nombreuses qu'on ne le pensait, et donnent des
sortes de caoutchouc différentes les unes des autres, ce qui explique
la grande variété de caoutchouc commercial exporté par la Côte
d'Ivoire, caoutchouc que l'administration sera impuissante à uni-
fier.
De même en ce qui concerne les colas de la Côte d'Ivoire, ali-
mentant une branche importante du commerce soudanais, nos
connaissances sont restées longtemps rudimentaires.
Dans ce genre encore, il y a multiplicité d'espèces donnant des
produits de qualités très différentes et la sorte la plus prisée est
fournie par un arbre spécial à l'intérieur de la forêt.
Quelques autres produits de la forêt, les fibres de piassava, la
gomme Copal, ont donné lieu parfois à de faibles exportations. Des
cultures telles que celle du café et du cacao que la forêt pourrait
produire en grande quantité, ont été l'objet de soins de certains
colons, mais jamais d'une façon rationnelle.
Les produits végétaux, que nous venons d'énumérer sont les
seuls qui jusqu'à présent ont donné lieu à un commerce, mais il en
existe d'autres également utilisables et c'est précisément le rôle
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