Titre : L'Agriculture pratique des pays chauds : bulletin du Jardin colonial et des jardins d'essai des colonies françaises
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : France. Inspection générale de l'agriculture coloniale. Auteur du texte
Éditeur : A. Challamel (Paris)
Éditeur : Société d'éditions géographiques, maritimes et colonialesSociété d'éditions géographiques, maritimes et coloniales (Paris)
Date d'édition : 1908-05-01
Contributeur : Perrier, Edmond (1844-1921). Directeur de publication
Contributeur : Wery, Georges Eugène (1861-1936). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34427633b
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 14345 Nombre total de vues : 14345
Description : 01 mai 1908 01 mai 1908
Description : 1908/05/01 (A8,N62)-1908/05/31. 1908/05/01 (A8,N62)-1908/05/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64197791
Source : CIRAD, 2012-231834
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 02/09/2013
356 ÉTUDES ET MÉMOIRES
à étudier les diverses variétés de ce palmier qui fournissent pour-
tant des huiles de qualités très différentes.
On a ensuite cherché à exploiter les bois mais, comme on ne
savait auxquels donner la préférence dans tout ce dédale d'essences
variées qui peuplent la forêt, c'est presque le hasard qui a arrangé
les choses : vers 1890, un créole de la Réunion, employé à la
maison Verdier, M. Picard, expédiait en France un tronc de Khaya
dont le bois l'avait frappé par sa beauté. Ce bois fut trouvé simi-
laire de l'acajou et demandé par le commerce européen. C'est
ainsi qu'est né, sur les bords du golfe de Guinée le commerce de
l'acajou africain qui tend de plus en plus à supplanter l'acajou
d'Amérique.
En dehors du Khaya, beaucoup d'autres essences imitent l'aca-
jou : on les a toujours négligées : par contre, on a recherché les
billes figurées, remarquables par la beauté de leurs coloris et de
leurs dessins, mais qui ne sont que des accidents très rares que
présentent les Khaya qui ont poussé dans certaines conditions et
sur lesquels une exploitation bien agencée ne doit pas compter. La
recherche exclusive de ces billes est aussi anormale, qu'on me per-
mette l'expression, que le serait la recherche de grosses pétites
dans une exploitation aurifère. -
Il est inutile de mentionner les rares tentatives qui ont été faites
pour tirer parti des autres sortes de bois de la forêt de la Côte
d'Ivoire : elles n'ont été précédées d'aucune étude sur place et le
hasard ne s'est pas montré là aussi favorable que pour l'acajou.
Ensuite est venue l'exploitation du caoutchouc.
Depuis de nombreuses années, les maigres lianes du Soudan, de
la Casamance et de Guinée étaient en pleine production et l'on ne
cherchait point à aller exploiter dans la forêt la précieuse gomme
élastique. Du reste, quel Dioula, quel commerçant européen eût
osé s'aventurer au milieu de cette sylve immense habitée par des
populations hostiles à toute pénétration ?
Mais l'exploitation du caoutchouc, au Soudan, gagnait peu à
peu vers le sud.
Dès 1898, elle avait atteint Touba et Séguéla.
En 1899, on commençait à saigner les lianes aux environs de
Sikasso, de Bobo-Dioulasso et jusque dans le territoire de Kong.
L'exploitation gagna peu à peu le nord de la Côte d'Ivoire, puis
le Baoulé. La récolte du caoutchouc déjà très avancée aussi à la.
à étudier les diverses variétés de ce palmier qui fournissent pour-
tant des huiles de qualités très différentes.
On a ensuite cherché à exploiter les bois mais, comme on ne
savait auxquels donner la préférence dans tout ce dédale d'essences
variées qui peuplent la forêt, c'est presque le hasard qui a arrangé
les choses : vers 1890, un créole de la Réunion, employé à la
maison Verdier, M. Picard, expédiait en France un tronc de Khaya
dont le bois l'avait frappé par sa beauté. Ce bois fut trouvé simi-
laire de l'acajou et demandé par le commerce européen. C'est
ainsi qu'est né, sur les bords du golfe de Guinée le commerce de
l'acajou africain qui tend de plus en plus à supplanter l'acajou
d'Amérique.
En dehors du Khaya, beaucoup d'autres essences imitent l'aca-
jou : on les a toujours négligées : par contre, on a recherché les
billes figurées, remarquables par la beauté de leurs coloris et de
leurs dessins, mais qui ne sont que des accidents très rares que
présentent les Khaya qui ont poussé dans certaines conditions et
sur lesquels une exploitation bien agencée ne doit pas compter. La
recherche exclusive de ces billes est aussi anormale, qu'on me per-
mette l'expression, que le serait la recherche de grosses pétites
dans une exploitation aurifère. -
Il est inutile de mentionner les rares tentatives qui ont été faites
pour tirer parti des autres sortes de bois de la forêt de la Côte
d'Ivoire : elles n'ont été précédées d'aucune étude sur place et le
hasard ne s'est pas montré là aussi favorable que pour l'acajou.
Ensuite est venue l'exploitation du caoutchouc.
Depuis de nombreuses années, les maigres lianes du Soudan, de
la Casamance et de Guinée étaient en pleine production et l'on ne
cherchait point à aller exploiter dans la forêt la précieuse gomme
élastique. Du reste, quel Dioula, quel commerçant européen eût
osé s'aventurer au milieu de cette sylve immense habitée par des
populations hostiles à toute pénétration ?
Mais l'exploitation du caoutchouc, au Soudan, gagnait peu à
peu vers le sud.
Dès 1898, elle avait atteint Touba et Séguéla.
En 1899, on commençait à saigner les lianes aux environs de
Sikasso, de Bobo-Dioulasso et jusque dans le territoire de Kong.
L'exploitation gagna peu à peu le nord de la Côte d'Ivoire, puis
le Baoulé. La récolte du caoutchouc déjà très avancée aussi à la.
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