Titre : L'Agriculture pratique des pays chauds : bulletin du Jardin colonial et des jardins d'essai des colonies françaises
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : France. Inspection générale de l'agriculture coloniale. Auteur du texte
Éditeur : A. Challamel (Paris)
Éditeur : Société d'éditions géographiques, maritimes et colonialesSociété d'éditions géographiques, maritimes et coloniales (Paris)
Date d'édition : 1908-04-01
Contributeur : Perrier, Edmond (1844-1921). Directeur de publication
Contributeur : Wery, Georges Eugène (1861-1936). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34427633b
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 14345 Nombre total de vues : 14345
Description : 01 avril 1908 01 avril 1908
Description : 1908/04/01 (A8,N61)-1908/04/30. 1908/04/01 (A8,N61)-1908/04/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6419778m
Source : CIRAD, 2012-231834
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 02/09/2013
Plantes oléagineuses spontanées.
PALMISTE OU PALMIER A HUILE
Le palmiste (Elæis guineensis Jacq.) est un palmier très exploité
sur la côte occidentale d'Afrique, où il pousse à l'état sauvage. On le
trouve dans tout le Bas-Dahomey, dans les terrains les plus variés.
Mais dans les bas-fonds humides formés de fertiles terrains d'alluvions
sa végétation est plus vigoureuse que sur les plateaux arides et secs.
Il n'est en général l'objet d'aucune culture, d'aucun soin, et sa
multiplication s'effectue naturellement par sçmis.
Toutefois, depuis quelques années, au Dahomey, un certain nombre
d'indigènes ont apporté des soins aux arbres existant, d'autres ont -créé
des palmeraies dans lesquelles ils ont fait, pendant 7 à 8 ans, des cul-
tures intercalaires vivrières. Les-conséquences de celles-ci, favorables aux
plantations, ont été l'ameublissement du sol et la suppression des feux de
brousse. C'est principalement aux environs de Porto-Novo et du côté
d'Adjarra que ces cultures ont été établies.
Dans le Bas-Dahomey, la variété la plus fréquente fournit des fruits de
la grosseur d'un œuf de pigeon. Leur noyau, très dur, est entouré d'une
pulpe orangée et fibreuse riche en matière oléagineuse. Un épiderme très
mince enveloppe cette pulpe.
Certains palmiers donneraient des fruits à noyaux tendres et ces fruits
produiraient une huile de qualité supérieure.
Une variété spéciale, bien déterminée, est connue sous le nom de pal-
mier fétiche. Elle donne peu de fruits et le produit en est employé par
les féticheurs comme huile sainte.
Les fruits du palmier à huile se détachent du régime lorsqu'ils sont
trop avancés, mais la plupart sont cueillis sur l'arbre, opération assez
pénible car le palmier atteint souvent 7 et 8 mètres de hauteur.
Avant d'employer les fruits pour la fabrication de l'huile, les régimes
sont mis en tas jusqu'à ce que les fruits se détachent ou bien ceux-ci
sont sép-arés. à la main. Ils sont ensuite abandonnés quelques jours dans
des jarres en terre où ils subissent un commencement de fermentation.
Puis on les soumet à une série d'opérations que nous décrirons à propos
des produits du groupe III et qui a pour but l'extraction de l'huile du
péricarpe charnu et la séparation de la noix.
PALMISTE OU PALMIER A HUILE
Le palmiste (Elæis guineensis Jacq.) est un palmier très exploité
sur la côte occidentale d'Afrique, où il pousse à l'état sauvage. On le
trouve dans tout le Bas-Dahomey, dans les terrains les plus variés.
Mais dans les bas-fonds humides formés de fertiles terrains d'alluvions
sa végétation est plus vigoureuse que sur les plateaux arides et secs.
Il n'est en général l'objet d'aucune culture, d'aucun soin, et sa
multiplication s'effectue naturellement par sçmis.
Toutefois, depuis quelques années, au Dahomey, un certain nombre
d'indigènes ont apporté des soins aux arbres existant, d'autres ont -créé
des palmeraies dans lesquelles ils ont fait, pendant 7 à 8 ans, des cul-
tures intercalaires vivrières. Les-conséquences de celles-ci, favorables aux
plantations, ont été l'ameublissement du sol et la suppression des feux de
brousse. C'est principalement aux environs de Porto-Novo et du côté
d'Adjarra que ces cultures ont été établies.
Dans le Bas-Dahomey, la variété la plus fréquente fournit des fruits de
la grosseur d'un œuf de pigeon. Leur noyau, très dur, est entouré d'une
pulpe orangée et fibreuse riche en matière oléagineuse. Un épiderme très
mince enveloppe cette pulpe.
Certains palmiers donneraient des fruits à noyaux tendres et ces fruits
produiraient une huile de qualité supérieure.
Une variété spéciale, bien déterminée, est connue sous le nom de pal-
mier fétiche. Elle donne peu de fruits et le produit en est employé par
les féticheurs comme huile sainte.
Les fruits du palmier à huile se détachent du régime lorsqu'ils sont
trop avancés, mais la plupart sont cueillis sur l'arbre, opération assez
pénible car le palmier atteint souvent 7 et 8 mètres de hauteur.
Avant d'employer les fruits pour la fabrication de l'huile, les régimes
sont mis en tas jusqu'à ce que les fruits se détachent ou bien ceux-ci
sont sép-arés. à la main. Ils sont ensuite abandonnés quelques jours dans
des jarres en terre où ils subissent un commencement de fermentation.
Puis on les soumet à une série d'opérations que nous décrirons à propos
des produits du groupe III et qui a pour but l'extraction de l'huile du
péricarpe charnu et la séparation de la noix.
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