Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 02/09/2013
MALADIES DES CAFÉIERS 249
partie renflée de celle-ci, sont à peu près sphériques, mais présentent un pédicelle cylindrique, plus ou moins long, large de 40 ja ; ils portent au sommet une ouverture à peine proéminente, 4 ou 5 fois dentée. Les asques sont d'apparence franchement dissemblable, mais toujours atténués à la base, tantôt de forme ovale-allongée, tantôt fortement épaissis à la partie moyenne ; leurs dimensions varient entre 30 et 35 p. de longueur et 11 à 26 de largeur. Les ascospores, au nombre de 4 à 8, diversement disposées dans l'asque et d'abord hya- lines, prennent ensuite une teinte olivacée-fuligineuse et acquièrent 3 cloisons. Leur forme est ovale-allongée, avec l'avant-dernier com- partiment épaissi ; leurs dimensions sont de 13 à 16 p. de longueur sur 5 p. de largeur.
Cette espèce possède des formes conidiennes très variées : Conio- thecium, Brachysporium, Torula, Triposporium. La forme Brachysporium a des conidies assez pâles, 5 ou 6 fois septées, atténuées à la partie supérieure, d'une dimension de 40 à 60 fi. sur 3 à 4 [i. de large.
Puttemans n'a rencontré dans les préparations qu'il a faites aucune - pycnide ou plutôt aucune fructification mûre donnant des conidies pycnidiennes. Il croit toutefois probable que la forme représentée par la lettre A de la Fig. 7, Pl. XLVIII, se rapporte à une pycnide, mais stérile.
La seconde espèce décrite par Puttemans est le Limacinia coffei- cola.
Cette espèce se trouvait être la forme la plus répandue sur les échantillons examinés, et sur bien des feuilles elle était la seule forme ascospore visible. Le mycélium sur lequel elle se développait et les formes conidiennes qui l'entouraient semblaient pourtant absolument identiques au mycélium et aux formes conidiennes du Capnodium décrit par le même auteur, avec cette différence pour- tant, que c'est aux endroits où la forme ascospore Capnodium s'était développée isolément, que les Triposporium. manquaient généralement, alors qu'ils accompagnaient au contraire très abon- damment la forme Limacinia. Il a été toutefois impossible de recon- naître si cette dernière espèce a une relation quelconque avec le Capnodium hrasiliense.
Cette espèce montre des périthèces d'un noir fuligineux, conoïdes, dépourvus d'ouverture, avec un col un peu tronqué au sommet ; la partie moyenne et supérieure du périthèce porte des
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