Titre : L'Agriculture pratique des pays chauds : bulletin du Jardin colonial et des jardins d'essai des colonies françaises
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : France. Inspection générale de l'agriculture coloniale. Auteur du texte
Éditeur : A. Challamel (Paris)
Éditeur : Société d'éditions géographiques, maritimes et colonialesSociété d'éditions géographiques, maritimes et coloniales (Paris)
Date d'édition : 1908-03-01
Contributeur : Perrier, Edmond (1844-1921). Directeur de publication
Contributeur : Wery, Georges Eugène (1861-1936). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34427633b
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 14345 Nombre total de vues : 14345
Description : 01 mars 1908 01 mars 1908
Description : 1908/03/01 (A8,N60)-1908/03/31. 1908/03/01 (A8,N60)-1908/03/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64197776
Source : CIRAD, 2012-231834
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 02/09/2013
226 ÉTUDES ET MÉMOIRES
Copals.
Sous ce nom générique on désigne, dans le commerce, des résines très
différentes. Comme le fait M. Jacob de CORDEMOY, nous étudierons succes-
sivement les copals d'Afrique et le copal d'Amérique.
Copals d'Afrique. — De Madagascar, de Zanzibar et de la côte
orientale d'Afrique proviennent les copals durs, les plus estimés.
A Madagascar la résine de copal est fournie par une Légumineuse,
YHymensea verrucosa Gaertn., très grand arbre pouvant atteindre 35-
40 mètres de hauteur. L'indigène recherche le copal dur demi-fossile,
anciennement exsudé, et qui forme des dépôts dans le sol, au pied de
l'arbre. Il récolte aussi la résine (copal vert) qui suinte de toutes les
parties du copalier et pratique des incisions dans l'écorce. La population
malgache connaît l'usage du copal et l'emploie pour vernir des meubles,
mais cette résine est surtout exploitée en vue de l'exportation.
On en exporte de Madagascar tous les ans plusieurs tonnes. Les chiffres
donnés dans les statistiques sous la rubrique gommes correspondent sans
doute au copal. Les voici :
Années Poids Valeurs
en tonnes en francs
- - -
1901 19 17.896
1902 12 18.357
1903 10 12.995
Années Poids Valeurs
en tonnes en francs
1904 28 76.032
1905 28 45.683
Les exportations des trois premiers mois de 1906 ont été de 7 tonnes
(valeur 8.957 fr.).
Le copalier pousse en abondance à Zanzibar, où l'on.trouve aussi du
copal fossile. L'arbre tend à disparaître du Mozambique, mais par contre
les dépôts de copal dans le sol sont abondants sur les côtes.
La production de Zanzibar et des côtes du Mozambique est beaucoup
plus importante que celle de Madagascar (500 tonnes au moins).
L'Afrique occidentale fournit un copal produit, en majeure partie, par
une Légumineuse le Copaifera capallina H. Bn. Cet arbre habite la
Haute-Guinée, Sierra-Leone, le Gabon, le Congo, la Côte d'Ivoire. Là
encore, on trouve le copal vert récolté sur les arbres vivants et le copal
fossile enfoui dans le sol, produit des forêts disparues.
Le copal vert est extrait par incisions et s'écoule dans de petits pots en
argile qu'on remplace tous les deux ou trois jours. A Sierra-Leone il se
fait un important commerce de ce produit.
Copals.
Sous ce nom générique on désigne, dans le commerce, des résines très
différentes. Comme le fait M. Jacob de CORDEMOY, nous étudierons succes-
sivement les copals d'Afrique et le copal d'Amérique.
Copals d'Afrique. — De Madagascar, de Zanzibar et de la côte
orientale d'Afrique proviennent les copals durs, les plus estimés.
A Madagascar la résine de copal est fournie par une Légumineuse,
YHymensea verrucosa Gaertn., très grand arbre pouvant atteindre 35-
40 mètres de hauteur. L'indigène recherche le copal dur demi-fossile,
anciennement exsudé, et qui forme des dépôts dans le sol, au pied de
l'arbre. Il récolte aussi la résine (copal vert) qui suinte de toutes les
parties du copalier et pratique des incisions dans l'écorce. La population
malgache connaît l'usage du copal et l'emploie pour vernir des meubles,
mais cette résine est surtout exploitée en vue de l'exportation.
On en exporte de Madagascar tous les ans plusieurs tonnes. Les chiffres
donnés dans les statistiques sous la rubrique gommes correspondent sans
doute au copal. Les voici :
Années Poids Valeurs
en tonnes en francs
- - -
1901 19 17.896
1902 12 18.357
1903 10 12.995
Années Poids Valeurs
en tonnes en francs
1904 28 76.032
1905 28 45.683
Les exportations des trois premiers mois de 1906 ont été de 7 tonnes
(valeur 8.957 fr.).
Le copalier pousse en abondance à Zanzibar, où l'on.trouve aussi du
copal fossile. L'arbre tend à disparaître du Mozambique, mais par contre
les dépôts de copal dans le sol sont abondants sur les côtes.
La production de Zanzibar et des côtes du Mozambique est beaucoup
plus importante que celle de Madagascar (500 tonnes au moins).
L'Afrique occidentale fournit un copal produit, en majeure partie, par
une Légumineuse le Copaifera capallina H. Bn. Cet arbre habite la
Haute-Guinée, Sierra-Leone, le Gabon, le Congo, la Côte d'Ivoire. Là
encore, on trouve le copal vert récolté sur les arbres vivants et le copal
fossile enfoui dans le sol, produit des forêts disparues.
Le copal vert est extrait par incisions et s'écoule dans de petits pots en
argile qu'on remplace tous les deux ou trois jours. A Sierra-Leone il se
fait un important commerce de ce produit.
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