Titre : L'Agriculture pratique des pays chauds : bulletin du Jardin colonial et des jardins d'essai des colonies françaises
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : France. Inspection générale de l'agriculture coloniale. Auteur du texte
Éditeur : A. Challamel (Paris)
Éditeur : Société d'éditions géographiques, maritimes et colonialesSociété d'éditions géographiques, maritimes et coloniales (Paris)
Date d'édition : 1908-02-01
Contributeur : Perrier, Edmond (1844-1921). Directeur de publication
Contributeur : Wery, Georges Eugène (1861-1936). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34427633b
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 14345 Nombre total de vues : 14345
Description : 01 février 1908 01 février 1908
Description : 1908/02/01 (A8,N59)-1908/02/28. 1908/02/01 (A8,N59)-1908/02/28.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6419776s
Source : CIRAD, 2012-231834
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 02/09/2013
172
COMMUNICATIONS DIVERSES
A Tucuman et à Cordoba, la culture du coton est encore restreinte mais
pourrait prendre des proportions considérables. C'est en somme au Chaco que
cette culture s'étend le plus rapidement en dépit des ravages causés par une
maladie qui sévit sur les cotonniers et qu'on appelle la « rouja » ; on est en
effet arrivé à combattre cette maladie d'une façon efficace ; la qualité mar-
chande qu'on produit donne une soie assez longue et qui aurait été fort appré-
ciée au Havre et à Liverpool où l'on en a expédié depuis quelques années de
certaines quantités. A Corrientes, la culture qui nous occupe est encore à ses
débuts.
A Misiones, le coton souffre des dégàts causés par les fourmis ; de plus la
main-d'œuvre pour la récolte y est chère ; ce dernier inconvénient se fait du
reste sentir dans toute la République Argentine.
Le prix moyen du coton brut, rendu aux ports Barranqueras, de Posadas ou
de Corrientes, a été l'année dernière de 0,16 cts de piastre (0 fr. 35); cette année,
les contrats ont été passés sur une base de 0,18 (0 fr. 39) le kilo (la piastre vaut
actuellement 2 fr. 20'environ). C'est au Chaco que l'industrie cotonnière s'est le
mieux développée comme nous venons de le dire ; on y compte un grand nombre
d'égraineuses, qui ont nettoyé l'année dernière 800 tonnes environ de coton ;
la moitié de la récolte a été utilisée à Buenos-Ayres ; l'autre moitié a été exportée
plus spécialement sur Liverpool. Les graines ont été vendues à la fabrique de
Colonelli, la seule qui possède ici l'outillage nécessaire à la fabrication de
l'huile de coton. Les trois petites sociétés qui s'étaient créées au début pour
l'utilisation du coton se sont fondues en une seule, la Sociedad de Hilanderias
Argentinas de Algodon, au capital de 2.000.000 piastres (4.400.000 francs) ;
cette société possède un important établissement à General Vedia (Chaco).
Elle possède en outre une dizaine d'égraineuses à Résislencia et, à Buenos-
Ayres, une filature dont les broches peuvent produire 2.000 kilos de filés par
jour. Cette société qui achète environ 400 tonnes sur place, a été obligée,
cette année, de passer des contrats à des prix plus élevés que l'année der-
nière; ces contrats alimentent son usine sans qu'elle ait besoin de recourir à
l'importation.
Le coton est également utilisé sur place pour la confection de couvre-pieds,
ainsi que par une ou deux usines de coton hydrophile ; quant aux déchets ils
servent à faire des matelas.
La culture du coton paraît appelée à un grand avenir dans la République
Argentine ; les jésuites le cultivaient déjà aux Misiones et nous croyons que
les capitaux qui s'engageraient dans cette voie y trouveraient un emploi
rémunérateur.
Voici d'ailleurs quelques chiffres qui permettront de se rendre compte de
l'état actuel des cotonneries de la République Argentine. On estime à 7.000.000
de kilos la récolte de la présente année ; les 4.644 hectares occupés par cet
arbuste textile se répartissent entre les provinces ou territoires suivants :
Chaco, 3.280 hectares; Formosa, 111 hectares; Misiones, 68 hectares; Cor-
rientes, 495 hectares; Santa Fé, 275 hectares; Catamarca, 22 hectares; La
Rioja, 215 hectares. -
Les cotons importés cette année dans la République Argentine ne dépassent
pas le chiffre de 52.682 kilos et la valeur de 15.000 piastres (36.000 francs.)
COMMUNICATIONS DIVERSES
A Tucuman et à Cordoba, la culture du coton est encore restreinte mais
pourrait prendre des proportions considérables. C'est en somme au Chaco que
cette culture s'étend le plus rapidement en dépit des ravages causés par une
maladie qui sévit sur les cotonniers et qu'on appelle la « rouja » ; on est en
effet arrivé à combattre cette maladie d'une façon efficace ; la qualité mar-
chande qu'on produit donne une soie assez longue et qui aurait été fort appré-
ciée au Havre et à Liverpool où l'on en a expédié depuis quelques années de
certaines quantités. A Corrientes, la culture qui nous occupe est encore à ses
débuts.
A Misiones, le coton souffre des dégàts causés par les fourmis ; de plus la
main-d'œuvre pour la récolte y est chère ; ce dernier inconvénient se fait du
reste sentir dans toute la République Argentine.
Le prix moyen du coton brut, rendu aux ports Barranqueras, de Posadas ou
de Corrientes, a été l'année dernière de 0,16 cts de piastre (0 fr. 35); cette année,
les contrats ont été passés sur une base de 0,18 (0 fr. 39) le kilo (la piastre vaut
actuellement 2 fr. 20'environ). C'est au Chaco que l'industrie cotonnière s'est le
mieux développée comme nous venons de le dire ; on y compte un grand nombre
d'égraineuses, qui ont nettoyé l'année dernière 800 tonnes environ de coton ;
la moitié de la récolte a été utilisée à Buenos-Ayres ; l'autre moitié a été exportée
plus spécialement sur Liverpool. Les graines ont été vendues à la fabrique de
Colonelli, la seule qui possède ici l'outillage nécessaire à la fabrication de
l'huile de coton. Les trois petites sociétés qui s'étaient créées au début pour
l'utilisation du coton se sont fondues en une seule, la Sociedad de Hilanderias
Argentinas de Algodon, au capital de 2.000.000 piastres (4.400.000 francs) ;
cette société possède un important établissement à General Vedia (Chaco).
Elle possède en outre une dizaine d'égraineuses à Résislencia et, à Buenos-
Ayres, une filature dont les broches peuvent produire 2.000 kilos de filés par
jour. Cette société qui achète environ 400 tonnes sur place, a été obligée,
cette année, de passer des contrats à des prix plus élevés que l'année der-
nière; ces contrats alimentent son usine sans qu'elle ait besoin de recourir à
l'importation.
Le coton est également utilisé sur place pour la confection de couvre-pieds,
ainsi que par une ou deux usines de coton hydrophile ; quant aux déchets ils
servent à faire des matelas.
La culture du coton paraît appelée à un grand avenir dans la République
Argentine ; les jésuites le cultivaient déjà aux Misiones et nous croyons que
les capitaux qui s'engageraient dans cette voie y trouveraient un emploi
rémunérateur.
Voici d'ailleurs quelques chiffres qui permettront de se rendre compte de
l'état actuel des cotonneries de la République Argentine. On estime à 7.000.000
de kilos la récolte de la présente année ; les 4.644 hectares occupés par cet
arbuste textile se répartissent entre les provinces ou territoires suivants :
Chaco, 3.280 hectares; Formosa, 111 hectares; Misiones, 68 hectares; Cor-
rientes, 495 hectares; Santa Fé, 275 hectares; Catamarca, 22 hectares; La
Rioja, 215 hectares. -
Les cotons importés cette année dans la République Argentine ne dépassent
pas le chiffre de 52.682 kilos et la valeur de 15.000 piastres (36.000 francs.)
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