Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1898-10-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 octobre 1898 05 octobre 1898
Description : 1898/10/05 (A2,N17,T3). 1898/10/05 (A2,N17,T3).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6419694c
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
108 REVUE DES CULTURES COLONIALES
J'avais supposé tout d'abord que le faible rendement du Manihot pouvait être
dû à la disposition des incisions faites : à cet effet j'ai pratiqué des incisions de
différentes formes qui développées ont les dispositions suivantes :
La disposition indiquée parla figure 1 est celle qui est généralement adoptée ;
elle ne donne qu'une faible quantité de latex; au bout de quelques minutes,
l'écoulement cesse pour ne plus continuer. Si au bout de quelques jours on fait
des incisions latérales intercalaires,
on obtient une quantité de latex infé-
rieure à la précédente. Après cette
deuxième incision, il n'est plus guère
possible d'obtenir du latex dans la
région limitée par les incisions, dont
la distance de la base au sommet a
près de deux mètres. Cette disposition
permet d'inciser la moitié de l'arbre
environ; l'année suivante, la partie
non incisée peut être traitée à son
tour, mais la cicatrisation des pre-
mières blessures doit être complète
si l'on veut éviter la mort de la
plante. En procédant de la sorte, on
peut obtenir 80 grammes environ de
caoutchouc sec.
Afin de diminuer l'influence des incisions latérales sur la végétation et de per-
mettre plus facilement la cicatrisation des blessures faites, j'ai cherché si la dis-
position indiquée par la figure 2 ne permettrait pas d'obtenir en même temps une
plus grande quantité de latex. La distance des incisions latérales est de 80 mil-
limètres environ, la première étant au niveau du sol, les incisions verticales ont
été faites avec un canif, les impaires le premier jour et distantes de 10 centi-
mètres. Deux jours après les incisions intercalaires indiquées par les chiffres
pairs ont été faites de la même façon que précédemment. La quantité de caout-
chouc obtenue a été de 94 grammes, chiffre sensiblement le même que pour la
J'avais supposé tout d'abord que le faible rendement du Manihot pouvait être
dû à la disposition des incisions faites : à cet effet j'ai pratiqué des incisions de
différentes formes qui développées ont les dispositions suivantes :
La disposition indiquée parla figure 1 est celle qui est généralement adoptée ;
elle ne donne qu'une faible quantité de latex; au bout de quelques minutes,
l'écoulement cesse pour ne plus continuer. Si au bout de quelques jours on fait
des incisions latérales intercalaires,
on obtient une quantité de latex infé-
rieure à la précédente. Après cette
deuxième incision, il n'est plus guère
possible d'obtenir du latex dans la
région limitée par les incisions, dont
la distance de la base au sommet a
près de deux mètres. Cette disposition
permet d'inciser la moitié de l'arbre
environ; l'année suivante, la partie
non incisée peut être traitée à son
tour, mais la cicatrisation des pre-
mières blessures doit être complète
si l'on veut éviter la mort de la
plante. En procédant de la sorte, on
peut obtenir 80 grammes environ de
caoutchouc sec.
Afin de diminuer l'influence des incisions latérales sur la végétation et de per-
mettre plus facilement la cicatrisation des blessures faites, j'ai cherché si la dis-
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plus grande quantité de latex. La distance des incisions latérales est de 80 mil-
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été faites avec un canif, les impaires le premier jour et distantes de 10 centi-
mètres. Deux jours après les incisions intercalaires indiquées par les chiffres
pairs ont été faites de la même façon que précédemment. La quantité de caout-
chouc obtenue a été de 94 grammes, chiffre sensiblement le même que pour la
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