Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1898-09-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 septembre 1898 05 septembre 1898
Description : 1898/09/05 (A2,N16,T3). 1898/09/05 (A2,N16,T3).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6419693z
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
VARIÉTÉS 81.
Il existe à la station agronomique des parcelles de terre de bonne qualité, mais
celles-ci sont réservées d'une manière générale, aux plantes dont il est difficile
de se procurer des graines et pour les cultures encore peu connues (Exemple :
là canaigre — Rumex hymenosepalus), qu'il est nécessaire de placer au début
dans des conditions aussi bonnes que possible.
La station agronomique de Tananarive,dont l'installation avait été décidée en
principe au commencement de 1896, n'a été créée que peu de temps après l'arri-
vée à Madagascar du général Gallieni, par arrêté du 12 février 1897.
Cet établissement, dont le principal but est de renseigner les colons sur toutes
les questions relatives à l'agriculture et d'apppendre à connaître les ressources
agricoles de Madagascar en centralisant tous les renseignements agronomiques
recueillis dans l'île, a également pour mission de rechercher les améliorations à
apporter aux systèmes de culture, actuellement suivis et d'introduire dans la
colonie toutes les plantes pouvant intéresser le colon ou l'indigène à un titre
quelconque (plantes médicinales, industrielles, potagères, ornementales, etc.).
Les méthodes d'élevage et les améliorations du bétail, si intimement liées, sur-
tout en Emyrne, à toutes les questions se rattachant aux cultures et aux planta-
tions, y sont également étudiées.
Pour éviter aux colons des pertes de temps et de longues recherches inutiles,
le service de l'agriculture a installé, à la station agronomique de Tananarive,
d'importantes pépinières et des plantations permettant de fournir aux Européens
et aux indigènes des plantes, des graines ou des boutures.
Enfin le directeur de cet établissement se propose de former de bons surveil-
lants indigènes pour les grandes exploitations et de dresser des jardiniers et des
ouvriers de ferme.
La station d'essais agricoles est placée sous la direction de l'inspecteur de
l'agriculture et comprend en outre comme personnel : un chef jardinier, cinq
surveillants militaires, vingt jardiniers indigènes et quarante à cinquante presta-
taires.
La main-d'œuvre fournie par les prestataires (très économique et bonne pour
les travaux grossiers, mais peu habile et paresseuse),qui a rendu et rend encore
d'importants services pour l'exécution des premiers gros travaux d'organisation
(terrassements, transport de terre, défrichement, etc.), sera peu à peu réduite
dans une notable proportion et remplacée par un nombre suffisant d'ouvriers
indigènes engagés pour plusieurs années.
Il existe à Nanisana deux grands champs d'expériences dont l'un, installé en
terre de rizière, permettra de rechercher le parti qu'on peut tirer des bas-fonds
humides, aussi bien pendant l'hivernage que durant la saison sèche, et d'étudier
les améliorations à apporter à-la si importante culture du riz. Dans l'autre on a
déjà commencé toute une série d'expériences méthodiques sur la culture du
-manioc (introduction de nouvelles variétés de l'île Bourbon et de Maurice) et sur
les céréales d'Europe.
D'une manière générale toutes les expériences sont d'abord exécutées sur de
petites parcelles d'un ou deux ares, puis récommencées ensuite sur d'assez
grandes étendues (véritable essai de grande culture), si elles ont donné des résul-
tats satisfaisants, et refaites sur une petite échelle si le premier essai n'a pas,
été concluant.
Les pépinières du service de l'agriculture, installées depuis moins d'un an, ont
déjà fourni près de 25,000 plantes (arbres d'abri contre le vent, espèces frui-
Il existe à la station agronomique des parcelles de terre de bonne qualité, mais
celles-ci sont réservées d'une manière générale, aux plantes dont il est difficile
de se procurer des graines et pour les cultures encore peu connues (Exemple :
là canaigre — Rumex hymenosepalus), qu'il est nécessaire de placer au début
dans des conditions aussi bonnes que possible.
La station agronomique de Tananarive,dont l'installation avait été décidée en
principe au commencement de 1896, n'a été créée que peu de temps après l'arri-
vée à Madagascar du général Gallieni, par arrêté du 12 février 1897.
Cet établissement, dont le principal but est de renseigner les colons sur toutes
les questions relatives à l'agriculture et d'apppendre à connaître les ressources
agricoles de Madagascar en centralisant tous les renseignements agronomiques
recueillis dans l'île, a également pour mission de rechercher les améliorations à
apporter aux systèmes de culture, actuellement suivis et d'introduire dans la
colonie toutes les plantes pouvant intéresser le colon ou l'indigène à un titre
quelconque (plantes médicinales, industrielles, potagères, ornementales, etc.).
Les méthodes d'élevage et les améliorations du bétail, si intimement liées, sur-
tout en Emyrne, à toutes les questions se rattachant aux cultures et aux planta-
tions, y sont également étudiées.
Pour éviter aux colons des pertes de temps et de longues recherches inutiles,
le service de l'agriculture a installé, à la station agronomique de Tananarive,
d'importantes pépinières et des plantations permettant de fournir aux Européens
et aux indigènes des plantes, des graines ou des boutures.
Enfin le directeur de cet établissement se propose de former de bons surveil-
lants indigènes pour les grandes exploitations et de dresser des jardiniers et des
ouvriers de ferme.
La station d'essais agricoles est placée sous la direction de l'inspecteur de
l'agriculture et comprend en outre comme personnel : un chef jardinier, cinq
surveillants militaires, vingt jardiniers indigènes et quarante à cinquante presta-
taires.
La main-d'œuvre fournie par les prestataires (très économique et bonne pour
les travaux grossiers, mais peu habile et paresseuse),qui a rendu et rend encore
d'importants services pour l'exécution des premiers gros travaux d'organisation
(terrassements, transport de terre, défrichement, etc.), sera peu à peu réduite
dans une notable proportion et remplacée par un nombre suffisant d'ouvriers
indigènes engagés pour plusieurs années.
Il existe à Nanisana deux grands champs d'expériences dont l'un, installé en
terre de rizière, permettra de rechercher le parti qu'on peut tirer des bas-fonds
humides, aussi bien pendant l'hivernage que durant la saison sèche, et d'étudier
les améliorations à apporter à-la si importante culture du riz. Dans l'autre on a
déjà commencé toute une série d'expériences méthodiques sur la culture du
-manioc (introduction de nouvelles variétés de l'île Bourbon et de Maurice) et sur
les céréales d'Europe.
D'une manière générale toutes les expériences sont d'abord exécutées sur de
petites parcelles d'un ou deux ares, puis récommencées ensuite sur d'assez
grandes étendues (véritable essai de grande culture), si elles ont donné des résul-
tats satisfaisants, et refaites sur une petite échelle si le premier essai n'a pas,
été concluant.
Les pépinières du service de l'agriculture, installées depuis moins d'un an, ont
déjà fourni près de 25,000 plantes (arbres d'abri contre le vent, espèces frui-
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