Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1898-08-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 août 1898 05 août 1898
Description : 1898/08/05 (A2,N15,T3). 1898/08/05 (A2,N15,T3).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6419692j
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
VARIÉTÉS 49
nements. De ces cannes, il n'en reste aujourd'hui qu'une seule désignée par le
n° 15, venue de graines provenant de la Barbade. Elle présentait à la touffe
65 cannes, d'une longueur moyenne, sans le plant terminal, de 2m.30, de 0 m.037
de diamètre et pesant 2 kil. 171. La richesse saccharine était de 13.80 du poids
de la canne, qui contenait en outre 0.62 de glucose. Il serait à désirer que cette
canne fût étudiée sur une certaine étendue; remarquablement droite, elle paraît
convenir à la culture intensive.
Les cannes riches en sucre présentent cependant un inconvénient. Laissez
pourrir le n° 95 de Demerari, ce qui survient parfois très rapidement, il ne res-
tera plus de la canne qu'un cylindre formé de fibres imprégnées de silice. Rien
au centre. Si cette observation indique pourquoi cette canne pousse droit et est
très solide, puisque les lois de la mécanique nous montrent qu'un cylindre creux
offre la même résistance qu'un cylindre plein, elle nous permet également de
comprendre comment la bagasse de cette canne est un fort mauvais combustible,
considération qui a sa valeur dans les endroits, tels que la Barbade, où l'on n'a
pas de bois, et où l'on se sert de la bagasse pour le chauffage.
La Revue a déjà donné les résultats fournis à l'hectare par les cannes de Deme-
rari; j'indique ci-dessous les résultats fournis par les cannes nos 306 et 156 de la
Barbade, et je serai satisfait si ce renseignement peut intéresser quelques-uns
de ses lecteurs :
N° 156 B. : 8.806 kilos à l'hectare,
N° 306 B. : 8.580 — —
GASTON LANDES,.
Professeur d'Histoire naturelle au lycée de Saint-Pierre, Martinique.
VARIÉTÉS
L'INSTITUT BOTANIQUE DE BUITENZOKG
La Revue générale des sciences (1) a publié récemment une étude de M. Joseph
CHAILLEY-BERT, membre du Comité de patronage de notre Revue, sur l'Institut bota-
nique de Buitenzorg. Nous en reproduisons la partie relative à l'organisation et au fonc-
tionnement des divers services de cet établissement. Ce trop court extrait ne pourra
donner à nos lecteurs qu'un aperçu bien imparfait de la remarquable monographie
dont nous le détachons. Nous devons, bien à regret, passer sous silence toute la
partie descriptive si colorée, si vivante, de ce site incomparable et de ses richesses
botaniques, que l'auteur a admirées et étudiées de près au cours d'une récente mis-
sion aux Indes néerlandaises.
Dès la première heure, dans la conception de ceux qui le fondèrent,
l'Institut de Buitenzorg était un instrument scientifique et un instrument prati-
que, qui devait servir la science, assister l'agriculture, et porter haut et loin le
renom de la patrie.
Après bien des agrandissements et des remaniements, l'Institut botanique de
(t) No du 30 mai 1898, p. 397.
nements. De ces cannes, il n'en reste aujourd'hui qu'une seule désignée par le
n° 15, venue de graines provenant de la Barbade. Elle présentait à la touffe
65 cannes, d'une longueur moyenne, sans le plant terminal, de 2m.30, de 0 m.037
de diamètre et pesant 2 kil. 171. La richesse saccharine était de 13.80 du poids
de la canne, qui contenait en outre 0.62 de glucose. Il serait à désirer que cette
canne fût étudiée sur une certaine étendue; remarquablement droite, elle paraît
convenir à la culture intensive.
Les cannes riches en sucre présentent cependant un inconvénient. Laissez
pourrir le n° 95 de Demerari, ce qui survient parfois très rapidement, il ne res-
tera plus de la canne qu'un cylindre formé de fibres imprégnées de silice. Rien
au centre. Si cette observation indique pourquoi cette canne pousse droit et est
très solide, puisque les lois de la mécanique nous montrent qu'un cylindre creux
offre la même résistance qu'un cylindre plein, elle nous permet également de
comprendre comment la bagasse de cette canne est un fort mauvais combustible,
considération qui a sa valeur dans les endroits, tels que la Barbade, où l'on n'a
pas de bois, et où l'on se sert de la bagasse pour le chauffage.
La Revue a déjà donné les résultats fournis à l'hectare par les cannes de Deme-
rari; j'indique ci-dessous les résultats fournis par les cannes nos 306 et 156 de la
Barbade, et je serai satisfait si ce renseignement peut intéresser quelques-uns
de ses lecteurs :
N° 156 B. : 8.806 kilos à l'hectare,
N° 306 B. : 8.580 — —
GASTON LANDES,.
Professeur d'Histoire naturelle au lycée de Saint-Pierre, Martinique.
VARIÉTÉS
L'INSTITUT BOTANIQUE DE BUITENZOKG
La Revue générale des sciences (1) a publié récemment une étude de M. Joseph
CHAILLEY-BERT, membre du Comité de patronage de notre Revue, sur l'Institut bota-
nique de Buitenzorg. Nous en reproduisons la partie relative à l'organisation et au fonc-
tionnement des divers services de cet établissement. Ce trop court extrait ne pourra
donner à nos lecteurs qu'un aperçu bien imparfait de la remarquable monographie
dont nous le détachons. Nous devons, bien à regret, passer sous silence toute la
partie descriptive si colorée, si vivante, de ce site incomparable et de ses richesses
botaniques, que l'auteur a admirées et étudiées de près au cours d'une récente mis-
sion aux Indes néerlandaises.
Dès la première heure, dans la conception de ceux qui le fondèrent,
l'Institut de Buitenzorg était un instrument scientifique et un instrument prati-
que, qui devait servir la science, assister l'agriculture, et porter haut et loin le
renom de la patrie.
Après bien des agrandissements et des remaniements, l'Institut botanique de
(t) No du 30 mai 1898, p. 397.
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