Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1898-04-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 avril 1898 05 avril 1898
Description : 1898/04/05 (A2,N11,T2). 1898/04/05 (A2,N11,T2).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6419688n
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
VARIÉTÉS : t2.1
est cependant si résistant que de vieux troncs, perforés en tous sens, sont encore
assez solides pour supporter des toits de terre d'un très grand poids. 1
Les jeunes arbres sont excellents pour faire des pieux de palissade et probâr
blement aussi pour fabriquer des traverses de chemin de fer; quand le bois a été
trop attaqué par les vers pour qu'il soit possible de le débiter en planches, on peut
tout au moins s'en servir pour fabriquer des objets de moindre dimension, tels
que potences de charrue, rayons pour roues de voitures, timons, manches de
haches, etc., le tout indestructible. ')
Les branches, à cause de leurs longues épines, sont bonnes pour construire
des haies. Il y a bien d'autres applications utiles qu'on peut tirer de la culture de
cet arbre. Pendant une période de sécheresse persistante, on fera tomber les
rameaux desséchés pour servir d'alimentation de réserve au petit bétail. Comme
combustible, ce bois a une très grande valeur. Après abatage de l'arbre, ses
racines donnent quantité de pousses nouvelles qui croissent rapidement. Enfin,
pendant la floraison, il est très recherché des abeilles. Les fleurs, qui possèdent
un parfum éthéré très agréable, pourraient fournir une essence nouvelle apprér
ciée en parfumerie ; à cause des multiples applications dont les produits de cet
arbre sont susceptibles, il paraît certain, hors de doute, que les capitaux em-
ployés à créer des plantations de « Dornbaum » constitueraient un placement avan-
iageux. -
SERVICE DES RENSEIGNEMENTS -
Instructions sur le prélèvement et le mode d'envoi des
échantillons de plantes malades
Une publication de l'étranger déplorait récemment que les plantes ri eussent
pas, comme les animaux, des médecins pour les soigner.
Or, n'en déplaise à notre confrère, nous avons en France nombre de savants
qui se livrent à l'étude spéciale des maladies parasitaires des plantes et qui ar-
rivent à les déterminer d'une façon absolue. Souvent même ils prescrivent le re-
mède qui entrave le mal.
Et pour confirmer ce que nous avançons, nous ne pouvons mieux faire que
d'engager nos lecteurs à nous mettre à l'épreuve.
Le service d'informations gratuit de la Revue des cultures coloniales sera en
mesure et s'empressera de fournir à ses abonnés tous les renseignements qu'ils
désireront en la matière, grâce à la précieuse assistance qu'il est assuré d'obtenir
du laboratoire de Pathologie végétale que dirige à Paris un botaniste éminent
M. le sénateur Prillieux, professeur à l'Institut national agronomique.
C'est dans ce but que nous publions les instructions suivantes relatives à
l'envoi des plantes malades.
A diverses reprises le laboratoire de Pathologie végétale areçudes échantillons
de plantes malades, dans un état qui ne permettait aucun diagnostic et le
mettait dans l'impossibilité complète de fournir une réponse utile; aussi paraît-il
urgent de fournir quelques indications sur les précautions à prendre en choi-
sissant et en expédiant un échantillon.
Le choix de l'échantillon présente une importance considérable. Une plante
envahie par un organisme étranger cherche d'abord à réagir, parfois même pré-
sente, au début de l'attaque, une végétation plus luxuriante. Peu. à peu elle est
affaiblie, e1 son dépérissement est alors manifeste. A ce moment néanmoins l'or-
ganisme trouve encore chez son hùte des éléments nutritifs abondants; si cet
est cependant si résistant que de vieux troncs, perforés en tous sens, sont encore
assez solides pour supporter des toits de terre d'un très grand poids. 1
Les jeunes arbres sont excellents pour faire des pieux de palissade et probâr
blement aussi pour fabriquer des traverses de chemin de fer; quand le bois a été
trop attaqué par les vers pour qu'il soit possible de le débiter en planches, on peut
tout au moins s'en servir pour fabriquer des objets de moindre dimension, tels
que potences de charrue, rayons pour roues de voitures, timons, manches de
haches, etc., le tout indestructible. ')
Les branches, à cause de leurs longues épines, sont bonnes pour construire
des haies. Il y a bien d'autres applications utiles qu'on peut tirer de la culture de
cet arbre. Pendant une période de sécheresse persistante, on fera tomber les
rameaux desséchés pour servir d'alimentation de réserve au petit bétail. Comme
combustible, ce bois a une très grande valeur. Après abatage de l'arbre, ses
racines donnent quantité de pousses nouvelles qui croissent rapidement. Enfin,
pendant la floraison, il est très recherché des abeilles. Les fleurs, qui possèdent
un parfum éthéré très agréable, pourraient fournir une essence nouvelle apprér
ciée en parfumerie ; à cause des multiples applications dont les produits de cet
arbre sont susceptibles, il paraît certain, hors de doute, que les capitaux em-
ployés à créer des plantations de « Dornbaum » constitueraient un placement avan-
iageux. -
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Instructions sur le prélèvement et le mode d'envoi des
échantillons de plantes malades
Une publication de l'étranger déplorait récemment que les plantes ri eussent
pas, comme les animaux, des médecins pour les soigner.
Or, n'en déplaise à notre confrère, nous avons en France nombre de savants
qui se livrent à l'étude spéciale des maladies parasitaires des plantes et qui ar-
rivent à les déterminer d'une façon absolue. Souvent même ils prescrivent le re-
mède qui entrave le mal.
Et pour confirmer ce que nous avançons, nous ne pouvons mieux faire que
d'engager nos lecteurs à nous mettre à l'épreuve.
Le service d'informations gratuit de la Revue des cultures coloniales sera en
mesure et s'empressera de fournir à ses abonnés tous les renseignements qu'ils
désireront en la matière, grâce à la précieuse assistance qu'il est assuré d'obtenir
du laboratoire de Pathologie végétale que dirige à Paris un botaniste éminent
M. le sénateur Prillieux, professeur à l'Institut national agronomique.
C'est dans ce but que nous publions les instructions suivantes relatives à
l'envoi des plantes malades.
A diverses reprises le laboratoire de Pathologie végétale areçudes échantillons
de plantes malades, dans un état qui ne permettait aucun diagnostic et le
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urgent de fournir quelques indications sur les précautions à prendre en choi-
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Le choix de l'échantillon présente une importance considérable. Une plante
envahie par un organisme étranger cherche d'abord à réagir, parfois même pré-
sente, au début de l'attaque, une végétation plus luxuriante. Peu. à peu elle est
affaiblie, e1 son dépérissement est alors manifeste. A ce moment néanmoins l'or-
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