Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1898-04-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 avril 1898 05 avril 1898
Description : 1898/04/05 (A2,N11,T2). 1898/04/05 (A2,N11,T2).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6419688n
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
108 REVUE DES CULTURES. COLONIALES
vingt-cinq tonnes anglaises de cannes à l'acre, soit environ 62 tonnes métriques
par hectare.
A Dodds, M. Bowel a obtenu avec ses cannes vierges un rendement de
29 tonnes 1/2 par acre comme moyenne de sept années d'expérience, soit
13,000 kilogrammes de cannes par hectare.
Variétés de cannes cultivées. — L'abandon à peu près général aujourd'hui de la
Canne Bourbon ravagée par les parasites et l'emploi d'autres variétés plus résis-
tantes ont été un progrès apporté à la culture de la canne à la Barbade :
1° Le plant qui a d'abord contribué à supplanter la Bourbon est la lVhite Trans-
parente.. Il paraît qu'il avait toujours existé dans le pays seulement on ne s'en
occupait pas, car la mode était pour la Bourbon; on l'essaya attentivement du
jour où celle-ci commença a occasionner tant de déceptions. C'est aujourd'hui
l'espèce la plus répandue dans les cultures; on en est très satisfait;
2° La Calèdonian Queen est partie de la Jamaïque et est parvenue à la Barbade
après une étape à Saint-Kilt. Cette canne ressemble énormément à la précédente
à tel point que le public s'y trompe et leur attribue une origine commune. On la
rencontre beaucoup dans les plantations et les cultivateurs ne lui adressent pas
plus de reproches qu'à sa compagne;
30 Depuis quelque temps, il est parvenu à la Barbade une variété de canne qui
semble promettre beaucoup.
C'est laRappoë. Cette variété est originaire d'Australie, d'où elle est partie pour
s'introduire successivement à Maurice, à la Jamaïque, enfin à la Barbade. On
nous affirme qu'elle est très cotée dans son pays. C'est, en effet, une espèce très
vigoureuse, mais qui n'a certainement pas encore eu le temps de se répandre.
On la trouve en expérience à Dodds et chez quelques rares planteurs. Nous
croyons que son adoption ne tardera pas à se généraliser ; tous les planteurs que
- nous avons vus, et qui ne la possèdent pas encore, nous ont fait part de l'inten-
tion qu'ils ont de l'essayer cette année.
Ces trois variétés contribuent à former généralement les plantations de la Bar-
bade; cependant, à Dodds, on peut voir d'autres espèces de cannes également
magnifiques pour la plupart, mais qui ne sont dans le pays qu'à la période d'es-
sai. Elles sont cultivées sous l'éminente direction de M. Bowel, qui s'en occupe
attentivement et qui, signalera peu à peu aux planteurs anglais les nouvelles
variétés capables d'affronter victorieusement les exigences de la grande culture.
Ces nouvelles variétés proviennent en grande partie d'essais de semis commencés
vers 1889 par MM. Bowel et Harrisson, et continués depuis avec une grande per-
sévérance. Les autres ont été envoyées sous forme de plants à Dodds, et.viennent
des autres champs d'expériences coloniaux anglais, Louisiane, Demerara, etc.
Ennemis parasitaires. - Borers. - Puisque le rendement de la canne atteint
aujourd'hui à la Barbade un chiffre satisfaisant, est-ce à dire que les ennemis
parasitaires ont complètement disparu des cultures? Une telle affirmation serait
inexacte.
Le remplacement de la canne Bourbon par d'autres variétés plus résistantes
que nous avons citées, a contribué dans la plus large mesure à écarter 4e borer
qui n'arrive pas facilementà perforer l'écorce des nouvelles espèces, mais celles-
ci ne sont point pour cela à l'abri des atteintes de l'insecte.
On connaît un grand nombre de borers, mais à la Barbade on n'en rencontre que
deux espèces, ou du moins deux espèces commettent quelques dégâts dans les
plantations : le mol h borer (Diatrcea sMchcmliz) el le .,,;/¡ot borer [Xylebornsperforans).
vingt-cinq tonnes anglaises de cannes à l'acre, soit environ 62 tonnes métriques
par hectare.
A Dodds, M. Bowel a obtenu avec ses cannes vierges un rendement de
29 tonnes 1/2 par acre comme moyenne de sept années d'expérience, soit
13,000 kilogrammes de cannes par hectare.
Variétés de cannes cultivées. — L'abandon à peu près général aujourd'hui de la
Canne Bourbon ravagée par les parasites et l'emploi d'autres variétés plus résis-
tantes ont été un progrès apporté à la culture de la canne à la Barbade :
1° Le plant qui a d'abord contribué à supplanter la Bourbon est la lVhite Trans-
parente.. Il paraît qu'il avait toujours existé dans le pays seulement on ne s'en
occupait pas, car la mode était pour la Bourbon; on l'essaya attentivement du
jour où celle-ci commença a occasionner tant de déceptions. C'est aujourd'hui
l'espèce la plus répandue dans les cultures; on en est très satisfait;
2° La Calèdonian Queen est partie de la Jamaïque et est parvenue à la Barbade
après une étape à Saint-Kilt. Cette canne ressemble énormément à la précédente
à tel point que le public s'y trompe et leur attribue une origine commune. On la
rencontre beaucoup dans les plantations et les cultivateurs ne lui adressent pas
plus de reproches qu'à sa compagne;
30 Depuis quelque temps, il est parvenu à la Barbade une variété de canne qui
semble promettre beaucoup.
C'est laRappoë. Cette variété est originaire d'Australie, d'où elle est partie pour
s'introduire successivement à Maurice, à la Jamaïque, enfin à la Barbade. On
nous affirme qu'elle est très cotée dans son pays. C'est, en effet, une espèce très
vigoureuse, mais qui n'a certainement pas encore eu le temps de se répandre.
On la trouve en expérience à Dodds et chez quelques rares planteurs. Nous
croyons que son adoption ne tardera pas à se généraliser ; tous les planteurs que
- nous avons vus, et qui ne la possèdent pas encore, nous ont fait part de l'inten-
tion qu'ils ont de l'essayer cette année.
Ces trois variétés contribuent à former généralement les plantations de la Bar-
bade; cependant, à Dodds, on peut voir d'autres espèces de cannes également
magnifiques pour la plupart, mais qui ne sont dans le pays qu'à la période d'es-
sai. Elles sont cultivées sous l'éminente direction de M. Bowel, qui s'en occupe
attentivement et qui, signalera peu à peu aux planteurs anglais les nouvelles
variétés capables d'affronter victorieusement les exigences de la grande culture.
Ces nouvelles variétés proviennent en grande partie d'essais de semis commencés
vers 1889 par MM. Bowel et Harrisson, et continués depuis avec une grande per-
sévérance. Les autres ont été envoyées sous forme de plants à Dodds, et.viennent
des autres champs d'expériences coloniaux anglais, Louisiane, Demerara, etc.
Ennemis parasitaires. - Borers. - Puisque le rendement de la canne atteint
aujourd'hui à la Barbade un chiffre satisfaisant, est-ce à dire que les ennemis
parasitaires ont complètement disparu des cultures? Une telle affirmation serait
inexacte.
Le remplacement de la canne Bourbon par d'autres variétés plus résistantes
que nous avons citées, a contribué dans la plus large mesure à écarter 4e borer
qui n'arrive pas facilementà perforer l'écorce des nouvelles espèces, mais celles-
ci ne sont point pour cela à l'abri des atteintes de l'insecte.
On connaît un grand nombre de borers, mais à la Barbade on n'en rencontre que
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