Revue des cultures coloniales

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32 pages

Titre : Revue des cultures coloniales

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1898-02-05

Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r

Type : texte texte

Type : publication en série imprimée publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134

Description : 05 février 1898 05 février 1898

Description : 1898/02/05 (A2,N9,T2). 1898/02/05 (A2,N9,T2).

Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad

Droits : Consultable en ligne

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6419686t

Source : CIRAD, 2012-231823

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 12/08/2013

VARIÉTÉS 51

Jalonnement. — Dès que le terrain a été nettoyé, on peut procéder au jalon-
nement. Pour les caféiers, M. Rousselot a adopté la distance de deux mètres en
tous sens et pour les cacaoyers quatre mètres entre les rangées et trois mètres
sur la ligne. Il entre donc par hectare 2.500 caféiers ou 825 cacaoyers. Jusqu'à ce
jour les plants de caféier et de cacaoyer ont été plantés à quatre mètres les uns
des autres, mais on s'est rendu compte, par la suite, qu'en procédant de cette
façon, il y avait beaucoup de terrain perdu et par conséquent de la main-d'œuvre
dépensée inutilement.

Une vue de la plantation d'Aschouka.

Surface plantée. — Il y a, en ce moment, 61 hectares plantés, dont 40 en
cacaoyers et 20 en caféiers divers. La surface plantée en cacaoyers représente
25,000 pieds et celle plantée en caféiers 17,000 pieds.

Les caféiers cultivés sont les suivants :
Libéria, San-Thomé et Qomlou. A titre d'essai, il y a aussi quelques caféiers
de l'Oubangui et, tout récemment, M. Rousselot a reçu des semences de café
Maragogipe, originaire du Brésil. -
Si la Société du Bas-Ogooué donne plus d'extension à la culture du cacaoyer,
c'est qu'elle paraît être d'un rendement supérieur à celle duxaféier. A San-Tho-
mé même, la production du cacao a dépassé de moitié celle du café et pourtant
cette île, avec ses différentes altitudes, se prête admirablement à la culture du
caféier.

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