Titre : L'Agriculture pratique des pays chauds : bulletin du Jardin colonial et des jardins d'essai des colonies françaises
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : France. Inspection générale de l'agriculture coloniale. Auteur du texte
Éditeur : A. Challamel (Paris)
Éditeur : Société d'éditions géographiques, maritimes et colonialesSociété d'éditions géographiques, maritimes et coloniales (Paris)
Date d'édition : 1906-06-01
Contributeur : Perrier, Edmond (1844-1921). Directeur de publication
Contributeur : Wery, Georges Eugène (1861-1936). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34427633b
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 14345 Nombre total de vues : 14345
Description : 01 juin 1906 01 juin 1906
Description : 1906/06/01 (A6,N39)-1906/06/30. 1906/06/01 (A6,N39)-1906/06/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64196840
Source : CIRAD, 2012-231834
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
CULTURE PRATIQUE DU CAFÉIER 455
premier est beaucoup plus précoce que le second, mais les deux
formes ont assez peu varié, au point de vue morphologique, pour
qu'il soit difficile de les reconnaître à première vue, et c'est tout
au plus si, à mon sens, elles peuvent être considérées comme des
races.
Dans certains cas cependant, les variations ont été beaucoup plus
considérables, et on connaît, au Brésil notamment, deux ou trois
formes qui diffèrent nettement du type et constituent certainement
des variétés. Ce sont le café Amarello, le café Maragogipe et le
café Murtha dont certains auteurs font une espèce.
A la Réunion, le café Leroy, dont les origines sont assez con-
fuses, produit des grains petits, pointus aux deux extrémités.
Certains auteurs en font, à tort peut-être, une espèce (C. lau-
rina)
Toutes ces variétés sont en somme assez peu connues, et bien des
auteurs, qui ont probablement puisé leurs renseignements à la
même source, en ont donné des descriptions assez peu exactes et
ont émis à propos de leur valeur respective des appréciations erron-
nées qu'il convient de rectifier. Naturellement, il ne saurait être
question ici de parler de toutes les formes Coffea Arabica existantes,
je me contenterai de signaler les plus connues parmi celles qui
peuvent être considérées comme de vraies variétés.
Le café Amarello ou de Botucatu ne diffère de l'Arabica ordi-
naire que par la couleur de ses cerises qui sont jaune clair à matu-
rité.
On lit quelquefois que cette variété donne des grains trop riches
en caféine, fournissant par suite un breuvage acre. Peut-être les
planteurs brésiliens n'ont-ils pas toujours apprécié le café de Botu-
catu à sa juste valeur et l'ont-ils, à un moment donné, considéré
comme une forme médiocre ?
Ils sont, à l'heure actuelle, revenus sur cette première apprécia-
tion ; toutes les personnes que j'ai consultées à ce sujet, pendant
mon séjour dans l'Etat de Sao-Paolo, sont unanimes pour recon-
naître que le café Amarello est une variété très intéressante,
productive, qui fournit un café très uniforme et très apprécié.
Plusieurs fazendas importantes agrandissent leurs plantations de
caféier Amarello. C'est le cas pour la fazenda San-Martinho où l'on
projetait en 1902 de mettre en terre plusieurs centaines de mille
pieds de caféiers de Botucatu.
premier est beaucoup plus précoce que le second, mais les deux
formes ont assez peu varié, au point de vue morphologique, pour
qu'il soit difficile de les reconnaître à première vue, et c'est tout
au plus si, à mon sens, elles peuvent être considérées comme des
races.
Dans certains cas cependant, les variations ont été beaucoup plus
considérables, et on connaît, au Brésil notamment, deux ou trois
formes qui diffèrent nettement du type et constituent certainement
des variétés. Ce sont le café Amarello, le café Maragogipe et le
café Murtha dont certains auteurs font une espèce.
A la Réunion, le café Leroy, dont les origines sont assez con-
fuses, produit des grains petits, pointus aux deux extrémités.
Certains auteurs en font, à tort peut-être, une espèce (C. lau-
rina)
Toutes ces variétés sont en somme assez peu connues, et bien des
auteurs, qui ont probablement puisé leurs renseignements à la
même source, en ont donné des descriptions assez peu exactes et
ont émis à propos de leur valeur respective des appréciations erron-
nées qu'il convient de rectifier. Naturellement, il ne saurait être
question ici de parler de toutes les formes Coffea Arabica existantes,
je me contenterai de signaler les plus connues parmi celles qui
peuvent être considérées comme de vraies variétés.
Le café Amarello ou de Botucatu ne diffère de l'Arabica ordi-
naire que par la couleur de ses cerises qui sont jaune clair à matu-
rité.
On lit quelquefois que cette variété donne des grains trop riches
en caféine, fournissant par suite un breuvage acre. Peut-être les
planteurs brésiliens n'ont-ils pas toujours apprécié le café de Botu-
catu à sa juste valeur et l'ont-ils, à un moment donné, considéré
comme une forme médiocre ?
Ils sont, à l'heure actuelle, revenus sur cette première apprécia-
tion ; toutes les personnes que j'ai consultées à ce sujet, pendant
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naître que le café Amarello est une variété très intéressante,
productive, qui fournit un café très uniforme et très apprécié.
Plusieurs fazendas importantes agrandissent leurs plantations de
caféier Amarello. C'est le cas pour la fazenda San-Martinho où l'on
projetait en 1902 de mettre en terre plusieurs centaines de mille
pieds de caféiers de Botucatu.
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