Titre : L'Agriculture pratique des pays chauds : bulletin du Jardin colonial et des jardins d'essai des colonies françaises
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : France. Inspection générale de l'agriculture coloniale. Auteur du texte
Éditeur : A. Challamel (Paris)
Éditeur : Société d'éditions géographiques, maritimes et colonialesSociété d'éditions géographiques, maritimes et coloniales (Paris)
Date d'édition : 1906-05-01
Contributeur : Perrier, Edmond (1844-1921). Directeur de publication
Contributeur : Wery, Georges Eugène (1861-1936). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34427633b
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 14345 Nombre total de vues : 14345
Description : 01 mai 1906 01 mai 1906
Description : 1906/05/01 (A6,N38)-1906/05/31. 1906/05/01 (A6,N38)-1906/05/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6419683k
Source : CIRAD, 2012-231834
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
L'ARACHIDE 371
plante ont des gousses déjà mûres, alors que les extrémités sont
encore en fleurs.
Les terres légères, saines, c'est-à-dire où l'eau ne séjourne pas,
conviennent le mieux à l'arachide. Son pays de production par
excellence, le Cayot, est un terrain sablonneux. Les plateaux de
latérite à petit grain, très nombreux à l'intérieur, donnent de bonnes
récoltes. La culture de l'arachide est même le meilleur moyen
d'utiliser ces terrains pauvres.
Dans une terre compacte, l'arachide pousse ; mais les fleurs
n'arrivent pas toujours à se frayer un chemin dans le sol ; ce qui
diminue le rendement. De plus la qualité devient inférieure.
L'humidité occasionne une maladie analogue au pourridié de la
vigne qui tue l'arachide.
Les sols riches en humus, à puissante végétation, ne conviennent
pas à l'arachide précisément à cause de leur humidité.
Les vallées du Sénégal et du Niger présentent une assez grande
variété de terrains pour qu'on ne soit jamais embarrassé dans le
choix des sols qui lui sont propices.
On peut semer l'arachide sur des défrichements ; elle ne se con-
fond pas avec les plantes étrangères dont on la débarrassera par
des sarclages. L'arachide entre dans la catégorie des plantes sar-
clées.
L'arachide se cultive seule ou bien intercalée à d'autres plantes.
L'indigène pratique beaucoup la culture intercalaire, arachide et
mil. Le mil avec sa taille élevée ombrag e le sol et le maintient
frais. L'arachide au lieu de ramper dresse ses rameaux. Il en résulte
que les gousses sont concentrées au pied de la plante. Si l'on veut
avoir une récolte convenable par ce procédé, il faut semer serré.
Pour ces cultures intercalaires, l'indigène forme souvent de
petites buttes et sème l'arachide tantôt dessus, tantôt entre, sui-
vant que le sol ou le climat sont plus ou moins humides.
Mais de préférence il sème l'arachide seule, surtout quand il
en fait un champ important ; et il opère alors presque toujours à
plat.
Pour une exportation en grand, surtout avec l'emploi de
machines agricoles, la culture à plat est seule pratique.
L'arachide, comme beaucoup de légumineuses, assimile l'azote
atmosphérique ; elle enrichit le soi au lieu de l'appauvrir.
C'est une plante améliorante.
Quand on brûle les résidus des précédentes récoltes, les cendres
plante ont des gousses déjà mûres, alors que les extrémités sont
encore en fleurs.
Les terres légères, saines, c'est-à-dire où l'eau ne séjourne pas,
conviennent le mieux à l'arachide. Son pays de production par
excellence, le Cayot, est un terrain sablonneux. Les plateaux de
latérite à petit grain, très nombreux à l'intérieur, donnent de bonnes
récoltes. La culture de l'arachide est même le meilleur moyen
d'utiliser ces terrains pauvres.
Dans une terre compacte, l'arachide pousse ; mais les fleurs
n'arrivent pas toujours à se frayer un chemin dans le sol ; ce qui
diminue le rendement. De plus la qualité devient inférieure.
L'humidité occasionne une maladie analogue au pourridié de la
vigne qui tue l'arachide.
Les sols riches en humus, à puissante végétation, ne conviennent
pas à l'arachide précisément à cause de leur humidité.
Les vallées du Sénégal et du Niger présentent une assez grande
variété de terrains pour qu'on ne soit jamais embarrassé dans le
choix des sols qui lui sont propices.
On peut semer l'arachide sur des défrichements ; elle ne se con-
fond pas avec les plantes étrangères dont on la débarrassera par
des sarclages. L'arachide entre dans la catégorie des plantes sar-
clées.
L'arachide se cultive seule ou bien intercalée à d'autres plantes.
L'indigène pratique beaucoup la culture intercalaire, arachide et
mil. Le mil avec sa taille élevée ombrag e le sol et le maintient
frais. L'arachide au lieu de ramper dresse ses rameaux. Il en résulte
que les gousses sont concentrées au pied de la plante. Si l'on veut
avoir une récolte convenable par ce procédé, il faut semer serré.
Pour ces cultures intercalaires, l'indigène forme souvent de
petites buttes et sème l'arachide tantôt dessus, tantôt entre, sui-
vant que le sol ou le climat sont plus ou moins humides.
Mais de préférence il sème l'arachide seule, surtout quand il
en fait un champ important ; et il opère alors presque toujours à
plat.
Pour une exportation en grand, surtout avec l'emploi de
machines agricoles, la culture à plat est seule pratique.
L'arachide, comme beaucoup de légumineuses, assimile l'azote
atmosphérique ; elle enrichit le soi au lieu de l'appauvrir.
C'est une plante améliorante.
Quand on brûle les résidus des précédentes récoltes, les cendres
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