Titre : L'Agriculture pratique des pays chauds : bulletin du Jardin colonial et des jardins d'essai des colonies françaises
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : France. Inspection générale de l'agriculture coloniale. Auteur du texte
Éditeur : A. Challamel (Paris)
Éditeur : Société d'éditions géographiques, maritimes et colonialesSociété d'éditions géographiques, maritimes et coloniales (Paris)
Date d'édition : 1906-04-01
Contributeur : Perrier, Edmond (1844-1921). Directeur de publication
Contributeur : Wery, Georges Eugène (1861-1936). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34427633b
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 14345 Nombre total de vues : 14345
Description : 01 avril 1906 01 avril 1906
Description : 1906/04/01 (A6,N37)-1906/04/30. 1906/04/01 (A6,N37)-1906/04/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64196825
Source : CIRAD, 2012-231834
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
MALADIES DES PLANTES CULTIVÉES DANS LES PAYS CHAUDS 339
plasmiques uninucléées s'entourent d'une membrane qui constitue
la spore et tout le protoplasma du sporange est utilisé dans la divi-
sion. Cependant Vuillemin (Études hiologiques sur les Champi-
gnons, 1886) et Schmitz (Untersuchungen üher die Zellkerne der
Thallophyten) ont rencontré des Mucorinées à spores plurinucléées.
Le tissu du sporange encore jeune gélifie la membrane moyenne
des cellules-filles qu'il renferme et il se constitue ainsi autant de
spores isolées qu'il s'était produit de cellules-filles. Puis la membrane
du sporange, qui le plus souvent se hérisse à l'extérieur de petites
aiguilles rayonnantes d'oxalate de chaux, subit une modification
importante dans sa structure, qui l'amène à se solubiliser instanta-
nément quand elle se trouve en contact avec une goutte d'eau ou
de rosée. Dès lors, les spores parvenues à leur maturité complète,
enveloppées par une membrane, sont dispersées par le vent ou toutes
influences extérieures.
Pendant cette différenciation des spores, le pédicelle, vidé de son
protoplasma et de ses noyaux ne renferme plus qu'un liquide hyalin
et quelques cristalloïdes d'une substance albuminoïde, la mucorine,
qui s'est séparée du contenu cellulaire, au moment de la formation
des spores ; la mucorine cristallise de façons diverses, appartenant
toutes au système cubique et elle ne disparaît des cellules, où elle
semble figurer comme un déchet, qu'au moment où elles ont perdu
toute vitalité.
Les spores sont aptes à se développer de suite. A cet effet, elles
grossissent sensiblement, déchirent leur membrane et émettent un
filament recouvert d'une membrane à sa surface, qui se ramifie
pour constituer un nouveau mycélium.
Conidies. — Diverses Mucorinées appartenant aux genres Mortie-
rella, Syncephalis, Choanephora ont la propriété de donner des
conidies, c'est-à-dire des spores exogènes capables d'un développe-
ment identique à celui des spores produites dans les sporanges.
Dans un milieu nutritif, ces conidies donnent un nouveau mycélium ;
dans l'air humide, elles produisent un tube sporangifère. Sous cer-
taines conditions, dans le C hoanephora par exemple, le mycélium
peut ne donner que des conidies et pas de sporanges.
Reproduction sexuée. — La reproduction sexuée qui aboutit à la
plasmiques uninucléées s'entourent d'une membrane qui constitue
la spore et tout le protoplasma du sporange est utilisé dans la divi-
sion. Cependant Vuillemin (Études hiologiques sur les Champi-
gnons, 1886) et Schmitz (Untersuchungen üher die Zellkerne der
Thallophyten) ont rencontré des Mucorinées à spores plurinucléées.
Le tissu du sporange encore jeune gélifie la membrane moyenne
des cellules-filles qu'il renferme et il se constitue ainsi autant de
spores isolées qu'il s'était produit de cellules-filles. Puis la membrane
du sporange, qui le plus souvent se hérisse à l'extérieur de petites
aiguilles rayonnantes d'oxalate de chaux, subit une modification
importante dans sa structure, qui l'amène à se solubiliser instanta-
nément quand elle se trouve en contact avec une goutte d'eau ou
de rosée. Dès lors, les spores parvenues à leur maturité complète,
enveloppées par une membrane, sont dispersées par le vent ou toutes
influences extérieures.
Pendant cette différenciation des spores, le pédicelle, vidé de son
protoplasma et de ses noyaux ne renferme plus qu'un liquide hyalin
et quelques cristalloïdes d'une substance albuminoïde, la mucorine,
qui s'est séparée du contenu cellulaire, au moment de la formation
des spores ; la mucorine cristallise de façons diverses, appartenant
toutes au système cubique et elle ne disparaît des cellules, où elle
semble figurer comme un déchet, qu'au moment où elles ont perdu
toute vitalité.
Les spores sont aptes à se développer de suite. A cet effet, elles
grossissent sensiblement, déchirent leur membrane et émettent un
filament recouvert d'une membrane à sa surface, qui se ramifie
pour constituer un nouveau mycélium.
Conidies. — Diverses Mucorinées appartenant aux genres Mortie-
rella, Syncephalis, Choanephora ont la propriété de donner des
conidies, c'est-à-dire des spores exogènes capables d'un développe-
ment identique à celui des spores produites dans les sporanges.
Dans un milieu nutritif, ces conidies donnent un nouveau mycélium ;
dans l'air humide, elles produisent un tube sporangifère. Sous cer-
taines conditions, dans le C hoanephora par exemple, le mycélium
peut ne donner que des conidies et pas de sporanges.
Reproduction sexuée. — La reproduction sexuée qui aboutit à la
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