Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
LE CACAO A CUBA 251
3° Le Boura-gué se récolte après 3 mois 1/2.
4° Le Lissé-nion après 4 mois.
5° Le Gogo-oulé qui se sème autour des villages dès le début de l'hivernage, demande 5 mois.
Au Fouta, trois variétés de maïs qui portent les noms de Maka, Makaré et Kaha dialo. Ce dernier demande 5 mois de végétation.
Il est bien certain qu'il ne faut pas voir toujours des variétés dif- férentes dans tous ces noms, appellations locales le plus souvent.
Le maïs cuzco cultivé, en Europe, réussit très bien au Soudan.
DUMAS, Agent de culture du Haut-Sénégal-Niger.
LE CACAO A CUBA
Le principe admis, jusqu'à une date assez récente, que Cuba ne pouvait produire que du tabac et du sucre, semble avoir fait son temps. A côté de ces cultures dominantes, d'autres cultures secon- daires ont pu se faire leur place au soleil et rémunérer le producteur.
Le riz, le café, placés dans des conditions favorables, la « juca », pour faire l'amidon, ont donné des résultats encourageants. Les fruits d'Europe, même pour la consommation sur place, paient amplement le capital et la main-d'œuvre. Quant aux fruits exotiques, leur exportation est devenue considérable en peu de temps. Une société allemande vient de se fonder à Cologne pour l'importation en Allemagne, des oranges, des ananas, des bananes déjà exploités par la puissante « United Fruit C°, de Costa Rica, qui possède à Cuba 75.000 acres, soit 30.000 hectares. Parmi les autres plantations auxquelles la terre et le climat cubain paraissent pouvoir convenir, le cacao doit occuper un rang de faveur. D'après de récentes statistiques, la demande de cacao sur les grands mar- chés du monde est annuellement de 200 millions de livres évaluées à 150 millions de francs. D'autre part, certaines autorités en matière économique, déclarent que la surproduction de cette denrée n'est pas à craindre avant de longues années, l'offre, malgré l'adaptation
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