Titre : L'Agriculture pratique des pays chauds : bulletin du Jardin colonial et des jardins d'essai des colonies françaises
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : France. Inspection générale de l'agriculture coloniale. Auteur du texte
Éditeur : A. Challamel (Paris)
Éditeur : Société d'éditions géographiques, maritimes et colonialesSociété d'éditions géographiques, maritimes et coloniales (Paris)
Date d'édition : 1906-03-01
Contributeur : Perrier, Edmond (1844-1921). Directeur de publication
Contributeur : Wery, Georges Eugène (1861-1936). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34427633b
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 14345 Nombre total de vues : 14345
Description : 01 mars 1906 01 mars 1906
Description : 1906/03/01 (A6,N36)-1906/03/31. 1906/03/01 (A6,N36)-1906/03/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6419681r
Source : CIRAD, 2012-231834
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
184 DOCUMENTS OFFICIELS
récoltait en 1850 et sa production de soie est devenue très inférieure à
celle que nécessitent les filatures de notre pays. L'industrie des soieries
françaises exige en effet tous les ans 4.500.000 kilos de matières premières
(soie grège) alors que le rendement de notre territoire est actuellement
tombé à un chiffre inférieur à 500.000 kilos. Tout le reste vient de
l'étranger, soit sous forme de cocons, soit sous forme de soies grèges, de
soies sauvages ou de déchets.
L'Italie et l'Extrême-Orient profitent principalement du débouché qui
résulte pour la sériciculture de cette inégalité existant dans notre pays
entre la production de la matière première et celle des soieries.
Il est naturellement indiqué de faire bénéficier de cet état de choses
nos colonies dont le climat et les conditions économiques se prêtent à
l'élevage des vers à soie. Parmi elles, l'Indo-Chine et Madagascar
tiennent une place importante, et doivent, en raison de l'intérêt de leur
exposition, retenir notre attention.
Madagascar.
Le grand développement donné à l'exposition de sériciculture de Mada-
gascar est en rapport avec l'extension rapide, qui a été prise par cette
industrie depuis quelques années, dans notre colonie, grâce au grand cou-
rant de vulgarisation créé en sa faveur par M. Prudhomme, directeur de
l'Agriculture, et grâce aux services qui ont été organisés par ses soins
pour étudier et mettre en valeur les richesses séricicoles de la grande île
africaine.
Des conditions favorables de premier ordre désignaient Madagascar
comme un pays d'avenir au point de vue de la sériciculture. Là, en effet,
les difficultés si grandes que l'on rencontre dans d'autres colonies et qui
résultent de la nécessité d'introduire une culture et une industrie nouvelles
n'existaient pas. Le mûrier connu des indigènes sous le nom de landikely,
a été depuis longtemps importé et l'élevage des vers à soie y est ancienne-
ment connu; le climat se prête de plus admirablement à l'industrie sérici-
cole, le mûrier y présente une très grande rusticité et le Bomhyx mori s'y
élève avec la plus grande facilité. Enfin l'importante récolte de soie sau-
vage que fournit la chenille Landihé (Borocera Aladagascariensis) et
qui, sans grand travail, peut être recueillie dans les forêts, constitue un
avantage qui mérite d'être pris en sérieuse considération.
C'est pour tirer tout le parti possible de cet ensemble de conditions
favorables et pour donner à la sériciculture tout le développement dont
elle était susceptible, que le général Galliéni créa en 1901 le Service de
sériciculture. Ce service, à l'organisation duquel M. Prudhomme consa-
cra toute son activité, comporte les opérations effectuées par la Station
récoltait en 1850 et sa production de soie est devenue très inférieure à
celle que nécessitent les filatures de notre pays. L'industrie des soieries
françaises exige en effet tous les ans 4.500.000 kilos de matières premières
(soie grège) alors que le rendement de notre territoire est actuellement
tombé à un chiffre inférieur à 500.000 kilos. Tout le reste vient de
l'étranger, soit sous forme de cocons, soit sous forme de soies grèges, de
soies sauvages ou de déchets.
L'Italie et l'Extrême-Orient profitent principalement du débouché qui
résulte pour la sériciculture de cette inégalité existant dans notre pays
entre la production de la matière première et celle des soieries.
Il est naturellement indiqué de faire bénéficier de cet état de choses
nos colonies dont le climat et les conditions économiques se prêtent à
l'élevage des vers à soie. Parmi elles, l'Indo-Chine et Madagascar
tiennent une place importante, et doivent, en raison de l'intérêt de leur
exposition, retenir notre attention.
Madagascar.
Le grand développement donné à l'exposition de sériciculture de Mada-
gascar est en rapport avec l'extension rapide, qui a été prise par cette
industrie depuis quelques années, dans notre colonie, grâce au grand cou-
rant de vulgarisation créé en sa faveur par M. Prudhomme, directeur de
l'Agriculture, et grâce aux services qui ont été organisés par ses soins
pour étudier et mettre en valeur les richesses séricicoles de la grande île
africaine.
Des conditions favorables de premier ordre désignaient Madagascar
comme un pays d'avenir au point de vue de la sériciculture. Là, en effet,
les difficultés si grandes que l'on rencontre dans d'autres colonies et qui
résultent de la nécessité d'introduire une culture et une industrie nouvelles
n'existaient pas. Le mûrier connu des indigènes sous le nom de landikely,
a été depuis longtemps importé et l'élevage des vers à soie y est ancienne-
ment connu; le climat se prête de plus admirablement à l'industrie sérici-
cole, le mûrier y présente une très grande rusticité et le Bomhyx mori s'y
élève avec la plus grande facilité. Enfin l'importante récolte de soie sau-
vage que fournit la chenille Landihé (Borocera Aladagascariensis) et
qui, sans grand travail, peut être recueillie dans les forêts, constitue un
avantage qui mérite d'être pris en sérieuse considération.
C'est pour tirer tout le parti possible de cet ensemble de conditions
favorables et pour donner à la sériciculture tout le développement dont
elle était susceptible, que le général Galliéni créa en 1901 le Service de
sériciculture. Ce service, à l'organisation duquel M. Prudhomme consa-
cra toute son activité, comporte les opérations effectuées par la Station
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