Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
NOTES
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L'AGRICULTURE DANS LA VALLÉE DU NIGER
LE MAIS
ZEA MAIS
Le maïs appelé Kaha en langue indigène, et Makari dans le Fouta se cultive dans les trois zones. Il n'est pas un indigène qui, au début de l'hivernage, n'en fasse quelques pieds auprès de sa case.
Mais niille part on n'en voit de grands champs.
Le maïs est très exigeant sur la qualité du terrain. 11 lui faut un sol riche en matières organiques. C'est pourquoi le voisinage des cases, réceptacle d'immondices, lui est particulièrement réservé. Lui conviennent aussi les terres inondées, les bas fonds humifères même un peu marécageux. Il est à remarquer que ces bas fonds, où le maïs vient bien, sont assainis par cette culture grâce aux. puis- santes racines de la plante qui aèrent le sol en se décomposant après la récolte.
Le maïs se sème à toutes les époques de l'année quand la fraî- cheur du sol le permet ; ainsi les bords des cours d'eau, certains points humides en reçoivent en tout temps. Ailleurs les semis se font au commencement de l'hivernage. Il arrive alors que, aiguillonné par le besoin, l'indigène n'attende pas que les pluies soient bien établies, sème trop tôt et perde son champ par suite de la sécheresse.
On prépare le terrain comme pour le sorgho, en buttes ou à plat.
On sème par poquets de deux graines distants de 0in 50 à 1 mètre suivant la taille des variétés.
On en fait presque toujours une culture intercalaire et alors on met le semis entre les buttes plutôt que dessus. La jeune pousse entre les buttes profite mieux des premières pluies, plus tard, quand elle s'est développée, l'abondance des eaux ne la gêne pas à cause de
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