Titre : L'Agriculture pratique des pays chauds : bulletin du Jardin colonial et des jardins d'essai des colonies françaises
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : France. Inspection générale de l'agriculture coloniale. Auteur du texte
Éditeur : A. Challamel (Paris)
Éditeur : Société d'éditions géographiques, maritimes et colonialesSociété d'éditions géographiques, maritimes et coloniales (Paris)
Date d'édition : 1906-02-01
Contributeur : Perrier, Edmond (1844-1921). Directeur de publication
Contributeur : Wery, Georges Eugène (1861-1936). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34427633b
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 14345 Nombre total de vues : 14345
Description : 01 février 1906 01 février 1906
Description : 1906/02/01 (A6,N35)-1906/02/28. 1906/02/01 (A6,N35)-1906/02/28.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6419680b
Source : CIRAD, 2012-231834
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
LES MOUCHES ET LES MALADIES CONTAGIEUSES 159
cipalement en été dans les habitations, surtout si ces dernières sont
situées à proximité d'un jardin ou d'une écurie.
Tout comme pour les autres parasites, la destruction de ces enne-
mis ailés s'impose et il faut lutter pour diminuer le plus possible le
nombre de ces hôtes dangereux qui, par la facilité avec laquelle ils
se transportent d'un endroit à l'autre, peuvent si aisément venir nous
infecter.
Or ce n'est pas au point de vue contagion que les mouches
inspirent le plus de crainte au vulgaire. On est, pour ainsi dire, trop
habitué à ce danger pour le considérer comme redoutable. Seul un
petit nombre, composé des initiés à la microbiologie et à la parasi-
tologie s'en rend compte et le craint. Mais la masse ne voit dans
les mouches qu'un léger fléau auquel il est superflu de se soustraire
et qu'il serait oiseux d'éviter. En vain parlera-t-on de la mouche
charbonneuse, de celle qui transporte les germes de telle ou telle
maladie, on vous répondra couramment que c'est un péril pres-
que imaginaire tant la chose doit être rare, on aura un sourire d'in-
crédulité et cela malgré les affirmations des savants, et les cam-
pagnes des gens les plus autorisés. Nous croyons qu'un bon moyen
de frapper les esprits et d'agir sur eux de façon plus efficace sera
de faire considérer la mouche à un autre point de vue qu'à celui
infection. Celle-ci, le fait est connu, cause un préjudice énorme au
point de vue économique. En attirant l'attention sur les dégâts que
ces insectes commettent dans nos maisons, à la ville ou à la cam-
pagne, dans les exploitations agricoles et dans toutes les industries,
on habituerait le gros public à l'idée de l'avantage qu'il y aurait à
se débarrasser de cette engeance nuisible et peu à peu à persuader
le public du danger qu'elle offre au point de vue hygiénique.
Nos animaux domestiques, que les soins et l'éducation ont élevés
au rang de bêtes de race, délicates et d'une organisation très fine,
sont très sensibles aux atteintes des mouches.
Actuellement nos animaux soigneusement élevés et entretenus
avec soin, représentent une grosse dépense de travail et de capital
et ont, par conséquent, une grande valeur.
Il est reconnu que pendant la saison où les mouches abondent, le
lait des vaches diminue et que les animaux se nourrissent moins
bien, surtout s'ils sont dans une écurie mal aérée et qui n'est pas
dans un état d'extrême propreté.
Lahmann dit que la dépense complémentaire de force avec une
cipalement en été dans les habitations, surtout si ces dernières sont
situées à proximité d'un jardin ou d'une écurie.
Tout comme pour les autres parasites, la destruction de ces enne-
mis ailés s'impose et il faut lutter pour diminuer le plus possible le
nombre de ces hôtes dangereux qui, par la facilité avec laquelle ils
se transportent d'un endroit à l'autre, peuvent si aisément venir nous
infecter.
Or ce n'est pas au point de vue contagion que les mouches
inspirent le plus de crainte au vulgaire. On est, pour ainsi dire, trop
habitué à ce danger pour le considérer comme redoutable. Seul un
petit nombre, composé des initiés à la microbiologie et à la parasi-
tologie s'en rend compte et le craint. Mais la masse ne voit dans
les mouches qu'un léger fléau auquel il est superflu de se soustraire
et qu'il serait oiseux d'éviter. En vain parlera-t-on de la mouche
charbonneuse, de celle qui transporte les germes de telle ou telle
maladie, on vous répondra couramment que c'est un péril pres-
que imaginaire tant la chose doit être rare, on aura un sourire d'in-
crédulité et cela malgré les affirmations des savants, et les cam-
pagnes des gens les plus autorisés. Nous croyons qu'un bon moyen
de frapper les esprits et d'agir sur eux de façon plus efficace sera
de faire considérer la mouche à un autre point de vue qu'à celui
infection. Celle-ci, le fait est connu, cause un préjudice énorme au
point de vue économique. En attirant l'attention sur les dégâts que
ces insectes commettent dans nos maisons, à la ville ou à la cam-
pagne, dans les exploitations agricoles et dans toutes les industries,
on habituerait le gros public à l'idée de l'avantage qu'il y aurait à
se débarrasser de cette engeance nuisible et peu à peu à persuader
le public du danger qu'elle offre au point de vue hygiénique.
Nos animaux domestiques, que les soins et l'éducation ont élevés
au rang de bêtes de race, délicates et d'une organisation très fine,
sont très sensibles aux atteintes des mouches.
Actuellement nos animaux soigneusement élevés et entretenus
avec soin, représentent une grosse dépense de travail et de capital
et ont, par conséquent, une grande valeur.
Il est reconnu que pendant la saison où les mouches abondent, le
lait des vaches diminue et que les animaux se nourrissent moins
bien, surtout s'ils sont dans une écurie mal aérée et qui n'est pas
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