Titre : Revue internationale des produits coloniaux
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1935-10-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 7259 Nombre total de vues : 7259
Description : 01 octobre 1935 01 octobre 1935
Description : 1935/10/01 (A10,N118)-1935/10/31. 1935/10/01 (A10,N118)-1935/10/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6418447q
Source : CIRAD, 2012-231858
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 11/11/2013
294 REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX
sont des mornes moyennement inclinés, au sol peu compact, s'égouttant facile-
ment, d'une altitude variant de 200 à 400 mètres.
Le terrain est préparé par un labour en plein à environ 20 cm. de profon-
deur et l' ameublissement complété par un hersage. Les plants sont disposés
à 60 cm. en tous sens sur 2 ou 3 rangs. Les groupes de rangs sont séparés par
des allées de 1 m. 10 de largeur. On met de 15 à 16.000 plants à l'hectare.
Le sol étant accidenté, il n'est pas nécessaire, pour assurer le drainage, de
construire des billons, comme on le fait dans de nombreux autres pays. On
creuse seulement de distance en distance des canaux à niveau pour prévenir
l'érosion.
On emploie généralement comme plants des « couronnes ». La « couronne »
ou bouquet de feuilles surmontant le fruit, est séparée de celui-ci par torsion
au moment de la récolte. Elle est ensuite conservée en pépinière, en atten-
dant la mise en place définitive, qui se fait au début de la saison des pluies.
Les couronnes présentent l'avantage de donner des plants vigoureux et de
beaux fruits, mais leur évolution est lente. Elles ne fructifient qu'à 18-20 mois.
Les œilletons qui naissent à la base du fruit arrivent, au contraire, à fructifi-
cation au bout de 12 mois. Ils sont malheureusement rares dans île cas de la
« Smooth Cayenne » ; aussi les réserve-t-on pour le remplacement des plants
morts (recourage).
Lorsque les œilletons nés dans le bas de la tige, à l'aisselle des feuilles,
sont plus de deux, on les enlève pour les utiliser de la même façon que ceux
provenant de la base du fruit.
Les travaux d'entretien consistent dans des sarclages à la main et dans les
fumures.
Les sarclages doivent se répéter tous les mois ; le premier se donne deux
mois environ après la mise en place.
La fumure minérale se distribue en trois fois. L'équilibre des formules varie
quelque peu, mais on apporte en général par hectare :
Azote (N) 70 kgs
Acide phosphorique (P205) 60 kgs
Potasse (K20) 125 kgs
Entre la première fumure minérale, qui se donne aussitôt après la reprise des
plants, et la seconde, qui a lieu six mois après, on apporte l'engrais organique,
constitué généralement par du fumier de parc à la dose de 500 grammes par
pied d'ananas.
Récolte et rendement. — La première récolte a lieu 18 mois après la plan-
tation. Douze mois après, on obtient une deuxième récolte provenant de la fruc-
tification des œilletons nés à l' aisselle des feuilles du plant vierge, et 12 mois
plus tard, une troisième récolte, après quoi la plantation est à renouveler. Par-
fois, on se contente d'un seul rej eton.
La récolte principale s'effectue d'avril à juillet. Le rendement moyen est
de 18.000 kgs de fruits par hectare pour les plants vierges, et de 12.000
pour les rejetons. Dans certains cas exceptionnels, on a pu obtenir des rende-
ments de 30.000 kgs à l'hectare.
Préparation des conserves. — L'industrie des conserves d'ananas a été créé
à la Martinique en 1912, par l'installation de l' usine de la Dénelle.
sont des mornes moyennement inclinés, au sol peu compact, s'égouttant facile-
ment, d'une altitude variant de 200 à 400 mètres.
Le terrain est préparé par un labour en plein à environ 20 cm. de profon-
deur et l' ameublissement complété par un hersage. Les plants sont disposés
à 60 cm. en tous sens sur 2 ou 3 rangs. Les groupes de rangs sont séparés par
des allées de 1 m. 10 de largeur. On met de 15 à 16.000 plants à l'hectare.
Le sol étant accidenté, il n'est pas nécessaire, pour assurer le drainage, de
construire des billons, comme on le fait dans de nombreux autres pays. On
creuse seulement de distance en distance des canaux à niveau pour prévenir
l'érosion.
On emploie généralement comme plants des « couronnes ». La « couronne »
ou bouquet de feuilles surmontant le fruit, est séparée de celui-ci par torsion
au moment de la récolte. Elle est ensuite conservée en pépinière, en atten-
dant la mise en place définitive, qui se fait au début de la saison des pluies.
Les couronnes présentent l'avantage de donner des plants vigoureux et de
beaux fruits, mais leur évolution est lente. Elles ne fructifient qu'à 18-20 mois.
Les œilletons qui naissent à la base du fruit arrivent, au contraire, à fructifi-
cation au bout de 12 mois. Ils sont malheureusement rares dans île cas de la
« Smooth Cayenne » ; aussi les réserve-t-on pour le remplacement des plants
morts (recourage).
Lorsque les œilletons nés dans le bas de la tige, à l'aisselle des feuilles,
sont plus de deux, on les enlève pour les utiliser de la même façon que ceux
provenant de la base du fruit.
Les travaux d'entretien consistent dans des sarclages à la main et dans les
fumures.
Les sarclages doivent se répéter tous les mois ; le premier se donne deux
mois environ après la mise en place.
La fumure minérale se distribue en trois fois. L'équilibre des formules varie
quelque peu, mais on apporte en général par hectare :
Azote (N) 70 kgs
Acide phosphorique (P205) 60 kgs
Potasse (K20) 125 kgs
Entre la première fumure minérale, qui se donne aussitôt après la reprise des
plants, et la seconde, qui a lieu six mois après, on apporte l'engrais organique,
constitué généralement par du fumier de parc à la dose de 500 grammes par
pied d'ananas.
Récolte et rendement. — La première récolte a lieu 18 mois après la plan-
tation. Douze mois après, on obtient une deuxième récolte provenant de la fruc-
tification des œilletons nés à l' aisselle des feuilles du plant vierge, et 12 mois
plus tard, une troisième récolte, après quoi la plantation est à renouveler. Par-
fois, on se contente d'un seul rej eton.
La récolte principale s'effectue d'avril à juillet. Le rendement moyen est
de 18.000 kgs de fruits par hectare pour les plants vierges, et de 12.000
pour les rejetons. Dans certains cas exceptionnels, on a pu obtenir des rende-
ments de 30.000 kgs à l'hectare.
Préparation des conserves. — L'industrie des conserves d'ananas a été créé
à la Martinique en 1912, par l'installation de l' usine de la Dénelle.
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