Titre : Revue internationale des produits coloniaux
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1935-08-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 7259 Nombre total de vues : 7259
Description : 01 août 1935 01 août 1935
Description : 1935/08/01 (A10,N116)-1935/09/30 (A10,N117). 1935/08/01 (A10,N116)-1935/09/30 (A10,N117).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64184469
Source : CIRAD, 2012-231858
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 11/11/2013
254 REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX
Cent graines sèches pèsent de 2 grammes à 2 grammes 3; le litre
de graines sèches pèse environ 650 à 700 grammes et renferme quelque
30.000 graines.
Bien entendu, les chiffres qui précèdent ne sont que des moyennes
et l'on peut avoir, suivant les terrains, des différences notables : ils
n'ont d'autre prétention que de fixer les idées et de pouvoir servir de
point de départ à des observations plus nombreuses.
En ce qui concerne la faculté germinative, on constate, si l' on met
des graines sur du papier buvard humide, que 25 n'ont pas varié de
de volume au bout de dix jours, les autres ont fortement gonflé. Il
n'est pas surprenant de trouver cette forte proportion de graines dures
dans les semences d'une légumineuse.
Nous avions confié à M. SCHRIBAUX, directeur de la Station d'es-
sais de semences, un lot de graines de tamarin des hauts pour en exa-
miner la faculté germinative; celle-ci a été trouvée, après quarante-
huit jours, de 71 pour cent, dont 33 pour cent de graines fraîches.
L'observation de ce qui se passe dans la nature nous renseigne très
bien au point de vue pratique. Les graines de tamarin des hauts ger-
ment avec une abondance extraordinaire après l'incendie d'un peu-
plement de ces arbres. L'attaque modérée, par la chaleur, du tégu-
ment d'un certain nombre de graines facilite probablement leur ger-
mination rapide, et l'on remarque vite sur l'emplacement des terrains
incendiés, dans les forêts de tamarins, des semis du maximum de
densité.
RÉGÉNÉRATION. — Les jeunes plants s'observant en très grande
quantité partout autour des tamarins, la régénération naturelle de la
forêt après une coupe sera toujours assuré; constatation intéressante
car les forêts de tamarins, sauf celle de Bélouve, n'ont jamais été amé-
nagées.
Or le tamarin des hauts se prête admirablement à l'aménagement
en futaie régulière.
Il est juste de dire, en effet, qu'en certains points des travaux fores-
tiers ont été judicieusement entrepris. M. le Conservateur GOIZET, en
1886, M. l'Inspecteur KEROURIO, vers 1900, ont commencé et plus
tard continué l'aménagement, sur 500 hectares, des tamarins de la
forêt de Bélouve (1.200 hectares), dans le cirque de Salazie; mais
comme le Service forestier est resté pendant vingt ans sans direction
technique et que les archives ont été plus ou moins détruites, il est
impossible aujourd'hui de savoir avec exactitude ce qui a été fait.
M. Goizet a bien voulu nous faire savoir qu'il a fait nettoyer et dégager
des bruyères arborescentes et autres morts-bois les deux premières cou-
pes de cet aménagement et qu'il a obtenu, en 1888 et 1889, deux
ensemencements complets drus et vigoureux. On remarque à Bélouve,
près du sentier qui conduit au « Mazerin », des parcelles aux tiges
jeunes et élancées mais trop grêles, trop serrées, où il faudrait prati-
quer des coupes d'éclaircies. La peine que l'on s'est donnée autrefois
semble l'avoir été en pure perte.
Cent graines sèches pèsent de 2 grammes à 2 grammes 3; le litre
de graines sèches pèse environ 650 à 700 grammes et renferme quelque
30.000 graines.
Bien entendu, les chiffres qui précèdent ne sont que des moyennes
et l'on peut avoir, suivant les terrains, des différences notables : ils
n'ont d'autre prétention que de fixer les idées et de pouvoir servir de
point de départ à des observations plus nombreuses.
En ce qui concerne la faculté germinative, on constate, si l' on met
des graines sur du papier buvard humide, que 25 n'ont pas varié de
de volume au bout de dix jours, les autres ont fortement gonflé. Il
n'est pas surprenant de trouver cette forte proportion de graines dures
dans les semences d'une légumineuse.
Nous avions confié à M. SCHRIBAUX, directeur de la Station d'es-
sais de semences, un lot de graines de tamarin des hauts pour en exa-
miner la faculté germinative; celle-ci a été trouvée, après quarante-
huit jours, de 71 pour cent, dont 33 pour cent de graines fraîches.
L'observation de ce qui se passe dans la nature nous renseigne très
bien au point de vue pratique. Les graines de tamarin des hauts ger-
ment avec une abondance extraordinaire après l'incendie d'un peu-
plement de ces arbres. L'attaque modérée, par la chaleur, du tégu-
ment d'un certain nombre de graines facilite probablement leur ger-
mination rapide, et l'on remarque vite sur l'emplacement des terrains
incendiés, dans les forêts de tamarins, des semis du maximum de
densité.
RÉGÉNÉRATION. — Les jeunes plants s'observant en très grande
quantité partout autour des tamarins, la régénération naturelle de la
forêt après une coupe sera toujours assuré; constatation intéressante
car les forêts de tamarins, sauf celle de Bélouve, n'ont jamais été amé-
nagées.
Or le tamarin des hauts se prête admirablement à l'aménagement
en futaie régulière.
Il est juste de dire, en effet, qu'en certains points des travaux fores-
tiers ont été judicieusement entrepris. M. le Conservateur GOIZET, en
1886, M. l'Inspecteur KEROURIO, vers 1900, ont commencé et plus
tard continué l'aménagement, sur 500 hectares, des tamarins de la
forêt de Bélouve (1.200 hectares), dans le cirque de Salazie; mais
comme le Service forestier est resté pendant vingt ans sans direction
technique et que les archives ont été plus ou moins détruites, il est
impossible aujourd'hui de savoir avec exactitude ce qui a été fait.
M. Goizet a bien voulu nous faire savoir qu'il a fait nettoyer et dégager
des bruyères arborescentes et autres morts-bois les deux premières cou-
pes de cet aménagement et qu'il a obtenu, en 1888 et 1889, deux
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près du sentier qui conduit au « Mazerin », des parcelles aux tiges
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